English below. Dans les Évangiles et la religion chrétienne, il est question du « péché ». Les autorités religieuses nous décrivent ce qu’est le péché, les types de péchés et leurs degrés de gravité, ainsi que leurs conséquences sur le devenir de l’âme. Vous êtes-vous demandé ce que ce mot : « péché » signifiait en vérité ?
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Jésus et le péché
1. Dans les #Evangiles et la #religion #chretienne, il est question du « #peche ». Les autorités religieuses nous décrivent ce qu’est le péché, les types de péchés et leurs degrés de gravité, ainsi que leurs conséquences sur le devenir de l’#ame.
2. Vous êtes-vous demandé ce que ce mot : « péché » signifiait en #vérité ? Les Évangiles sont censés rapporter les paroles de #Jesus ; mais Jésus, parlait-il le latin, le français, l’anglais ?
3. En vérité, Jésus parlait l’araméen populaire. L’hébreu, le latin et le grec, depuis Alexandre le Grand, étaient les langues administratives et religieuses, celle des pharisiens et des sadducéens de la Palestine à l’époque de Jésus, mais lui parlait l’araméen.
4. Jésus ne se prénommait pas Jésus. Il avait un prénom araméen auquel on ajoutait la mention : « fils de Joseph ». Le prénom de Jésus était : « Yeshoua ». Le mot : « #Christ » n'était pas son nom, mais un qualificatif qui vient de l’hébreu « messie » et qui signifie : « personne consacrée par une onction de #Dieu ».
5. Jésus se nommait : « #Yeshoua, fils de Joseph ».
6. Qu’est-ce qu’une « #onction » ? L’onction est une bénédiction cérémoniale consacrant une autorité religieuse. Christ était ainsi nommé parce qu’il aurait été béni par Dieu afin de parler en son nom.
7. « Parler en son nom » ne signifie pas : « parler au nom de Dieu », à sa place, mais parler en Dieu (à l’intérieur). Parler « en son nom » signifiait que Jésus, quand il parlait, donnait « #satsang », c’est-à-dire qu’il parlait en conscience du nom de Dieu ; le #SaintNom*.
* Ce Saint-Nom n'est pas un mot, une parole qui peut s'écrire, se dire. C'est sa « vertu », c'est-à-dire sa propriété, comme la propriété du feu est de brûler, celle de l'eau de mouiller. Ce « Saint-Nom », cette « vertu de Dieu » est présent en toute chose.
8. Le Jésus-Christ, fils de Dieu, un des « angas » de la trinité, avec le Père et le #SaintEsprit, n’a jamais existé. Celui qui a existé était Yeshoua, fils de Joseph.
9. Si le mot : « Christ », signifie oint de Dieu, ou bénit par Dieu, le mot bénit vient du grec « #Makarios » qui signifie : « #heureux », « #bienheureux ». Le mot bienheureux parle de l’#eveil, du fait d’être heureux par Dieu. Christ signifie donc : éveillé, c’est-à-dire « buddha ».
10. Yeshoua, fils de Joseph, était donc le buddha Yeshoua qui donnait satsang aux foules. Il est à noter que si des foules curieuses se pressaient à ses satsang ou sermons, peu de personnes l’on suivit.
Le péché
11. Revenons à nos péchés : « péché » est un mot dérivé du latin, or Jésus ou yeshoua, ne parlait pas le latin, mais l’araméen. Le mot péché a été emprunté à l’hébreu et à l’araméen et voulait dire : « manquer la cible » et « manquer à ses devoirs », « égarement », « détournement », « éloignement de Dieu ». Tout est dit !
12. Qu’est-ce que l’égarement, l’éloignement de Dieu ? Pour nous, c’est clair ; ça signifie l’oubli du Saint-Nom.
13. Les péchés, dont l’église dresse la liste, n’étaient pas l’affaire du #buddha Yeshoua. Jésus était un #MaitreSpirituel, formé par un maître de la mystique ancienne qui a vu le jour en Inde, comme le #buddha Gautama #Siddhartha, #Mahavira, #Patanjali, celui dont on a oublié le nom et que les aryas surnommaient : « le noir », ou « #krishna », en sanskrit.
La religion
14. Le #christianisme n’est pas la voie de Jésus, il est la religion des pères de l’#Eglise, héritière du judaïsme. Cela ne veut pas dire que le christianisme soit à jeter aux ordures ou géhenne, non : le christianisme est une belle religion ayant inspiré les plus belles œuvres d’art, architecturales, avec les cathédrales, les vitraux, la peinture, la musique, etc.
15. Le christianisme est une belle religion ayant créé notre civilisation et nos valeurs morales les plus nobles, mais il n’est pas la voie de Jésus.
16. C’est comme le #bouddhisme : il n’est pas la voie du #Bouddha ou #Dharma. Le bouddhisme est la religion des bouddhistes, de ceux qui n’ont jamais entendu Gautama Siddhartha parler, donner satsang.
