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English below. En spiritualité, il y a une différence entre les connaissances et la connaissance. La connaissance est une évidence qui vient par la pratique, inspirée, révélée par l'expérience du plus profond de son véritable être : l'âme et le Saint-Nom. La connaissance est aussi le nom d'une pratique, pour krishna.

Texte de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la connaissance, le veda.
La connaissance de Dieu est intime, sensuelle elle n'a rien à voir avec les connaissances apprises

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

Le blog où se trouvent les satsang est ici

 

 

Résumé :

 

1. La connaissance de La Voie n'est pas une de ces connaissances apprises à l'école, dans des livres. La « connaissance » n'est pas « les connaissances ». La connaissance spirituelle dont il est question sur La Voie est une connaissance révélée, comme une évidence venue de profond à force de plonger dans la béatitude, la contemplation à travers l'Observance de l'agya, la pratique de ses piliers.

 

Question de mot


2. Qu'est-ce que la connaissance, spirituellement ?

Est-elle la somme des choses apprises ?

Est-elle l'instruction, le savoir ? Évidemment non.

La vraie connaissance n'est pas

celle que vous trouvez dans les livres, aussi sacrés soient-ils,

pas plus que celle des temples.

 

3. « L'incomplet retrouve le Tao. Ce qui est flexible se tient droit. Le creux se remplit. L'âme ancienne revient à sa source. En maîtrisant le désir, on connaît l'harmonie du Tao, en lui cédant, on se perd. Le sage, en suivant ces principes, reste dans l'Unité et devient un modèle pour le monde. Il ne se met pas en lumière, c'est comme cela qu'il brille. Parce qu'il reste humble, on lui reconnaît des mérites. Le sage est au-dessus des autres et ne le sait pas. Puisqu'il s'oublie, personne ne peut se battre contre lui. Tout retourne au Tao, comme les eaux à l'océan. » (Tao-Te-King, 22)

 

4. « Les connaissances apprises ne sont que des fleurs sans parfum, sources d'erreurs. C'est pourquoi le sage se fie au Tao et non aux apparences. Il considère le fruit, plutôt que la fleur, ignorant l'une, il cueille l'autre. » (Tao-Te-King, extrait de 38)

 

5. Prenez, par exemple, une voie spirituelle très honorable, comme le Bouddhisme. Il n'y a pas un bouddhisme, mais une multitude de bouddhismes, suivant qu'ils sont indiens, tibétains, japonais, chinois, vietnamiens, américains, français, etc. De toute façon le bouddhisme nie l'existence de l'âme, lui préférant un agrégat de sept éléments impermanents et interdépendants formant l'être.

 

6. Pourtant, le bouddhisme croit que l'esprit, qui est d'ordinaire lié au corps physique, peut s'en détacher et aller jusqu'au nirvàna (nirvikalpa-samadhi) s'établissant ainsi dans l'éveil et même se réincarner.

 

7. « Le nirvikalpa-samadhi est Satçitananda, la parfaite conscience de la béatitude. »

Bhaktimàrga 330

 

8. Il existe là une incohérence, tout au moins un paradoxe. Comment, sans croire en l'existence de l'âme transcendant l'existence du corps physique, peut-on, dire qu'un des sept éléments, formant l'être, se détache des autres et connaît le nirvàna, sur la route de l'éveil et aller jusqu'à se réincarner ?

 

Un paradoxe

 

9. Ce paradoxe s'explique par le vocabulaire. Le mot âme est remplacé par celui d'esprit. Les bouddhistes pensent que l'esprit est un sixième sens (Manas) indépendant du cerveau de telle sorte que si l'on transplantait deux cerveaux d'une personne à une autre, chacun resterait lui.

 

10. « Le niveau de conscience le plus élevé échappe au support matériel. La conscience est indépendante des particules physiques. » (Dalaï Lama)

 

11. Cette description ressemble à celle que l'on pourrait donner de l'âme. Comment expliquer le samsàra, les incarnations multiples, en niant la transcendance d'une partie des sept constituants de l'être humain ?

 

12. Si ces sept agrégats sont bien, comme le dit le bouddhisme, impermanents, indissociables et interdépendants, comment justifier que l'Esprit puisse quitter le corps ; seul, pour aller s'incarner ailleurs et poursuivre sa route vers la Libération ?

 

13. Le bouddhisme est une école attachée à des théories écrites dans des livres. Dans les Suttas, les bouddhistes vénèrent les paroles du buddha Gautama Siddhartha. Mais, les paroles de cet éveillé ont été transmises oralement pendant près de 450 ans, avant d'être mises par écrit et encore, sur des supports végétaux qui ont presque tous disparu, sauf un retrouvé sous terre, dans un pot d'argile.

