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English below. Revenons à la liberté ; cette idée fait partie du patrimoine national, comme le fromage, le pain, le vin, le parfum et la haute-couture ! Tout le monde revendique la liberté et réclame ses droits et peu parlent de devoirs.

texte de sri hans Yoganand ji sur la liberté, liberty, LaVoie, ThePath, spiritualité, spirituality.
La liberté est une illusion

 

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Nb : Ce texte est, à l'origine, un satsang donné par sri Hans yoganand ji.

 

L'origine du mot : « Obéir » est sanskrite, puis ce mot est passé au grec et, pour nous, au français. Il a été inventé pour exprimer quelque chose qui n'a rien à voir avec ce qu'il veut dire aujourd'hui, à force d'être mal utilisé. D'autres mots subissent le même sort, comme « énervé », « manichéisme », « guru », « secte », « débile », etc.

 

Le mot « obéir » signifie, étymologiquement : « S'engager quand nous comprenons l’intérêt, le pourquoi de l'engagement », autrement dit : « Obéir, c'est s'engager en connaissance de cause ».

 

Tout ça me rappelle un film, tiré d'un livre : « Don Camillo, monsignore », où le héros répond : « J'obéis », à son supérieur hiérarchique qui lui demande, par téléphone depuis Rome, de revenir. Il ne dit pas ça avec servilité, mais en toute conscience, considérant qu'il avait fait vœu d'obéissance et qu'à cause de ça, l'obéissance était une vertu.

 

L'obéissance, vue par une spiritualité authentique, c'est se mettre entre les mains de Dieu et recevoir, ainsi, sa Grâce. Quand un moine prend l'habit, qu'un prêtre prononce ses vœux, ils s'allongent, de tout leur long, sur le sol de l'église ou de la cathédrale.

 

Chez les francs-maçons, il y a des rituels de ce genre. Tout ça pourrait paraître humiliant, mais qu'est-ce que ça veut dire « s'humilier » ? Ça vient du latin : « humilio », qui signifie « se rendre humble ». Être humble, c'est se considérer objectivement, sans se surestimer ni se sous-estimer. Dans une vraie démarche spirituelle, parvenir à l'humilité est une clé de la réussite, comme la simplicité et la constance.

 

Le faux-ego

 

Vous voyez comment ces mots, « obéir », « soumission », « s'humilier » sont considérés ! Pourquoi ? Parce qu'il y a quelque chose, en l'Homme, qui déteste la lumière, la vérité, l'humilité, Dieu. Cette chose procède du diable. Je ne parle pas du diable comme nous nous le représentons habituellement, je parle du diable dans sa signification étymologique. Le mot « diable » signifie : « celui-qui-sépare ». La question est : « Qui sépare qui, de quoi, ou de qui ? » La réponse est : « Qui sépare l'âme, de Dieu ».

 

Ce qui, chez l'Homme, sépare la conscience profonde, l'âme, de Dieu, ou satçitananda (la parfaite conscience de la béatitude), c'est le « faux-ego », que les gens, par erreur, nomment l'ego.

 

Le faux-ego n'est pas l'ego : l'ego est ce qui permet à l'âme individuelle d'avoir conscience d'elle-même et d'avoir le libre-arbitre, il est un cadeau fait aux êtres-humains par leur créateur. Le faux-ego, lui, c'est autre chose ! Le faux-ego est le résultat de la « nescience », comme disait Patanjali, dans le « yogasûtra ». Autrement dit, le faux-ego est le résultat de l'ignorance... L'ignorance de quoi ? De la vérité.

 

Obéir, en spiritualité, c'est comprendre, adhérer et s'engager. On est loin de la servilité avilissante ! Évidemment, l'obéissance, la soumission battent en brèche l'idée de « liberté ». En France, la liberté est mise au pinacle. Ce mot est gravé aux frontons des bâtiments et monuments républicains, avec « égalité » et « fraternité ».

 

L'égalité républicaine ne veut pas dire que tout le monde doit être égal. Il y a des différences entre les riches et les pauvres, ceux qui travaillent soixante-dix heures par semaine et ceux qui travaillent trente-cinq heures, les très intelligents et les peu intelligents, les forts et les faibles, etc. L'égalité, ici, veut dire que tous les citoyens sont égaux devant la loi.

