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Beaucoup de religions ont comme origine l'enseignement d'un homme, un éveillé qui initiait ceux qui le lui demandaient. Un petit rappel de ce qu'est un éveillé, comme compris en spiritualité : « Un éveillé est une personne qui a atteint l'éveil, par la pratique de la méditation profonde ».

 

 

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

 

Beaucoup de religions ont comme origine l'enseignement d'un homme, un éveillé qui initiait ceux qui le lui demandaient. Un petit rappel de ce qu'est un éveillé, comme compris en spiritualité : « Un éveillé est une personne qui a atteint l'éveil, par la pratique de la méditation profonde ». Il reste à expliquer ce que sont la spiritualité vraie, la méditation et l'éveil.

 

 

 

Vraie voie

et maître vivant

 

 

 

La spiritualité vraie, selon La Voie, est une pratique (sadhana) enseignée et supervisée par un maître éveillé vivant. Sur La Voie, la sadhana est nommée l'agya et le maître vivant est Sri Hans Yoganand ji, en ce moment. Le mot « spiritualité » n'est pas déposé. Il est utilisé pour parler de toutes sortes de choses, de l'ésotérisme à l'hermétisme, en passant par l'occultisme, le paranormal, la magie « blanche », les pouvoirs extra-sensoriels, etc. C'est pourquoi il est ajouté « vraie » au mot « spiritualité ».

 

 

Des chercheurs de vérité disent suivre les enseignements d'un maître authentique. Quand on leur demande qui est ce maître, ils répondent Krishnamurti, Patanjali, Sri Aurobindo, Jésus, bouddha, etc. Comment peuvent-ils suivre les enseignements d'une personne disparue ? Par les écrits qu'il aurait laissés ? Rares sont les maîtres qui ont rédigé des guides de pratique et une écriture ne peut pas corriger les erreurs d'un disciple. La parole, l'enseignement doivent être vivants. Nous reverrons, sûrement, cet aspect de la spiritualité plus loin.

 

 

 

La méditation

 

 

 

La méditation est une pratique visant à « lisser » les fluctuations mentales, afin d'arriver à la conscience de l'Unité. Elle se pratique grâce à des techniques particulières. Ces techniques donnent au méditant, un « objet » de méditation, une « cible » sur laquelle concentrer son attention ou « conscience ». Les techniques de méditation doivent toujours être enseignées par un maître qui les maîtrise. « Yogà citta-vrtti-nirodhah. La liberté (ou le repos) est l'indifférence aux variations du mental. » (Yogasûtra 1.2)

 

 

Dans certaines pratiques (sadhanas), l'objet de la méditation est un son, par exemple, celui d'un objet, comme un bol en métal (bol tibétain), un fichier mp3, pour les « méditations guidées », un mantra (qui est un mot ou phrase que l'on répète sans cesse), comme le « Ôm », ou « Hamsa » ou autres (Hare Krishna, hare krishna, krishna, Krishna, hare, hare, hare Rama, hare Rama, Rama, Rama, Hare, Hare).

 

 

Ces sons viennent d'instruments, de paroles ou de chants. Il existe des sons « anahata » ou « non-produits » qui peuvent s'entendre en méditation, quand on connaît la technique. Ces sons non-produits (anahata) jouent la musique intérieure ou Nada (voir le Gheranda Samhita, versets 77 à 81). L'objet de la méditation peut aussi être une image, comme un mandala ou la flamme d'une lampe à huile ou à ghee (beurre clarifié). Il peut aussi être la respiration (pranayama) ou les écrits d'un livre sacré lu à haute voix.

 

 

 

L'éveil

 

 

 

Le but de la méditation, comme il a été dit plus haut, est d'atteindre un état de conscience particulier. Cet état de conscience commence par la sérénité, le calme mental et peut aller jusqu'à l'extase, en passant par la paix profonde (dhyàna), ou béatitude. Cette béatitude peut atteindre le samadhi et le nirvikalpa-samadhi. Le samadhi est le nom que l'on donne à l'état de conscience, quand le méditant est dans l'Unité sans que la pensée vienne s’immiscer dans cette contemplation. Le nirvikalpa-samadhi est la parfaite conscience de la béatitude, quand plus rien d'autre, que l'Unité, n'existe. On donne à cet état de conscience le nom de « satçitananda ». Le nirvikalpa-samadhi déclenche l'éveil.

