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English below. Ce titre est un peu accrocheur, c'est fait exprès. Jésus a existé, en Judée. Il était un Homme, comme tous les Hommes, ni plus, ni moins et ceux qui en ont fait le fils de Dieu, ou Dieu lui-même, se trompent.

Texte de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, Jésus, la vérité, La voie et l'éveil.
Aucun Homme, depuis les débuts de l'Humanité, n'a fait de miracle ou été un Dieu vivant

 

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

 

 

 

"La vérité sur Jésus", ce titre est un peu accrocheur et c'est fait exprès. Jésus a existé, en Judée, à l'époque du roi Hérode et en Samarie, qui était une province romaine, du temps de l'empereur Auguste. Israël n'existait pas.

 

Avant Rome, il y eut, dans la région, les Perses et les Ptolémées, descendants d'Alexandre le Grand, dont l'empire s'étendait jusqu'aux bords de l'Indus, dans ce qui est devenu le Pakistan. Je souligne que l'origine géographique de La Voie, germe du Yoga originel, est aussi les bords de l’Indus, plus précisément la civilisation harappéenne.

 

On ne connaît que trois ans de la vie de Jésus, du point de vue occidental, le temps relaté par les évangiles. Jésus a vécu trente-trois ans, avant sa rencontre (supposée), avec Jean le baptiste. Pour commencer, Jésus parlait l'araméen et dans cette langue, Jésus se disait « Yeshoua », ou « Yehoshua ». « Christ » n'était pas son nom, mais un qualificatif grec, signifiant l'Oint* (du Seigneur), utilisé dans les écrits chrétiens pour dire que Jésus (ou yeshoua) était le Messie. Le mot messie est dérivé de l'araméen « meshiha » et veut dire : « Oint du Seigneur ».

 

* Oint : ayant reçu une onction. Le mot onction, en théologie, signifie « Action pacifiante de la Grâce ».

 

 

Homme ou Dieu ?

 

 

Jésus était un Homme, comme tous les Hommes, ni plus, ni moins et ceux qui en ont fait le fils de Dieu, ou Dieu lui-même, se trompent, aveuglés par leurs croyances religieuses, leurs dogmes. Jamais aucun être-humain, depuis les débuts de l'Humanité, n'a été autre chose qu'un Homme. Il faut tout de même dire qu'il était un éveillé, pas dans le sens que l'on donne aujourd'hui à ce mot, dans le sens de "Buddha".

 

Marie et Joseph ont eu d'autres enfants que Jésus ; Jacques, surnommé « Le juste », Joseph (Joset), Jude et Simon. Ils eurent aussi deux filles, mais leurs prénoms sont inconnus. Il avait aussi des cousins, dont un prénommé Jean et des cousines. À l'époque, l'âge de la majorité était douze ans. Je vous laisse imaginer le temps que Jésus a eu, jusqu'à trente ans et sa rencontre, vraie ou imaginée, avec Jean le Baptiste, pour voyager et apprendre.

 

Les chrétiens n'ont pas été les seuls à transformer un Homme en Dieu : les Indiens (des Indes) ont fait la même chose avec tous les éveillés ayant marqué l'histoire spirituelle de leur pays : le buddha (éveillé) Gautama, du clan des sakyas, est considéré, par les hindouistes, comme un avatar (une incarnation) de Vishnou, un des trois aspects du Dieu suprême Brahman*.

 

*Les deux autres aspects de ce Dieu suprême sont « Brahma » et « Shiva ». Mais, le buddha Gautama ne s'est jamais prétendu autre chose qu'un Homme ordinaire.

 

Les hindouistes ont fait mieux encore : ils ont effacé la mémoire d'un homme, qui était un buddha (éveillé) et qui enseigna La Voie de la Libération. Son nom a été ainsi oublié. Les aryas, qui étaient des blancs originaires de la Bactriane et des plateaux de la Perse, avaient surnommé ce maître éveillé, à la peau sombre, natif des Indes ; « krishna ». Ce mot sanskrit était l'équivalent de « nègre ».

 

Ce maître indien, à la peau sombre, a laissé des traces de son enseignement dans un livre, « Le chant de l'éveillé », ou « Bhagavad-Gîtâ », que les hindouistes ont réécrit pour le faire entrer dans une de leurs écritures, le « Mahabharata ». Ils ont fait de ce maître un autre avatar de Dieu, voir Dieu lui-même, pour les shivaïtes.

