Quand vous dites ''Je'', de qui parlez-vous ? Ici une mise au clair de qui nous sommes durant cette existence en tenant compte de tous nos composants. Il est question d'âme, mais pas seulement : il est question d'intelligence aussi et d'ego et du corps.
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Vous êtes votre conscience
Vous êtes votre conscience, c'est elle qui voit à travers vos yeux, qui entend à travers vos oreilles. Il y a conscience et conscience : il y a celle du mental, qui permet d'avoir conscience du temps qu'il fait, de ce qu'il vous faut faire, du temps qui passe et il y a la conscience qui est un autre nom pour dire âme. Elle est votre identité fondamentale.
'' L'âme est conscience
dans la cohorte des êtres sur la voie du retour. ''
Bhaktimàrga 1-2-11
L'âme n'est pas attachée définitivement au corps,
elle est d'essence divine.
Mais si l'âme est d'essence divine, elle n'est pas Dieu.
Une goutte d'eau de l'océan n'est pas l'océan.
Une âme n'existe pas sans le corps
il lui faut l'incarnation pour avoir conscience.
Qu'est-ce qui fait qu'incarnée elle ait une conscience ?
Avec le corps, elle trouve l'ego.
C'est lui qui permet à l'âme
d'avoir conscience d'elle-même et de pouvoir dire je,
en même temps que d'avoir le libre-arbitre.
'' L'âme vient de L'Un la Grâce lui donne chair,
Par l'ego offert pour qu'elle prenne conscience. ''
Bhaktimàrga 1-2-12
L'ego ni le mental
ne sont vos ennemis
Certaines personnes considèrent l'ego et le mental comme les ennemis de l'âme. Elles se trompent. Le mental est le système d'exploitation du cerveau, le siège de la mémoire, de l'intelligence et de la sensibilité. L'ego est l'élément indispensable à l'incarnation et à la conscience de l'âme. L'incarnation est une bénédiction, une Grâce.
On pourrait décomposer l'être humain, pour simplifier, en trois éléments : l'âme-ego, le corps et le mental. Le mental meurt avec le corps. Avec lui disparaissent la personnalité et la mémoire.
Chaque médaille a son revers et la conscience a aussi son revers, le manque de conscience, la confusion ou faux-ego. C'est ce faux-ego qui ne peut pas envisager la dimension spirituelle. On pourrait le nommer vanité. Mais le faux-ego fait partie de l'équation, de la Lilà (jeu) de Dieu. Il participe de la nécessaire dualité.
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