 

 

L'éveil, dont il est question en spiritualité, n'a rien à voir avec celui revendiqué par les wokes, l'éveil aux souffrances d'autrui, l'empathie militante, pas plus que celui des « gilets jaunes » Français, qui dénonçaient le système dominant, conduisant à la paupérisation des classes moyennes, vivant hors des métropoles ou, pour finir, celui des complotistes, qui voient des reptiliens, illuminati, juifs, pédophiles, francs-maçons partout.

 

 

L'éveil de la spiritualité vraie est le « bodhi » des bouddhistes, qui a fait de sri Gautama, seigneur des Aryas, un éveillé (ou bouddha). Cet éveil est provoqué par le nirvikalpa-samadhi, dernier degré de la méditation profonde, quand la conscience se fond dans la lumière intérieure de l'Unité (ou Tao pour les taoïstes), hors des pensées, de l'espace et du temps, comme une goutte d'eau se fond dans l'océan.

 

 

 

But

de la spiritualité

 

 

 

Le but de la spiritualité, n'est pas l'éveil, mais la Libération du cycle des réincarnations (chaînes du samsara). On peut l'atteindre sans passer pas la « case » éveil. Le bouddhisme mélange l'éveil et la Libération. On peut atteindre l'éveil de son vivant. La Libération n'est atteinte qu'après la mort du corps et du mental, qui lui est attaché. Être libéré signifie ne pas se réincarner. Pour ne pas se réincarner il faut d'abord mourir. Les trois moments majeurs de l'existence sont la naissance, l'initiation (ou Révélation) et la mort.

 

 

L'éveil est une espèce d'accident ; il vient sans que l'on sache pourquoi ni comment, au cours d'une méditation particulièrement profonde. Il y a tant de facteurs à conjuguer, pour atteindre le samadhi (sans parler du nirvikalpa-samadhi), qu'il est difficile de s'en attribuer les mérites. Certains de ces facteurs dépendent de nous, comme la « posture-intérieure » et la soif de vérité, la dédication désintéressées, l'humilité, etc. D'autres sont indépendants de notre volonté. On peut atteindre l'éveil après quelques heures de pratique, une fois initié, comme on peut ne jamais l'atteindre.

 

 

Pour atteindre le but de la vie, la Libération, s'il n'est pas nécessaire de passer par l'éveil, la réalisation est incontournable. La réalisation est le fait d'être conscient de l'Unité du lever au coucher. Sur La Voie, nous disons « Être dans le Saint-Nom du lever au coucher ». Mais, la réalisation n'est jamais atteinte une fois pour toutes : on est réalisé tant que l'on reste conscient de l'Unité (ou du Saint-Nom).

 

 

Quand on est captivé par des pensées, des émotions, des actions à en oublier l'Unité (ou le Saint-Nom*), on n'est plus réalisé… On redevient réalisé quand on revient à la conscience de l'Unité (ou Saint-Nom). Aussi, est-ce pour ça que l'on sait, que l'on a atteint la réalisation, à la toute fin de sa vie, mais à ce moment-là on a autre chose en vue que la satisfaction de la réalisation : on meurt et l'on est face à un choix, le chemin de la réincarnation ou celui de la Libération ?

 

*Saint-Nom : Parole (logos), Verbe, Satnam, « vertu-du-Tao ». Force, énergie de vie, émanation de Dieu en même temps que technique de méditation permettant d'en prendre conscience.

*Service : un des quatre piliers de la sadhana de La Voie. C'est le non-agir de Lao-Tseu, le service de krishna, agir en conscience du Saint-Nom.