 

14. Alors, on peut douter de la vérité de ces paroles, surtout si l'on considère la perte de sens due aux traductions de personnes férues de langues anciennes, mais qui n'ont pas eu la Révélation des mains de Bouddha.

 

15. La pleine conscience est possible grâce à la juste-vue, chère au bouddhisme, donnée par la fréquentation de l'Unité ! Le bouddhisme se sert de concepts, figés sur des pages et des pages, pour tout expliquer et encadrer une pratique dont le but n'est pas très lisible à cause de tous ses paradoxes et incohérences.

 

16. Les écritures nous parlent de deux types de connaissance : « para » et « apara » ou « jnana » et « vijnana ». « Apara » ou « jnana » serait la connaissance des choses physiques, perceptibles par nos sens et que l'on trouve dans les écritures. « Para » ou « vijnana » serait celle, plus profonde, que l'âme trouverait dans l'Unité, celle de la spiritualité.

 

17. Le mot connaissance non apprise désigne les choses de la spiritualité vraie. Un autre mot désigne la connaissance spirituelle non théorique : « Veda », à ne pas confondre avec les Védas, qui sont des écritures.

 

18. C'est seulement para, ou vijnana qui peut conduire à la réalisation de soi sur le plan spirituel. Le mot connaissance désigne aussi la pratique. Nous avons nommé notre pratique : « La Voie », mais le maître, que les Aryas avaient surnommé « le sombre », ou le krishna, pour parler de la même voie disait : « connaissance ».

 

19. La connaissance dont il est question sur La Voie

est la connaissance révélée, venue du plus profond

grâce à l'Observance de l'agya

et à la pratique des piliers.

 

La lecture ne donne pas l'expérience

de la paix intérieure

 

20. Vous pouvez passer toute votre vie à lire tous les écrits bouddhistes de toutes les différentes écoles bouddhistes sans avancer sur la route de la Réalisation. Les choses apprises tournent sur elles-mêmes et l'on se perd à ces jeux dignes de la thora et de la Kabbale.

 

21. Le bouddhisme est fondé sur le socle de l'éveil

vécu par sri Gautama

qui n'a pas connu l'éveil en passant sa vie à lire :

il s'est assis sous son figuier

et il est entré en méditation profonde (Dhyàna)

jusqu'au nirvikalpa-samadhi et à l'éveil,

motivé par un grand besoin, une grande soif

de se fondre dans l'Unité.

Sri Gautama n'était pas bouddhiste

et l'enseignement, la pratique

qui l'a amené à l'éveil n'était pas bouddhiste,

pas plus que le maître qui l'a initié (Mahavira).

 

22. « La méditation est contemplation. »

Bhaktimàrga 320

 

23. Plusieurs centaines d'années (450) plus tard, des descendants de descendants de descendants de disciples qui avaient connu bouddha vivant et avaient écouté ses sermons (satsang) ont mis noir sur blanc les lointains souvenirs de l'enseignement du maître disparu. Cet enseignement s'était, au fil du temps, transformé en concepts et Bouddha en dieu.

 

24. Que penserait Bouddha, à votre avis, s'il revenait aujourd'hui et suivait les enseignements délivrés dans une lamaserie du Tibet ? Reconnaîtrait-il ce qu'il a vécu ? Pourrait-il, en suivant cet enseignement, aller s’asseoir sous un arbre et connaître l'éveil en pratiquant la méditation enseignée ?

 

La vérité est en tout

 

25. Si vous cherchez une voie, que vous aimez faire tinter les cymbales, tourner les moulins à prière, faire brûler les encens, alors le bouddhisme vous donnera ce que vous cherchez. C'est une voie noble et belle, mais la vérité ne s'y rencontre que parce qu'elle est déjà présente en chaque homme et quand cessent les études, quand la conscience s'approfondit.

 

26. La vérité est en soi et celui qui la trouve dans une religion ne la trouve pas grâce à la religion, mais malgré elle ; parce qu'il l'avait déjà en lui.

 

Les réponses et la réponse

 

27. Si vous avez soif de vérité, ne placez pas votre espoir dans les études. Vous pouvez lire des livres sur la spiritualité, comme un passe-temps, une source d'inspiration, mais aucun écrit n'a jamais remplacé la pratique.

 

28. Il existe une réponse unique à toutes les questions.

Elle ne se trouve dans aucun livre. Même le Bhaktimàrga,

qui chante les louanges de la vérité, ne donne aucune réponse.

La seule réponse qui vaille est celle qui permet à une personne

de poser sa conscience au bon endroit, en elle

et de l'y garder autant qu'elle le veut.

Pour dissiper les ténèbres de l'ignorance

il faut la lumière de la connaissance.