 

 

Le fils de l'Homme,

éveillé

 

 

Jésus, comme Gautama, ne s'est jamais prétendu autre chose qu'un Homme ordinaire. Il se faisait appeler « Fils de l'Homme » ou « Bar nasha », en araméen. Ce mot signifie : « Être-humain » ou « Homme ». Il était utilisé pour désigner une personne lambda. Jésus interdisait à ses suivants, apôtres et disciples, de l'appeler « fils de Dieu ». Le buddha Gautama faisait pareil. L'affirmation que Jésus était « fils de Dieu » est tardive et une pure invention des premiers prélats chrétiens*.

 

* « Jésus Christ, fils de Dieu », par Albert Dondeyne, Jean Mousson, Antoine Vergote, Michel Renaud et Adolphe Gesché, Presses de L'Université Saint-Louis, Bruxelles.

 

Jésus était donc un Homme, comme tout le monde, à ceci près qu'il était un éveillé. Quand je parle d'éveillé, je ne veux pas dire comme les complotistes qui pensent être les seuls à connaître la vérité et considèrent la majorité des gens comme des aveugles et des moutons.

 

Quand je parle d'éveillés, je ne parle pas des wokes, sensibles aux souffrances des minorités et des animaux, qui luttent pour plus d'empathie et d'inclusion, souvent avec une véhémence qui les aveugle, au risque de détruire les bases même de leur identité humaine et d'armer la main de personnes mal intentionnées, qui veulent leur disparition.

 

Jésus avait voyagé, dans sa jeunesse. L'empire voisin de son pays (La perse) s'étendait des frontières de l'empire proche-orientale romain, Turquie actuelle comprise, Syrie, Irak, Iran, jusqu'aux rives de l'Indus, dans ce qui est, aujourd'hui, le Pakistan. Il avait utilisé les nombreuses caravanes de la route de la soie.

 

Dans ce pays, au nord, dans ce que l'on connait aujourd'hui comme le Cachemire, Jésus rencontra un éveillé qui l'initia à la mystique, source de tous les yogas mystiques, ancêtre du védisme, après les ajouts des spiritualités Aryas. C'est cette mystique qu'il enseigna, ayant connu l'éveil, quand il fut revenu, à trente ans, dans son pays d'origine.

 

Un éveillé, dans le sens mystique du mot, est un buddha, ou budha. L'éveil est le fait d'avoir conscience de l'Unité, de pouvoir se connecter à cette Unité avec facilité et de discerner, infailliblement, ce qui vient de la vérité, l'Unité et ce qui vient de l'illusion. L'éveil est provoqué par un samadhi* particulièrement profond ; le « nirvikalpa-samadhi ».

 

*Samadhi : état de parfaite conscience de la béatitude (satçitananda). Le samadhi désigne aussi un stade de la méditation profonde, venant après « Prànàyàma », qui est le fait de devenir conscient de la respiration. "Patanjali n'a jamais parlé de contrôle de la respiration." (Wikipédia). Après ce stade de conscience du souffle, vient « pratyàhàra », stade où le méditant peut distinguer l'objet de sa perception de cet objet. Ici, le mot « objet » parle de l'objet de la méditation, par exemple, la respiration, la lumière intérieure, les sons intérieurs ou Nada, etc. Ensuite viens "Dhyàna", la méditation profonde, quand rien ne vient troubler la concentration, puis samadhi. Il existe plusieurs degrés de profondeur du samadhi, jusqu'au plus profond, le « nirvikalpa-samadhi ». L'éveil est provoqué par ce samadhi, quand la conscience se fond dans l'Unité.

 

Sans ce passage par ce samadhi, pas d'éveil possible. Beaucoup de croyants confondent l'éveil et la Libération (du cycle des incarnations) et disent qu'un éveillé n'a plus d'égo. C'est une erreur ; l'ego est ce qui permet à l'âme d'avoir conscience d'elle-même, d'être une âme incarnée, individuelle. L'ego reste jusqu'à la mort. Ce que les gens nomment « ego » est, en fait, le « faux-ego* ».