17. le bouddhisme est une merveilleuse religion, avec les mêmes mérites que le christianisme, mérites cités plus haut. Il est possible de dire exactement la même chose, avec le taoïsme.
18. Le #taoïsme n’est pas la voie du #Tao, telle que l’enseignait #LaoTseu. Le taoïsme est une religion, une belle religion, inventée par les taoïstes, des taoïstes qui n’ont pas entendu Lao-Tseu donner satsang.
19. Mahavira était le vingt-quatrième « passeur de gué » ou « faiseur de gués » (satguru) des Jaïns. Le jaïnisme, depuis la disparition de Mahavira, n’était pas, comme il ne l’est pas aujourd’hui encore, la voie de Mahavira.
20. Mahavira était un buddha, un éveillé, qui eut comme disciples, entre autres, #Gosala et Gautama. Gosala a quitté #Mahavira, pour créer l’#ajivika et Gautama Siddhartha était un moine #jaïn, selon le réformateur du jaïnisme Mahavira, même un de ses principaux disciples. Les écritures jaïnes parlent de ce Gautama qui était Bouddha.
22. Quand ce buddha (Mahavira) a disparu, Gautama a pris sa suite, mais nombre des anciens disciples de Mahavira n’ont pas accepté le nouveau buddha. Ils ont perpétué la mémoire du vingt-quatrième et dernier « passeur de gué », quand Gautama Siddhartha a créé sa secte, ou sangha, jaïne « canal historique ».
23. Cette secte ou « sangha » jaïne « canal historique » est devenue le bouddhisme, après le départ du buddha. C’est souvent ainsi : quand l’éveillé meurt, ses disciples, orphelins, créent une religion sans accepter le nouveau buddha. Les #sikhs ont fait de même après la disparition du #GuruNanak.
Encore le péché
24. Le péché, c'est de s’éloigner de Dieu, de ses commandements*. Les juifs et les chrétiens ont, comme commandements, les dix de #Moïse, plus d’autres qui sont venus au fur et à mesure du temps passé.
* Ces commandements ne sont pas ceux que Moïse attribua à Dieu, mais ceux de la #sadhana.
25. Du temps du buddha Gautama Siddhartha, les commandements étaient le Dharma. Du temps de « krishna », le buddha oublié, ces commandements étaient la « #Connaissance ». #LaoTseu, pour nommer ses commandements, la sadhana de sa voie, disait : « tao ».
26. Le mot : « Tao », en ancien chinois, celui que parlait Lao-Tseu, signifie : « #LaVoie ». Il désigne deux choses : le chemin et le but. Le chemin, c'est la voie spirituelle, le dharma du Bouddha et la « connaissance » de Krishna. Le but, c'est le Tout, incréé et créateur de tout.
27. Pour Lao-Tseu, le chemin était en même temps le but. Dans ma première version du #TaoTeKing, j’ai écrit « tao », avec un « t » minuscule, quand il désignait la voie, le chemin, et « Tao », avec un « T » majuscule, le but, quand il désignait l’infini, le Tout éternel. Dans la nouvelle version, j’ai remplacé le mot Tao par des mots qui veulent dire la même chose.
28. Dans ces mystiques, le péché, la faute, c’est de ne pas suivre les préceptes, les angas de la sadhana, du Dharma. Vous voyez, il n’y a là rien de moral. La #spiritualite n’est pas une morale, mais une pratique.
29. Il est possible de suivre l’enseignement de Jésus aujourd’hui, à condition de le connaître. Ce n’est pas en lisant les réécritures des Évangiles que vous pourrez connaître la mystique profonde de Jésus. Je vous propose une version des Évangiles, la plus honnête possible, qui tend à le donner à lire. (ici)
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Jesus and Sin
1. The #Gospels and the Christian religion speak of "sin". Religious authorities describe what sin is, the types of #sin and their degrees of severity, as well as their consequences for the future of the #soul.
2. Have you ever wondered what the word "sin" really means? The Gospels are supposed to record the words of Jesus, but did Jesus speak Latin, French or English?
3. In truth, Jesus spoke popular Aramaic. Hebrew, Latin and Greek, since Alexander the Great, were the administrative and religious languages of the Pharisees and Sadducees of Palestine at the time of Jesus, but he spoke Aramaic.
4. Jesus was not called Jesus. He had an Aramaic first name to which the words "son of Joseph" were added. Jesus' first name was "Yeshua". The word "Christ" was not his name, but a qualifier from the Hebrew "messiah", meaning "a person consecrated by an anointing from #God".
5. Jesus called himself "#Yeshua, son of Joseph".
6. What is an "anointing"? An anointing is a ceremonial blessing consecrating a #religious authority. Christ was so named because he would have been blessed by #God to speak in his name.
7. To "speak in his name" does not mean "to speak in God's name", in his place, but to speak in God (within). To speak "in his name" meant that Jesus, when he spoke, gave "satsang", i.e. he spoke in consciousness of God's name; the #HolyName*.