 

 

 

Différence

spiritualité-religion

 

 

 

La spiritualité vraie n'est pas une religion. Je n'ai rien contre les religions, mais je ne fais que dire une réalité. Quelle est la différence entre une spiritualité (vraie) et une religion ? La spiritualité est une pratique ou un ensemble de pratiques (sadhana), tandis que la religion, qui peut aussi être un ensemble de pratiques, de rituels, est aussi une doxa, un dogme, des croyances, des mythes, des interdits, des tabous, des obligations. Par exemple, quand on est chrétien, catholique, l'on se doit de croire que Jésus était Homme, fils de Dieu et Dieu lui-même, qu'il était né d'une vierge et qu'il faisait des miracles.

 

 

Un autre exemple ; le bouddhisme : Sri Gautama, le bouddha le plus connu, aurait eu dix pouvoirs surnaturels (jinriki). Les hindouistes qui, je le rappelle, ne sont pas bouddhistes, considèrent bouddha (Gautama) comme le vingt-quatrième des vingt-cinq avatars* de Vishnou. Vishnou est une des trois facettes de la Trimurti*, avec Brahmâ et Shiva. Ces trois « Dieux » sont trois aspects du Dieu suprême, « Brahman ».

 

*Avatar : incarnation d'un Dieu.

*Trimurti : Dans l'hindouisme, triple manifestation de l'Être suprême représenté par Brahma, Vishnou et Shiva.

 

 

Une autre différence entre une spiritualité et une religion : le fait que le maître soit vivant et capable d'initier les disciples et de répondre, en personne, à leurs questions. Par exemple, quand Jésus était vivant, il avait des disciples, très peu. Tous les apôtres, qui n'étaient que douze, n'étaient pas ses disciples. Prenez Paul, par exemple, il n'a jamais rencontré Jésus.

 

 

Être apôtre et disciple sont deux choses différentes. Un disciple a été initié. Il a reçu le baptême « dans l'Esprit-Saint et dans le feu », dont parlait Jean le Baptiste qui, lui, baptisait d'eau, comme le font encore tous les prêtres et pasteurs chrétiens. Un disciple de Jésus pouvait pratiquer sa « prière silencieuse », qui était, en fait, la méditation profonde, la même que celle que pratiquait Sri Gautama, le bouddha historique.

 

 

Quand Jésus est mort, à plus de cent ans au Cachemire, devenu le Pakistan actuel, la religion chrétienne est apparue : quand la parole vivante se tait, la religion apparaît. En vérité, la religion chrétienne est apparue bien avant la mort de Jésus, sans qu'il le sache car, quand il a quitté sa terre natale, pour échapper aux ennemis qui voulaient sa mort, qu'il s'est réfugié dans l'empire perse (qui allait de la Syrie, à l’Irak et une partie des Indes (le Pakistan), ses apôtres* ont commencé à évangéliser. Pendant ce temps, Jésus faisait d'autres disciples en Inde, sous le nom d'Isha ou Yuz Asaf.

 

*Apôtres : envoyés.

 

 

Il existe un évangile, recueil de l'enseignement de Jésus, sans tous les ajouts, plus ou moins tardifs, de l'église, dont les miracles font partie. Vous pouvez le lire et/ou le télécharger ici. Un texte du blog relate la vie de Jésus après l'épisode, réel ou supposé de la croix. Ce texte est ici. Jésus n'était pas chrétien, ni juif. Ses parents étaient juifs, mais la judaïté est une religion, pas une ethnie. Jésus a reçu une éducation juive, mais il s'est vite rendu en Inde, avant de réapparaître en Judée et en Galilée vers ses trente ans.

 

 

 

L'éveillé

 

 

 

Jésus n'était pas le fils de Dieu, pas plus que tout le monde. Il était un éveillé, comme Gautama, le bouddha le plus connu. Il initiait ceux qui le lui demandaient, à la vraie voie, celle qui permet d'aller au Royaume, satçitananda, après avoir tué (en Esprit) le vieil Homme, avec l'innocence et la confiance des petits enfants. Quand il a disparu, son enseignement vivant est devenu une religion et les prêtres, les évêques ont réécrit ses paroles, devenues les évangiles canoniques.