 

La connaissance et les graines

 

29. Le mot connaissance, initialement, ne désignait pas les connaissances apprises. La racine du mot est sanskrite, elle est la même que celle du mot jnana, celui du jnana-yoga, le yoga de la connaissance. À vrai dire, il s'agit plutôt de vijnana, jnana étant plus la connaissance livresque. Du sanskrit, ce mot est passé au perse, puis au grec et au français en passant par le latin.

 

30. Le mot connaissance signifiait, au départ, « connaître » et sous-entendait : la gnose de Shiva (ou Shiva-jnana), c'est-à-dire vivre ce que révélait Shiva. Cette connaissance n'a rien à voir avec les connaissances théoriques, avec le savoir. Cette connaissance est le fait de voir et de comprendre, de réaliser. La voie spirituelle a besoin de réalisation, de faire.

 

31. La connaissance ne s'apprend pas, elle se reçoit. La Révélation, l'agya, ses quatre piliers portent cette connaissance en germe. La pratique, l'Observance fait grandir cette graine. Cette même graine qu'il faut semer en faisant attention aux oiseaux et aux ronces, celle dont parlait le Christ dans le Nouveau Testament, cette graine qui donne un arbre dont les fruits sont reconnaissables.

 

32. « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruit. » (Matthieu 7: 15-16-17)

 

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e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

Le blog des satsang

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Knowledge and Knowledges

 

Summary :



1. The Knowledge about which it is question on The Path, the original-yoga, is not one of the knowledges (known as “with-seeds”) learned at school, in books. The Knowledge is not the learned knowledges.

 

2. The spiritual Knowledge about which it is question on The Path is a revealed Knowledge, the Shruti of the Vedic school Sâmkhya. It is a Knowledge like an obviousness coming from the deepth by plunging in the bliss, the contemplation through the Observance of the agya (three joined together practices and Behavioural recommendations forming the original-yoga or The Path).

 

Question of Word

 

3. What is the Knowledge, spiritually?

Is it the sum of the learned things?

Is it the instruction ? Obviously not.

The true Knowledge is not

the one you find in the books, as holy as they can be,

not more as the one of the temples.

 

4. « The incomplete finds the Dao. What is flexible stands straight. The hollow fills. The ancient soul returns to its source. By mastering desire, we know the harmony of the Tao, by yielding to it, we lose ourselves. By following these principles, the wise remain in Unity and become a model for the world. He's not shedding any light, that is how he shines. Because he remains humble, he is recognized for his merits. The wise is above others and does not know it. Since he forgets himself, no one can fight against him. Everything goes back to the Tao, as the waters go to the ocean. » (Dao-De-Jing 22)

 

5. « The knowledge learned are but flowers without perfume, sources of mistake. That’s why wise trust to Tao, not appearances. He considers the fruit, rather than the flower, ignoring one, he picks the other. » (Dao-De-Jing, extract 38)

 

6. Take, for example, a very honourable spiritual way like the Buddhism. There is not one Buddhism but a multitude according to whether they are Indian, Tibetans, Japanese, Chinese, Vietnamese, American, French etc. In any case the Buddhism denies the existence of the soul, preferring to it an aggregate of seven impermanent and interdependent elements forming the being. However it believes that the Spirit, which is usually bound to the physical body, can be detached in some in Dhyàna and go until the nirvàna [the nirvikalpa-samadhi, for yoga] being thus established in the awakening.

 

7. « Nirvikalpa-samadhi is Satçitananda, the perfect consciousness of bliss. » (Bhaktimàrga, 330)

 

8. Here is an inconsistency, or at least a paradox. How, without believing in the existence of the soul transcending the existence of the physical body, it is possible, at the same time to say that one of the seven elements forming the being is detached from the others and knows the nirvàna, on the road of the awakening?

 

A Paradox

 

9. This apparent paradox is explained by a simple matter of vocabulary : the word soul is replaced by that of Spirit. The Buddhists believe that the Spirit is a sixth sens (manas) independent of the brain so that if two brains of a person would be transplanted to another each one would remain himself.

 

10. « The highest level (of conscience) escapes the material support. The conscience is independent of the physical particles. » (Dalaï Lama)

 

11. This description looks like the one we could give of the soul. How can we explain the samsàra, the multiple incarnations, by denying the transcendence of a part of the human being’s seven components ?

 

12. If these seven aggregates are, like Buddhism says, impermanent, indissociable and interdependent, how can we justify that the Spirit can leave the body; alone, in order to incarnate itself elsewhere and to carry on its way towards the Liberation ?

 

13. Buddhism is a school attached to theories written in books. In Suttas, Buddhists worship the words of Buddha Gautama. But, the words of this awakened were transmitted orally for nearly 450 years, before being put in writing and again, on vegetal supports that have almost all disappeared, except one, found underground, in a clay pot.