* This Holy Name is not a word, a word that can be written or said. It is his "virtue", that is, his property, just as the property of fire is to burn, that of water to wet. This "Holy-Name", this "virtue of God", is present in everything.
8. The Jesus Christ, son of God, one of the "angas" of the Trinity, along with the Father and the #HolySpirit, never existed. The one who did exist was Yeshua, son of Joseph.
9. If the word "Christ" means anointed by God, or blessed by God, the word blessed comes from the Greek "Makarios", which means "happy", "blessed". The word blessed speaks of #awakening, of being made happy by God. Christ therefore means "#awakened", i.e. "buddha".
10. Yeshua, son of Joseph, was therefore the buddha Yeshua who gave satsang to the crowds. It's worth noting that while curious crowds flocked to his satsang or sermons, few followed him.
The Sin
11. Let's get back to our sins: "sin" is a word derived from Latin, but Jesus, or Yeshua, didn't speak Latin, but Aramaic. The word sin was borrowed from Hebrew and Aramaic and meant: "to miss the mark" and "to fail in one's duties", "to go astray", "to turn away", "to distance oneself from God". That says it all!
12. What is "going astray", being far from God? For us, it's clear; it means forgetting the Holy-Name.
13. The sins listed by the Church were not the concern of Buddha Yeshua, son of Joseph. Jesus was a #SpiritualMaster, trained by a master of ancient mysticism who originated in India, like the buddha Gautama Siddhartha, Mahavira, Patanjali, whose name has been forgotten and whom the Aryas nicknamed "the black one", or "krishna", in Sanskrit.
Religion
14. Christianity isn't the way of Jesus, it's the religion of the Church Fathers, heir to Judaism. This is not to say that Christianity should be thrown in the garbage, no: Christianity is a beautiful religion that has inspired some of the finest works of art, from architecture to cathedrals, stained-glass windows, painting, music and so on.
15. Christianity is a beautiful religion that has created our most noble civilization and moral values, but it is not the way of Jesus.
16. It's like Buddhism: it's not the way of the Buddha or #Dharma. Buddhism is the religion of Buddhists, of those who have never heard Gautama Siddhartha speak, give satsang.
17. Buddhism is a wonderful religion, with the same merits as #Christianity, mentioned above. Exactly the same can be said of #Taoism.
18. Taoism is not the way of the #Dao, as #LaoTzu taught. Taoism is a religion, a beautiful religion, invented by Taoists, Taoists who didn't hear Lao-tzu give satsang.
19. Mahavira was the twenty-fourth "ford-crosser" or "ford-maker" (#satguru) of the Jains. Since Mahavira's disappearance, Jainism has not been, nor is it today, Mahavira's way.
20. Mahavira was a buddha, an awakened, whose disciples included Gosala and Gautama. Gosala left #Mahavira, to create the #ajivika and Gautama Siddhartha was a Jain monk, according to the reformer of Jainism Mahavira, even one of his main disciples. Jain scriptures speak of this Gautama being Buddha.
22. When this buddha (Mahavira) disappeared, Gautama took over, but many of Mahavira's former disciples did not accept the new buddha. They perpetuated the memory of the twenty-fourth and last "ford-crosser", when Gautama Siddhartha created his "historical channel" Jain sect, or sangha.
23. This "historical" Jain sect or "sangha" became #Buddhism after the Buddha's departure. It's often like this: when the awakened dies, his orphaned disciples create a religion without accepting the new Buddha. The Sikhs did the same after the death of Guru Nanak.
Sin Again
24. Sin is distancing oneself from God, from his commandments*. Jews and Christians have, as commandments, the ten of Moses, plus others that have come down over time.
* These are not the commandments that Moses attributed to God, but those of #sadhana.
25. In the time of Gautama Siddhartha Buddha, the commandments were Dharma. In the time of "krishna", the forgotten buddha, these commandments were "#Knowledge". Lao-Tzu, to name his commandments, the sadhana of his path, said: "#dao".
26. The word "Dao" in ancient Chinese, as spoken by Lao-tzu, means "#ThePath". It designates two things: the way and the goal. The way is the spiritual path, the Buddha's dharma and Krishna's "Knowledge". The goal is the Whole, uncreated and creator of all.
27. For Lao-Tzu, the path was also the goal. In my first version of the Dao-De-Jing, I wrote "dao", with a lower-case "d", when it meant the way, the path, and "Dao", with a capital "D", the goal, when it meant the infinite, eternal Whole. In the new version, I've replaced the word Dao with words that mean the same thing.
28. For these mystics, the sin, the fault, is not to follow the precepts, the angas of sadhana, of Dharma. You see, there's nothing moral about it. #Spirituality is not a morality, but a practice.
29. It is possible to follow the teachings of Jesus today, provided you know them. It's not by reading rewritten versions of the Gospels that you'll get to know the profound mysticism of Jesus. I offer you a version of the Gospels, as honest as possible, which tends to make it easier to read (here).
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