 

 

Ces premiers dignitaires de l'église ont réécrit ses « aventures » dans le style littéraire à la mode, la « Vita ». Ce style, avant d'être la narration de la vie de saints, était celui de récits hagiographiques, mythologiques, légendaires, fantastiques, poétiques où le vrai et l'imaginaire se mélangeaient. Il serait fortement question que la vie de Jésus, celle racontée par les évangiles canoniques, avec la crucifixion, ait été copiée sur celle d'Orphée.

 

 

Gautama aussi était un éveillé, au sixième siècle avant notre ère. Il était un Arya (noble), du clan des Sakyas. Les Aryas n'étaient pas originaires des Indes, ils venaient de la Bactriane* et des plateaux de Perse, l'Iran actuel, anciennement séjour de la civilisation de Jirof. Les peuples autochtones de l'Inde étaient foncés de peau. C'est pour ça que les Aryas les surnommaient les « krishnas » ou les sombres, ce qui équivalait au terme péjoratif « nègre », utilisé pour désigner les Africains noirs à une certaine époque.

 

*Bactriane ou Bactrie : est une région à cheval sur les États actuels d'Afghanistan, du Tadjikistan, et de l'Ouzbékistan, située entre les montagnes de l'Hindou Kouch et le fleuve Amou-Daria. (Wikipédia)

 

 

Gautama n'était pas bouddhiste. Le bouddhisme est apparu après la mort de Gautama. Gautama a atteint l'éveil après un nirvikalpa-samadhi, au cours d'une méditation particulièrement profonde. Il méditait alors sur la lumière intérieure, en utilisant une des techniques que son maître lui avait révélées. Ces techniques Jésus les révélait aussi, au cours de son « baptême dans l'Esprit-Saint et dans le feu ».

 

 

Le maître (ou guru) de Gautama était Mahavira. On dit de Mahavira qu'il était le vingt-quatrième « tirthankara » (fabricant de gué) qui a ravivé ou réformé le jaïnisme. Ce titre ; « tirthankara », correspond à celui de « satguru » ou « Maître-parfait », autrement dit « éveillé » ou « bouddha ». En vérité, Mahavira, après son nirvikalpa-samadhi, n'était plus Jaïn : il enseignait le Veda. Ce nom, « Veda » signifie « connaissance », dans le sens de connaissance non apprise, venue de l'intérieur, après avoir reçu la Révélation et par la pratique. Ce mot « Veda » ne désigne pas, ici, le recueil des écritures sacrées si connu. Mais, après sa mort, quand Gautama est devenu éveillé à son tour, et qu'il a « repris le flambeau », les Jaïns ont considéré que Mahavira avait réformé le jaïnisme.

 

 

Mais, alors, Gautama, le bouddha historique, était Jaïn ? Il était le disciple de son deuxième et dernier maître, Mahavira. Une fois sorti de son nirvikalpa-samadhi, il donna satsang* à ses compagnons disciples de Mahavira, qui étaient cinq, au Parc aux Daims, dans la ville de Varanasi (Bénarès). Ce premier satsang est connu sous le nom de « Dhammacakkappattana sutta ». Quand Jésus parlait aux foules, ou à ses disciples et apôtres, il donnait satsang. On dit, autrement, sermon.

 

*Satsang : « compagnie de la vérité », un des quatre piliers de la sadhana de La Voie (agya) qui consiste à parler sous l'inspiration du Saint-Nom. Seul un éveillé ou un dévot consacré peuvent donner satsang. Beaucoup de gens, qui ne sont ni l'un ni l'autre, disent donner satsang, dans la mesure où ils parlent de spiritualité. Ce mot n'est pas déposé, tout le monde peut dire qu'il donne satsang. Tout le monde peut aussi dire qu'il est un éveillé ; aucun diplôme n'existe.

 

 

Patanjali, un autre éveillé, compilateur du yogasûtra, vers 300 avant notre ère, était un disciple de l'école sàmkhya, fondée par Kapila, vers 550 avant notre ère. Il est intéressant de faire remarquer que Kapila était aussi un maître Jaïne, un tirthankara. Est-ce que Patanjali était, lui aussi, Jaïn ? Les maîtres de La Voie, donc des éveillés, ne sont ni Jaïns, ni bouddhistes, ni hindouistes, ni juifs. Même si un éveillé a atteint l'éveil en étant un Jaïn, par exemple, une fois éveillé, il n'est plus Jaïn, il est le maître de la vraie voie. C'est la différence entre la religion (le Jaïnisme en ce cas) et la spiritualité.