 

14. So, one can doubt the truth of these words, especially if one considers the loss of meaning due to the translations of people who are fond of ancient languages, but who have not had the Revelation from the hands of Buddha.

 

15. Mindfulness is possible thanks to the right view, dear to Buddhism, given by frequenting Unity! Buddhism uses concepts, frozen on pages and pages, to explain everything and frame a practice whose purpose is not very legible because of all its paradoxes and inconsistencies.

 

16. The scriptures speak of two types of knowledge: "para" and "apara" or "jnana" and "vijnana". "Apara" or "jnana" would be the knowledge of physical things, perceptible by our senses and found in the scriptures. "Para" or "vijnana" would be the deeper knowledge that the soul finds in unity, that of spirituality.

 

17. The word "unlearned knowledge" refers to true spirituality. Another word for non-theoretical spiritual knowledge is "Veda", not to be confused with the Vedas, which are scriptures.

 

18. It is only para, or vijnana, that can lead to spiritual self-realization. Knowledge also means practice. We've called our practice "The Path", but the master, whom the Aryas had nicknamed "the dark one", or the krishna, to speak of the same way, said "knowledge".

 

19. The Knowledge about which it is question on The Path

is the Shruti of the Sâmkhya’s school:

revealed Knowledge, coming from the deepest 

thanks to the Observance of the agya.

 

The Reading Does Not Give

the Experiment of the Inner Peace 

 

20. You can spend all your life reading all the Buddhist writings of all the various Buddhist schools without advancing on the road of the Realization. The lessons rotate on themselves and you lose youself with these games worthy of the Torah and the Cabal. The writings are not enough.

 

21. The Buddhism is founded on the base

of the awakening lived by sri Gautama

which did not know the awakening

while spending his life with reading:

he sat down under his fig tree

and he entered in deep meditation [Dhyàna]

until the nirvikalpa-samadhi and the awakening,

moved by a great desire to merge himself in the Unit.

 

22. « The meditation is contemplation »

Bhaktimàrga, 320

 

23. Several hundred years (450) later, some descendants of descendants of descendants of disciples who had known the living Buddha and had listened to his sermons (Satsang) put into black and white the distant memories of the missing Master’s teaching. This teaching, in the course of time, had changed into concepts.

 

24. What would think buddha, in your opinion, if he came back today and followed the lesson delivered in a Tibetan lamasery ? Would he recognize what he lived? Could he, following this teaching, sit down under a tree and know the awakening as a practitioner of the taught Meditation? 

 

The Truth Is In All


25. If you look for a Path, that you like to let tinkle the cymbals, turn the prayer wheels, let burn the incenses, then the Buddhism gives you what you seek. It is a noble and beautiful way, but the Truth can be met there only when the studies cease, when the Conscience deepens.

 

26. The Truth is in oneself and he who finds it in a religion does not find it thanks to the religion but in spite of it; because he already had it inside himself.

 

The Answers And the Answer


27. If you are really thirsty for Truth, then do not place your hope in the studies. You can read books in connection with spirituality, as hobby, a source of inspiration but no writing ever replaced the practice.

 

28. There exists a single answer to all the questions.

It is not in any book. Even the Bhaktimàrga,

which sings the praises of the Truth, does not give any answer.

The only answer which is worth is the one who allows a person

to put her/his Conscience at the good place, inside

and to keep it there as far as he/she want it.

To dissipate the darkness of the ignorance you

need the Light of Knowledge.

 

The Knowledge and Seeds

 

29. The word Knowledge (connaissance in french), at the origin, did not indicate intellectuals knowledges. The root of the word (connaissance) is sanskrit and it is the same one as that of the word jnana, of the jnana-yoga, the yoga of the Knowledge. From the Sanskrit this word passed to Persian, then to Greek and, finally, to French via the Latin.

 

30. The word Knowledge (connaissance) meant, in the sanskrite origin, to know, and implied: the gnosis of Shiva (or Shiva-jnana), i.e. to live what Shiva revealed. This Knowledge has nothing to do with the bookish, theoretical one. This Knowledge is the fact of seeing and of understanding [to take with oneself, to realize]. The spiritual path needs realization, doing.

 

31. The true Knowledge is not learned, it is received and lived. The Revelation and the agya carry this Knowledge in germ. The practice, the Observance lets grow this seed. This same seed that it is necessary to sow by paying attention to the birds and brambles, that about which spoke Christ in the New Testament, this seed which gives a tree whose fruits are recognizable.

 

32. « … Watch out for false prophets. They come to you in sheep’s clothing, but inwardly they are ferocious wolves. By their fruit you will recognize them. Do people pick grapes from thornbushes, or figs from thistles? Likewise, every good tree bears good fruit, but a bad tree bears bad fruit » (Matthew 7/16/17)

 

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The satsang blog

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