 

*Faux-ego : le faux-ego est ce que la plupart des gens nomment l'ego. On peut apparenter le faux-ego à la vanité. Le faux-ego est le fruit de l'ignorance, de l'aveuglement, quand la conscience s'identifie au mental, aux émotions, au corps, à la personnalité, aux connaissances apprises. Le faux-ego est le résultat de l'ignorance. L'ignorance de quoi ? Du Véda. Le Véda dont il s'agit ici ne désigne pas l'ensemble de textes sacrés, mais peut se traduire par « connaissance ». Cette connaissance est non apprise, révélée par l'expérience de la conscience de l'Unité. Le maître oublié, que les aryas ont surnommé krishna (le noir ou nègre), a parlé du faux-ego dans « Le chant de l'éveillé » ou « Bhagavad-Gîtâ » : « Celui que les plaisirs matériels n’attirent plus, qui n’est plus esclave de ses désirs, qui a rejeté tout esprit de possession et qui s’est libéré du faux-ego, peut seul connaître la paix parfaite. Celui qui, au moment de sa mort, retrouve le chemin de l'Unité, celui-là entrera au Royaume. » ( ''Le chant de l'éveillé'' 1.17 ou la ''Bhagavad-Gîtâ'', 2:71/72)

 

 

Paroles d'évangiles

 

 

Jésus a vécu, avant l'âge de trente-trois ans et les débuts de l'épisode de sa vie relaté par les évangiles et tout ce que racontent les évangiles n'est pas à prendre comme paroles d'évangiles. Les quatre évangiles canoniques ont été rédigés dans une forme littéraire très à la mode à l'époque : la « vita ».

 

Cette forme de narration mélangeait le vrai et le faux, le symbolique. C'était comme une « chanson de geste », comme le Mahabharata indien et les miracles, la crucifixion ont été ajoutés au récit de la vie de Jésus après coup, pour plaire aux gens de l'époque. Par exemple, l'épisode de la crucifixion a été inspiré par le mythe d'Orphée.

 

La famille de Jésus, sa mère et ses frères, surtout Jacques, juif très pieux, n'adhérait pas à sa mystique, qui s'éloignait trop, à son goût, des valeurs juives. Quand ils cherchaient à le sermonner, à ce propos, et qu'ils demandaient à le voir, alors qu'il donnait satsang à la foule, il répondait : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. » (Luc 8, 19-21)

 

Jésus a vécu longtemps après la fin du récit évangélique. Pour éviter d'être tué par les Romains, il s'est réfugié dans l'empire perse, qui allait de la Syrie jusqu'au Pakistan actuels, aux rives de l'Indus, en passant par l'Irak et l'Iran. Des livres de l'époque, écrits par des habitants de ces contrées, relatent le passage de Jésus. Un texte parle de ça avec plus de détails, ici. Il est mort à plus de cent ans, au Cachemire. Il existe, encore aujourd'hui, une tombe qui serait celle de Jésus, au Pakistan.

 

 

Fiabilité des évangiles

 

 

Ne prenez pas les évangiles pour argent comptant. « De nombreux évangiles ont circulé, pendant les premiers siècles du christianisme. » (Wikipédia). Seulement quatre évangiles sont reconnus par l'église : L'évangile selon Matthieu, Marc, Luc et Jean. Deux ont été rédigés par des apôtres, ceux de Matthieu et de Jean. Marc était un disciple de Pierre (Siméon Bar-Yohah ou « Simon, fils de Jonas »). Luc était un disciple de Paul (de tarse ou saul). Paul, un citoyen Romain, n'a pas connu Jésus.

 

Aux débuts de la communauté chrétienne, deux "écoles" se disputaient l'héritage de Jésus : une, dirigée par la famille de Jésus, avec Jacques et Marie à sa tête et une autre, celle de ses disciples, dirigée par Pierre et d'autres apôtres. Ces deux écoles tenaient des propos différents.

 

Pour en revenir aux évangiles, ce qui est étrange, pour celui selon Matthieu (qui a connu Jésus), c'est que les chercheurs le considèrent comme ultérieur (après) aux épîtres de Paul, écrites entre 50 et 65 de notre ère. On a vu que Paul n'avait pas connu Jésus. Ces mêmes chercheurs considèrent même l'évangile selon « Matthieu », comme ultérieure à celui de Marc. De plus, on a vu que Marc, disciple de « Pierre », n'avait pas connu Jésus.