 

 

 

La Bhagavad-Gîtâ

 

 

 

Krishna était aussi un maître de La Voie. En réalité, krishna n'est pas un nom. En revanche, c'est un mot, un adjectif qui signifie « sombre » ou « bleu-noir ». Les aryas (aryens), qui étaient blancs de peau, désignaient ainsi toute personne autochtone, à la peau foncée. Personne ne connaît le nom du maître parfait (éveillé) qui a inspiré « Le chant de l'éveillé » ou Bhagavad-Gîtâ. Les hindouistes ont récupéré l'enseignement de ce maître, qu'ils avaient surnommé « krishna » et l'ont incorporé dans un de leurs livres, le « Mahabharata ». Ce livre était une sorte de « chanson de geste », l'histoire de la grande guerre des Bhàratas. Les enfants, en Inde, lisent des bandes dessinées qui racontent des épisodes de cette histoire.

 

 

Les hindouistes ont un peu remanié le livre des enseignements de ce maître oublié, surnommé krishna, pour qu'il s'insère dans leur livre, en inventant deux chapitres, le premier et le onzième. Le chapitre premier est la généalogie et la présentation des personnages du Mahabharata et le chapitre onze, est une suite de louanges à Dieu. Les hindouistes, vers le premier siècle avant notre ère, ont récupéré ce livre et ils l'ont réécrit, de façon à ce qu'il entre dans le « Mahâbhârata ». Ils en ont fait une sorte de dialogue entre un personnage célèbre du Mahabharata, Arjuna et Dieu ou l'avatar de Vishnou (encore lui !) qu'est krishna, pour les hindouistes.

 

 

Certains traduisent le mot « Bhagavad-Gîtâ » par : « Le chant du bienheureux », mais le mot bienheureux désigne, dans ce contexte, un éveillé. La Bhagavad-Gîtâ daterait d'une époque comprise entre le cinquième et le premier siècle avant notre ère et elle serait, à l'origine, une Upanishad, c'est-à-dire un ensemble d'écrits considérés comme sacré.

 

 

Elle aurait été la « Bhagavadgîtopanishad ». Le mot sanskrit « Upanishad » signifie « Venir s'asseoir respectueusement aux pieds du maître pour écouter son enseignement », ce qui correspond à « aller au satsang ». Dans « Le chant de l'éveillé » (Bhagavad-Gîtâ), il est très souvent question de « connaissance ». Ce mot, dans le contexte de ce livre, désigne deux choses : la révélation de la vérité, la parfaite conscience de la béatitude (satçitananda) et la pratique spirituelle en elle-même, la sadhana. On dénombre plus de cent Upanishad. Les Upanishad majeures sont les plus anciennes, on les pense écrites entre huit-cent et cinq-cent ans avant notre ère.

 

 

Le maître, l'éveillé ayant inspiré l'enseignement délivré par la Bhagavad-Gîtâ a disparu des mémoires. Les hindouistes ont déifié ce maître-éveillé. Ils en ont fait un avatar de Vishnou, un des trois Dieux de leur Trimurti, avec Shiva et Brahmà, afin de le faire entrer dans l'hindouisme. D'autres en ont fait le Dieu suprême. C'est comme pour sri Gautama, le bouddha (éveillé) le plus connu, qui vécu vers le sixième siècle avant notre ère, que l'on a aussi déifié. Vous pouvez lire le véritable texte du « Chant de l'éveillé », ici.