 

La liberté

 

Revenons à la liberté ; cette idée fait partie du patrimoine national, comme le fromage, le pain, le vin, le parfum et la haute-couture ! Tout le monde revendique la liberté et réclame ses droits et peu parlent de devoirs. En vérité, personne n'est libre ! 

 

La vraie liberté est celle gagnée sur l'aliénation aux pensées, aux émotions et au désir ! Les seules personnes libres sont celles qui maîtrisent leurs pensées, leurs émotions et leurs désirs et ils ne sont pas légion !

 

Si nous sommes enfermés dans notre condition d'être incarné, avec ses besoins et ses faiblesses, nous avons la liberté de choisir. Souvent, cette liberté est tempérée par les circonstances, d'autres gens, la conscience de nos devoirs et notre manque de discernement, notre aveuglement.

 

Dieu nous a dotés, au départ, du libre-arbitre, afin que nous revenions à lui, comme le fils prodigue (de la Bible), revient chez son père, en toute liberté. Mais d'avoir le libre-arbitre (relatif), ne signifie pas que nous soyons libres. Pourtant, ce qu'on nous rebat les oreilles avec la liberté et nos droits !

 

La maîtrise

 

Le plus souvent, nos pensées, nos émotions, nos désirs prennent le pas sur notre liberté. Nous sommes accros à nos pensées, à nos émotions et à nos désirs et ce n'est pas parce que ce sont les nôtres, qu'ils ne nous asservissent pas.

 

En méditation, il y a des mots qui ont à voir avec ça, ces mots sont : « vrtti » et « samyama ». Ce sont des mots sanskrits, une ancienne langue des arias, qui ont habité les Indes à partir de 1700 ans avant notre ère et dans laquelle ont été rédigés beaucoup de livres ayant trait à la spiritualité.

 

« Vrtti » veut dire « fluctuation » (du mental). « Samyama » signifie « maîtrise de soi ». C'est l'ensemble des trois derniers membres de l'enseignement de Patanjali. Les autres membres sont, « dharana », la concentration sur un point unique, « dyàna », la concentration acquise et « samadhi », qui est la contemplation.

 

Le dernier des samadhis, est nirvikalpa-samadhi, la fusion du méditant avec l'objet de sa méditation, autrement dit, la fusion de la conscience avec la béatitude, c'est-à-dire « satçitananda » ou « parfaite conscience de la béatitude ». (Jésus disait « le Royaume », Lao-Tseu parlait de « Tao »).

 

Vous voyez qu'on est loin de la liberté et que l'obéissance n'est pas si idiote que ça ! C'est la vraie spiritualité, se libérer de soi-même, ou plutôt de l'idée que l'on se fait de soi-même pour redécouvrir notre vrai « soi ». Jésus le disait, à Nicodème, que pour renaître (en esprit) au Royaume, on devait faire mourir le « vieil-Homme », c'est-à-dire la vieille identité d'illusion.

 

C'est en se contraignant qu'on se libère, en se disciplinant. Encore faut-il avoir une discipline appropriée, c'est-à-dire une sadhana. Le mot sanskrit « sadhana » veut dire : « le moyen d'accomplir quelque chose » et désigne l'ensemble de ce qui fait une voie spirituelle. Sur « La Voie », il s'agit de « l'agya », fait de quatre piliers.

 

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e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

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The freedom

 

Nb: This text is originally a satsang given by sri Hans yoganand ji.

 

The word "obey" has its origins in Sanskrit, then in Greek and, for us, in French. It was invented to express something that has nothing to do with what it means today, because of its misuse.

 

Etymologically, the word "obey" means "to commit oneself when we understand the interest, the reason for the commitment", in other words, "to obey is to commit oneself with full knowledge of the facts".

 

All this reminds me of a film, taken from a book: "Don Camillo, monsignore", where the hero replies: "I obey", to his superior who asks him, by telephone from Rome, to come back. He doesn't say this with servility, but with a clear conscience, considering that he had taken a vow of obedience and that, because of this, obedience was a virtue.

 

Authentic spirituality sees obedience as placing oneself in God's hands and thus receiving His Grace. When a monk takes the habit or a priest pronounces his vows, they lie full length on the floor of the church or cathedral.