 

Les recherches actuelles considèrent que l'évangile selon Matthieu a été rédigé à partir de deux sources différentes ; l'évangile selon Marc et un recueil de paroles de Jésus, la « source Q ». Il ne resterait plus, comme évangile rédigé par un apôtre de Jésus, que celui de Jean.

 

La plupart des historiens réfutent l'hypothèse de Jean, comme rédacteur de cet évangile. Ils sont d'accord pour dire que les rédacteurs de l'évangile, selon jean, seraient les membres d'une « communauté johannique », à la fin du premier siècle. Donc, aucun des quatre évangiles n'a été rédigé par quelqu'un qui aurait connu Jésus.

 

Pourquoi est-ce important qu'un évangile ait été rédigé par une personne ayant connu Jésus ? En fait, c'est plus que ça : un évangile devrait avoir été rédigé par un disciple de Jésus. Tous ceux qui ont rencontré Jésus n'étaient pas de ses disciples et même ses apôtres n'étaient pas tous ses disciples. Qu'est-ce que c'est, être disciple de Jésus ? C'est avoir reçu son baptême « dans l'Esprit-Saint et dans le feu.* ».

 

*« Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. » (évangile selon Luc, 3 : 16)

 

Ce baptême est une initiation, une révélation que seul un maître éveillé, un buddha peut donner. Baptiser d'eau, aujourd’hui les prêtres et pasteurs chrétiens le font, mais ils n'administrent pas le baptême que Jésus administrait. Il a été mentionné que Luc n'avait pas connu Jésus, qu'il était un disciple de Paul, qui n'avait pas non plus connu Jésus. Même la rencontre entre Jésus et Jean le Baptiste est remise en cause par les historiens, les exégètes et les mandéens (disciples de Jean le Baptiste).

 

Il existe un évangile qui serait plus près de la vérité historique et spirituelle, l'évangile selon Jésus. Vous pouvez le lire, le télécharger (en PDF), ici.

 

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e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

Le blog des satsang

 

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The truth about Jesus

 

 

"The truth about Jesus", this title is a bit catchy and it is done on purpose. Jesus existed in Judea during the time of King Herod and in Samaria, which was a Roman province in the time of Emperor Augustus. Israel did not exist.

 

Before Rome, there were in the region the Persians and Ptolemies, descendants of Alexander the Great, whose empire extended to the shores of the Indus, in what became Pakistan. I emphasize that the geographical origin of The Path, germ of the original Yoga, is also the edges of the Indus, more precisely the Harappean civilization.

 

We know only three years of the life of Jesus, from the Western point of view, the time related by the Gospels. Jesus lived thirty-three years before his (supposed) meeting with John the Baptist. To begin with, Jesus spoke Aramaic and in this language, Jesus called himself “Yeshua”, or “Yehoshua”. “Christ” was not his name, but a Greek qualifier, meaning the Anointed* (of the Lord), used in Christian writings to say that Jesus (or yeshua) was the Messiah. The word messiah is derived from the Aramaic word “meshiha” and means “anointed by the Lord”.

 

* Anointed: having received an anointing. The word anointing in theology means "the pacifying action of Grace".

 

 

Man or God?

 

 

Jesus was a Man, like all Men, no more, no less and those who made him the son of God, or God himself, are mistaken, blinded by their religious beliefs, their dogmas. No human being since the beginnings of humanity has ever been anything but a Man. It must nevertheless be said that he was an awakened, not in the sense that we give to this word today, in the sense of "Buddha".

 

Mary and Joseph had children other than Jesus; Jacques, nicknamed «the righteous», Joseph (Joset), Jude and Simon. They also had two daughters, but their names are unknown. He also had cousins, one named Jean and cousins. At the time, the age of majority was twelve. I let you imagine the time that Jesus had, up to thirty years and his encounter, true or imagined, with John the Baptist, to travel and learn.

 

Christians have not been the only ones to transform a Man into God: the Indians (of India) have done the same with all the awakened persons who have marked the spiritual history of their country: the (awakened) Gautama Buddha, of the sakya clan, is considered by the Hindus, as an avatar (incarnation) of Vishnu, one of the three aspects of the supreme God Brahman*.