 

 

 

Lao-tseu

 

 

 

Un autre maître parfait, éveillé, enseignant la « connaissance » (La Voie), était Lao-Tseu, de son vrai non Li Er. Ce Chinois, contemporain de Confucius, vers le milieu du sixième siècle avant notre ère, a passé du temps en Inde, dans une région qui fait maintenant partie du Pakistan. À l'époque, la région en question se nommait « Rechna Doab ». Lao-Tseu aurait été initié par Kapila ou son successeur, Isvarakrishna. Quand vous lisez une bonne traduction du Tao-Te-King, vous retrouvez les enseignements du livre de l'éveillé (Bhagavad-Gîtâ), de « krishna » et du Yogasûtra, de Patanjali. Vous pouvez trouver une bonne traduction ici.

 

 

Ce séjour de Lao-Tseu n'est mentionné nulle part. Dans sa biographie, il est simplement question d'un long voyage vers le nord-ouest de la Chine. Dans cette région se trouvent des passages, à travers les montagnes, qui mènent au Pakistan. Le seul endroit du monde où Lao-tseu a pu recevoir les enseignements et l'initiation qui lui ont permis de formuler un enseignement, comme celui du Tao-Te-King, était le sous-continent indien et plus particulièrement la région du Cachemire.

 

 

Dans cette région vivaient les héritiers des Harappéens, civilisation disparue, tout du moins leurs grandes villes (Mohenjo-Daro, Harappa, Lothal, Mehrgarh) vers 1700 avant notre ère. Les seules personnes qui étaient à même de lui donner cet enseignement et de l'initier, étaient les maîtres de La Voie. D'ailleurs, savez-vous comment « La Voie » se dit en chinois ancien, langue de Lao-Tseu, à l'époque ? Tao ! Incroyable non ? Tao signifie La Voie.

 

 

 

Bouddha Gautama

 

 

 

Si Lao-Tseu ne pouvait pas être taoïste, qu'était-il ? S'il a été initié par Kapila, ou son successeur, il pouvait être un disciple de l'école Sàmkhya. Le moine bouddhiste Buddhaghosa (la voix de l'éveillé), qui a vécu vers le cinquième siècle, affirme que les Shakyas (clan de Gautama) auraient rencontré Kapila et construit la ville de Kapilavastu (au Népal, actuel), ainsi nommée en son honneur. Cette ville était la capitale du clan de bouddha (les Shakyas ou Sakyas). C'est là que se trouvait le palais du père de bouddha Gautama, le roi Suddhodana. Gautama y aurait vécu jusqu'à l'âge de 29 ans. Bouddha serait né vers 563 avant notre ère.

 

 

L'histoire que l'on raconte, à propos de Gautama, qui a été prise comme trame des films sur sa vie, ressemble à un copié-collé de la vie de son dernier maître, Mahavira, comme le mythe d'Orphée ressemble à l'histoire biblique de Jésus. Ses paroles, c'est-à-dire ses satsang, « véhicule » de son enseignement, ont été transmises de bouche-à-oreilles, apprises par cœur, durant à peu près 450 ans. Elles ont été mises par écrit seulement à ce moment-là et encore ; sur des supports en fibres végétales.

 

 

Avec le climat du nord de l'Inde, ces écritures, les suttas du canon Pàli, ont toutes été détruites. Aucune copie antérieure au 18ᵉ siècle n'a été retrouvée. « Les fragments de textes bouddhiques les plus anciens connus à ce jour, un Abhidhamma sarvastivadin sur écorce de bouleau, datent des deux premiers siècles de notre ère et proviendraient du Gandhara, où ils auraient été conservés dans des jarres de terre. » (Wikipédia) Si vous voulez lire deux suttas très proche des paroles de Gautama, le bouddha, c'est ici.

 

 

Vous voyez, aucun éveillé n'était un avatar de Dieu, ni n'avait de pouvoirs supranormaux, à part celui de discerner infailliblement la vérité et la non-vérité et de s'effacer pour méditer et donner satsang. Un être-humain est un être-humain et un éveillé, dans le sens spirituel du mot, est un être-humain, ni plus, ni moins. Il est pourtant capable de donner la Révélation qui permet d'aller sur la vraie voie et le satsang qui véhicule son enseignement. Le satsang est un des quatre piliers de la sadhana de La Voie, l'agya.

 

 

 

 

 

 

e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

Le blog des satsang

 

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