English below. Je me suis installé, comme chaque soir, sur mon coussin de méditation et j'ai commencé ma série habituelle des différentes techniques qui constituent ma pratique de la méditation. Arrivé à celle dite « de la lumière », je mets mon drap de méditation sur ma tête, et…
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1. Un soir, je me suis installé sur mon coussin de méditation et j'ai commencé ma série habituelle des différentes techniques (quatre), qui constituent ma pratique de la méditation, un des quatre piliers de la sadhana*.
* Mot sanskrit signifiant « ce qu'il faut faire » et désignant l'ensemble des choses, gestes qui constituent une pratique, une voie (màrga) spirituelle.
2. Arrivé à celle dite « de la lumière », je mets mon drap de méditation sur ma tête et commence à pratiquer cette technique particulière, qui permet de visualiser, les yeux fermés, la lumière-intérieure.
3. Dès le début, je vis apparaître cette habituelle « tranche d'ananas » de lumière que je vois toujours. Très vite, le cercle noir du centre, s'est comblé et la « tranche d'ananas » est devenue une tache de lumière blanche.
4. J'ai eu l'impression que mon corps, assis en lotus, se penchait en avant. La tache de lumière s'est rapprochée de moi. Je me suis penché plus avant. Mon corps devait être resté droit, ce n'est donc pas lui qui se penchait en avant. La tache de lumière se rapprocha encore.
5. Sans doute était-ce ma conscience s'approfondissant qui donnait cette impression de se pencher et de se rapprocher. Ce n'est pas la lumière qui se rapprochait de moi, c'est moi qui me rapprochais d'elle.
6. Par successifs rapprochements, comme des spasmes, la lumière s'est tellement rapprochée que très vite, il ne resta plus qu'elle. Il n'y avait que de la lumière blanche, occupant tout l'espace. Cette lumière brillait, mais n'éblouissait pas. J'avais la sensation d'y avancer, à la manière d'un objet jeté dans le ciel, à grande vitesse.
7. Pourtant, il n'y avait aucune base de référence visuelle, qui eut pu me donner cette sensation d'avancement. Il n'y avait pas d'arbre, comme sur le bord d'une route et pas de paysage défilant en dessous, comme dans un avion, malgré ça, j'avais la sensation d'avancer, physiquement, dans cette lumière.
8. Je ressentais une joie sans mesure et mon cœur battait la chamade. Bientôt, je vis au loin, un petit point doré, qui s'agrandit au fur et à mesure de mon « avance ». Il devint une « tranche-d'ananas », puis une tache de lumière dorée, qui continua de grandir.
9. Depuis le début de l'expérience, il n'y avait pas eu de pensée, dans mon esprit, mais, à cet instant, une pensée me vint : « Dieu ! ». Aussitôt le « soleil-d'or » repartit en arrière et toute mon expérience avec, comme lorsque l'on rembobine la bande vidéo d'un film, à l'époque de la VHS.
10. Quand la « tranche-d'ananas », du début de ma méditation, est redevenue un petit point de lumière, j'ai ouvert les yeux. Ma chambre paraissait pleine d'un épais brouillard opalescent… J'ai regardé mon réveil, posée à côté : il était neuf heures du matin. J'avais commencé ma méditation vers dix-neuf heures, la veille au soir. Ce « voyage » avait duré à peu près treize-heures !
11. Le plus étonnant est que j'avais eu l'impression que ces heures n'avaient duré que quelques secondes. J'ai su, plus tard, que cette expérience était celle du nirvikalpa-samadhi.
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Testimony, the Nirvikalpa Samadhi
1. One evening I settled on my meditation cushion and started my usual series of different techniques (four), which are my meditation practice, one of the four pillars of sadhana*.
* Sadhana: Sanskrit word meaning "what to do" and referring to all things, gestures that constitute a spiritual practice, a path (màrga).
2. When I arrived at the one called «of the light», I put my meditation sheet on my head and began to practice this particular technique, which allows to visualize, eyes closed, the inner light.
3. From the beginning, I saw this usual «slice of pineapple» of light that I always see. Very quickly, the black circle in the centre filled and the «pineapple slice» became a white spot of light.
4. I had the impression that my body, sitting in lotus, was leaning forward. The spot of light came closer to me. I leaned forward. My body had to have remained upright, so it was not he who was leaning forward. The spot of light still approached.
5. No doubt it was my deepening consciousness that gave the impression of bending and getting closer. It wasn’t the light that was getting closer to me, I was getting closer to it.
6. By successive closures, like spasms, the light got so close that very quickly, it remained only her. There was only white light, occupying the whole space. This light was shining, but it did not dazzle. I felt like I was moving forward, like an object thrown into the sky, at high speed.
7. However, there was no visual reference base, which could have given me this sense of advancement. There was no tree, as on the edge of a road and no landscape scrolling down, as in a plane, despite that, I had the feeling of moving, physically, in this light.
8. I felt a joy without measure and my heart was pounding. Soon I live in the distance, a small golden spot, which grows as I «advance». It became a «pineapple slice», then a spot of golden light, which continued to grow.
9. From the beginning of the experience, there had been no thought in my spirit, but at that moment a thought came to me: "God!". Immediately the «golden sun» went back and all my experience with, as when we rewind the video of a film, at the time of the VHS.
10. When the "pineapple-slice", from the beginning of my meditation, became a little point of light again, I opened my eyes. My room seemed full of a thick opalescent fog… I looked at my alarm clock, sitting next to it: it was nine in the morning. I had begun my meditation at about nineteen in the evening. This "journey" had lasted about thirteen hours!
11. The most surprising thing is that I had the impression that these hours had lasted only a few seconds. I knew later that this experience was that of nirvikalpa-samadhi.
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