 

*The other two aspects of this supreme God are “Brahma” and “Shiva”. But the Gautama Buddha never claimed anything other than an ordinary Man.

 

The Hindus did even better: they erased the memory of a man, who was a (awakened) Buddha and taught The Path of Liberation. His name was thus forgotten. The aryas, who were white natives of the Bactria and the plateaus of Persia, had nicknamed this awakened master, with dark skin, native to India; “krishna”. That Sanskrit word was the equivalent of “Negro”.

 

This dark-skinned Indian master left traces of his teaching in a book, “The Song of the Awakened,” or “Bhagavad-Gita,” which the Hindus rewrote into one of their scriptures, the “Mahabharata.” They made this master another avatar of God, to see God himself, for the Shivaites.

 

 

The son of man,

awake

 

 

Jesus, like Gautama, never claimed anything other than an ordinary Man. He called himself “Son of Man” or “Bar nasha” in Aramaic. This word means "human being" or "man." It was used to designate an ordinary person. Jesus forbade his followers, apostles and disciples, to call him “sons of God”. The Gautama Buddha did the same. The assertion that Jesus was “son of God” is late and a pure invention of the first Christian prelates*.

 

* “Jesus Christ, son of God”, by Albert Dondeyne, Jean Mousson, Antoine Vergote, Michel Renaud and Adolphe Gesché, Presses de l’Université Saint-Louis, Brussels.

 

Jesus was therefore a Man, like everyone else, except that he was an awakened one. When I speak of the awakened, I do not mean like the conspirators who think they are the only ones who know the truth and consider the majority of people as blind and sheep.

 

When I speak of awakened persons, I do not speak of awakenings, sensitive to the suffering of minorities and animals, who struggle for more empathy and inclusion, often with a vehemence that blinds them, at the risk of destroying the very foundations of their human identity and arming the hand of evil-intentioned people who want their disappearance.

 

Jesus had travelled in his youth. The neighbouring empire of his country (Persia) extended from the borders of the Roman Near Eastern Empire, including present-day Turkey, Syria, Iraq, Iran, to the shores of the Indus, in what is now Pakistan. He had used the many caravans of the Silk Road.

 

In this country, in the north, in what is known today as Kashmir, Jesus met an awakened who initiated him into mysticism, the source of all the mystical yogas, the ancestor of Vedism, after the additions of the Aryas spiritualities. It was this mysticism that he taught, having experienced awakening, when he returned to his country of origin at the age of thirty.

 

An awakened, in the mystical sense of the word, is a buddha, or budha. Awakening is the fact of being aware of Unity, of being able to connect to this Unity with ease and to discern, infallibly, what comes from truth, Unity and what comes from illusion. Awakening is caused by a particularly deep samadhi*; The « nirvikalpa-samadhi ».

 

*Samadhi: state of perfect awareness of bliss (satçitananda). Samadhi also refers to a stage of deep meditation, coming after “Prànàyàma”, which is becoming conscious of breathing. Patanjali never spoke of breath control." (Wikipedia). After this stage of breath consciousness, comes «pratyàhàra», a stage where the meditator can distinguish the object from his perception of this object. Here the word "object" speaks of the object of meditation, for example, breathing, inner light, inner sounds or Nada, etc. Then come "Dhyàna", deep meditation, when nothing disturbs the concentration, then samadhi. There are several degrees of depth of samadhi, down to the deepest, the «nirvikalpa-samadhi». Awakening is brought about by this samadhi, when consciousness merges into Oneness.

 

Without this passage through this samadhi, no awakening is possible. Many believers confuse awakening and liberation (from the cycle of incarnations) and say that an awakened person no longer has an ego. This is a mistake; ego is what allows the soul to be self-aware, to be an incarnate, individual soul. The ego remains until death. What people call “ego” is, in fact, the “false ego*”.