 

The Freemasons have rituals of this kind. All this might sound humiliating, but what does it mean to "humiliate oneself"? It comes from the Latin "humilio", meaning "to humble oneself". To be humble is to consider oneself objectively, without either overestimating or underestimating oneself. In a true spiritual approach, achieving humility is a key to success, as are simplicity and constancy.

 

The False Ego

 

You see how these words, "obey", "submit", "humble yourself" are regarded! Why are they? Because there's something in Man that hates light, truth, humility, God. This something proceeds from the devil. I'm not talking about the devil as we usually think of him, I'm talking about the devil in his etymological meaning. The word "devil" means "he-who-separates". The question is: "Who separates who, from what, or from whom?" The answer is: "Who separates the soul from God".

 

What separates man's deep consciousness, the soul, from God, or satçitananda (perfect consciousness of bliss), is the "false ego", which people mistakenly call the ego.

 

The false ego is not the ego: the ego is what enables the individual soul to be conscious of itself and to have free will, it is a gift given to human beings by their Creator. The false ego, on the other hand, is something else! The false ego is the result of "nescience", as Patanjali put it in the "yogasûtra". In other words, the false ego is the result of ignorance... Ignorance of what? Of the truth.

 

In spirituality, obedience means understanding, adhering and committing oneself. It's a far cry from demeaning servility! Of course, obedience and submission undermine the idea of "freedom". In France, liberty is held in high esteem. The word is engraved on the pediments of republican buildings and monuments, along with "egality" and "fraternity".

 

Republican equality does not mean that everyone has to be equal. There are differences between rich and poor, those who work seventy hours a week and those who work thirty-five, the highly intelligent and the not so intelligent, the strong and the weak, and so on. Equality here means that all citizens are equal before the law.

 

The Freedom

 

Let's get back to freedom; this idea is part of our national heritage, like cheese, bread, wine, perfume and haute-couture! Everyone claims freedom and demands its rights, but few speak of duties. In truth, no one is free!

 

True freedom is won over alienation from thoughts, emotions and desire! The only free people are those who control their thoughts, emotions and desires - and there aren't many of them!

 

If we are locked into our condition of incarnate being, with its needs and weaknesses, we have the freedom to choose. Often, this freedom is tempered by circumstances, other people, our awareness of our duties and our lack of discernment, our blindness.

 

God endowed us with free-will in the first place, so that we might return to him, like the prodigal son (in the Bible) returning to his father, in complete freedom. But having (relative) free-will doesn't mean we're free. And yet, we hear so much about freedom and our rights!

 

Mastering

 

More often than not, our thoughts, emotions and desires take precedence over our freedom. We're addicted to our thoughts, emotions and desires, and just because they're ours doesn't mean they don't enslave us.

 

In meditation, there are words that have something to do with this: "vrtti" and "samyama". These are Sanskrit words, an ancient language of the Arias, who inhabited India from 1700 BC, and in which many books on spirituality were written.

 

"Vrtti" means "fluctuation" (of the mind). "Samyama" means "self-mastery". This is the last three members of Patanjali's teaching. The other members are "dharana", concentration on a single point, "dyàna", acquired concentration and "samadhi", which is contemplation.

 

The last of the samadhis is nirvikalpa-samadhi, the fusion of the meditator with the object of his meditation, in other words, the fusion of consciousness with bliss, i.e. "satçitananda" or "perfect consciousness of bliss". (Jesus called it "the Kingdom", Lao-tzu spoke of "Dao").

 

As you can see, we're a long way from freedom, and obedience isn't all it's cracked up to be! This is true spirituality: freeing ourselves from ourselves, or rather from the idea we have of ourselves, in order to rediscover our true "self". As Jesus said to Nicodemus, to be reborn (in spirit) into the Kingdom, you have to put to death the "old man", i.e. the old identity of illusion.

 

It is by constraining ourselves that we free ourselves, by disciplining ourselves. But we need to have the right discipline, i.e. sadhana. The Sanskrit word "sadhana" means "the means of accomplishing something", and refers to everything that makes up a spiritual path. On "The Path", this is the "agya", made up of four pillars.

 

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