Je me suis installé, comme chaque soir, sur mon coussin de méditation et j'ai commencé ma série habituelle des différentes techniques qui constituent ma pratique de la méditation. Arrivé à celle dite « de la lumière », je mets mon drap de méditation sur ma tête, et...
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Un soir, je me suis installé sur mon coussin de méditation et j'ai commencé ma série habituelle des différentes techniques (quatre), qui constituent ma pratique de la méditation, un des quatre piliers de la sadhana*.
* Sadhana : mot sanskrit signifiant "ce qu'il faut faire" et désignant l'ensemble des choses, gestes qui constituent une pratique, une voie (màrga) spirituelle.
Arrivé à celle dite « de la lumière », je mets mon drap de méditation sur ma tête et commence à pratiquer cette technique particulière, qui permet de visualiser, les yeux fermés, la lumière-intérieure.
Dès le début, je vis apparaître cette habituelle « tranche d'ananas » de lumière que je vois toujours. Très vite, le cercle noir du centre, s'est comblé et la « tranche d'ananas » est devenue une tache de lumière blanche.
J'ai eu l'impression que mon corps, assis en lotus, se penchait en avant. La tache de lumière s'est approchée de moi. Je me suis penché plus avant. Mon corps devait être resté droit, ce n'est donc pas lui qui se penchait en avant. La tache de lumière se rapprocha encore. Sans doute était-ce ma conscience s'approfondissant qui donnait cette impression de se pencher et de se rapprocher. C'est ma conscience qui se rapprochait, pas la lumière.
Par successifs rapprochements, comme des spasmes, la lumière s'est tellement approchée que, très vite, il ne resta plus qu'elle. Il n'y avait que de la lumière blanche, occupant tout l'espace. Cette lumière brillait, mais n'éblouissait pas. J'avais la sensation d'y avancer, à la manière d'un objet jeté dans le ciel, à grande vitesse.
Pourtant, il n'y avait aucune base de référence visuelle, qui eut pu me donner cette sensation d'avancement. Il n'y avait pas d'arbre, comme sur le bord d'une route et pas de paysage défilant en dessous, comme dans un avion, malgré ça, j'avais la sensation d'avancer, physiquement, dans cette lumière.
Je ressentais une joie sans mesure et mon cœur battait la chamade. Bientôt je vis au loin, un petit point doré, qui s'agrandit au fur et à mesure de mon « avance ». Il devint une « tranche-d'ananas », puis une tache de lumière dorée, qui continua de grandir vers moi. Bientôt, je crus apercevoir, à l'intérieur de cette espèce de soleil qui grandissait, comme une silhouette humaine, qui semblait se retourner.
Depuis le début de l'expérience, il n'y avait pas eu une pensée, dans mon esprit, mais, à cet instant, une pensée me vint : « Dieu ! ». Aussitôt cette pensée apparue, le « soleil-d'or » repartit en arrière et là, toute mon expérience est repartie en arrière, comme lorsque l'on rembobine la bande vidéo d'un film, à l'époque de la VHS.
Quand la « tranche-d'ananas », du début de ma méditation, est redevenue un petit point de lumière, j'ai ouvert les yeux. Ma chambre paraissait pleine d'un épais brouillard opalescent... J'ai regardé mon réveil, posée à côté : il était neuf heures du matin. J'avais commencé ma méditation vers dix-neuf heures, la veille au soir. Ce "voyage" avait duré à peu près treize-heures !
Le plus étonnant est que j'avais eu l'impression que ces heures n'avaient duré que quelques secondes. J'ai su, plus tard, que cette expérience était celle du nirvikalpa-samadhi.
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