 

*False ego: False ego is what most people call ego. False ego can be likened to vanity. The false ego is the fruit of ignorance, of blindness, when the consciousness identifies itself with the mind, emotions, body, personality, knowledge learned. The false ego is the result of ignorance. The ignorance of what? Du Véda. The Veda in question here does not refer to the set of sacred texts, but can be translated as «knowledge». This knowledge is not learned, revealed by the experience of Unity consciousness. The forgotten master, whom the aryas have nicknamed krishna (black or negro), spoke of the false ego in “The Song of the Awakened” or “Bhagavad-Gita”: He who is no longer a slave to his desires, who has rejected every spirit of possession and who has freed himself from the false ego, alone can know perfect peace. He who, at the time of his death, finds the way of Unity, that one will enter the Kingdom." ('The Song of the Awakened', 1.17 or the 'Bhagavad-Gita', 2:71/72)

 

 

Gospels

 

 

Jesus lived, before the age of thirty-three and the beginnings of the episode of his life recounted by the gospels and all that the gospels tell is not to be taken as the words of the gospels. The four canonical gospels were written in a very fashionable literary form at the time: the «vita».

 

This form of narration mixed the true and the false, the symbolic. It was like a «song of gesture», like the Indian Mahabharata and miracles, the crucifixion were added to the account of Jesus' life after the fact, to please the people of the time. For example, the episode of the crucifixion was inspired by the myth of Orpheus.

 

The family of Jesus, his mother and brothers, especially James, a very pious Jew, did not adhere to his mysticism, which was too far from Jewish values for his taste. When they tried to lecture him about this and asked to see him, while he was giving satsang to the crowd, he replied, “My mother and brothers are those who hear God’s word and put it into practice.” » (Luke 8:21)

 

Jesus lived long after the end of the Gospel account. To avoid being killed by the Romans, he took refuge in the Persian empire, which went from Syria to present-day Pakistan, to the shores of the Indus, to Iraq and Iran. Books of the time, written by inhabitants of these lands, recount the passage of Jesus. A text talks about this in more detail here. He died over a hundred years ago in Kashmir. There is, even today, a tomb that would be that of Jesus, in Pakistan.

 

 

Reliability of the Gospels

 

 

Don’t take the Gospels at face value. “Many Gospels have been circulated during the first centuries of Christianity.” (Wikipedia). Only four gospels are recognized by the church: the gospel according to Matthew, Mark, Luke and John. Two were written by apostles, those of Matthew and John. Mark was a disciple of Peter (Simeon Bar-Yohah or «Simon, son of Jonah»). Luke was a disciple of Paul (tarsus or saul). Paul, a Roman citizen, did not know Jesus.

 

In the early days of the Christian community, two "schools" contended for Jesus' inheritance: one, led by the family of Jesus, with James and Mary at its head, and another, that of his disciples, led by Peter and other apostles. These two schools spoke differently.

 

Going back to the Gospels, what is strange for Matthew (who knew Jesus) is that the scholars consider him to be subsequent (after) to the Epistles of Paul, written between 50 and 65 AD. We saw that Paul did not know Jesus. These same scholars even consider the Gospel according to «Matthew», as subsequent to that of Mark. Moreover, we saw that Mark, a disciple of «Peter», had not known Jesus.

 

Current research considers that the Gospel of Matthew was written from two different sources; the Gospel according to Mark and a collection of Jesus' words, the "source Q". It would no longer remain, as a gospel written by an apostle of Jesus, that of John.

 

Most historians refute John’s hypothesis, as editor of this gospel. They agree that the writers of the gospel, according to John, would be members of a “Johannine community” at the end of the first century. So none of the four Gospels were written by anyone who would have known Jesus.

 

Why is it important that a gospel was written by someone who knew Jesus? In fact, it is more than that: a gospel should have been written by a disciple of Jesus. All those who met Jesus were not of His disciples and even His apostles were not all His disciples. What is it, being a disciple of Jesus? It is to have received His baptism "in the Holy Spirit and in fire.*"

 

*"Then John said to everyone, "I baptize you with water. But one who is more powerful than I will come, the straps of whose sandals I am not worthy to untie. He will baptize you with the Holy Spirit and fire." (Gospel according to Luke 3:16)

 

This baptism is an initiation, a revelation that only an awakened master, a buddha can give. Baptizing with water, today Christian priests and pastors do so, but they do not administer the baptism that Jesus administered. It was mentioned that Luke had not known Jesus, that he was a disciple of Paul, who had not known Jesus either. Even the meeting between Jesus and John the Baptist is questioned by historians, exegetes and Mandaeans (disciples of John the Baptist).

 

 

 

 

 

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The satsang blog

 

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Tag(s) : #spiritualité, #lavoie, #Jésus, #vérité, #religion, #évangiles, #HansYoganand
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