En spiritualité, il y a une différence entre les connaissances et la connaissance. La connaissance est une évidence qui vient par la pratique, inspirée, révélée par l'expérience du plus profond de son véritable être : l'âme et le Saint-Nom. La connaissance est aussi le nom d'une pratique, pour krishna.

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Résumé :
La connaissance dont il est question sur La Voie n'est pas une des connaissances apprises à l'école, dans des livres. La connaissance n'est pas les connaissances. La connaissance spirituelle dont il est question sur la voie est une connaissance révélée. C'est une connaissance comme une évidence venue de profond à force de plonger dans la béatitude, la contemplation à travers l'Observance de l'agya, la pratique de ses piliers.
Question de mot
Qu'est-ce que la connaissance, spirituellement ?
Est-elle la somme des choses apprises ?
Est-elle l'instruction, le savoir ? Évidemment non.
La vraie connaissance n'est pas
celle que vous trouvez dans les livres, aussi sacrés soient-ils,
pas plus que celle des temples.
« Ce qui est imparfait se fondra dans l'Unité du Tout. Avec peu de connaissances, on gagne la paix ; avec beaucoup de savoirs, on gagne la confusion. Le sage reste dans l'Unité. Il est comme l'eau, qui va toujours au plus bas, et à cause de ça, comme l'eau, il est indispensable à tous. On le voit comme le dernier, quand il est le premier. Détaché, il ne lutte contre personne. Celui qui sait être souple et plier reste entier. Tout vient à ce qui est entier, comme les eaux vont à l'océan. » (Tao-Te-King, 1:22)
« Les connaissances-apprises, l'intelligence, ne sont que des fleurs sans parfum, sources d'erreurs. C'est pourquoi le sage se fie à l'Unité et non aux apparences. Il considère le fruit, plutôt que la fleur, ignorant l'une, il cueille l'autre. » (Tao-Te-King, extrait de 2:38)
Prenez, par exemple, une voie spirituelle très honorable, comme le Bouddhisme. Il n'y a pas un bouddhisme, mais une multitude de bouddhismes, suivant qu'ils soient indiens, tibétains, japonais, chinois, vietnamiens, américains, français, etc. De toute façon le bouddhisme nie l'existence de l'âme, lui préférant un agrégat de sept éléments impermanents et interdépendants formant l'être. Pourtant, il croit que l'Esprit, qui est d'ordinaire lié au corps physique, peut s'en détacher et aller jusqu'au nirvàna (nirvikalpa-samadhi) s'établissant ainsi dans l'éveil et même se réincarner.
Différents bouddhismes : tibétain, japonais, indien, occidental
"Le samadhi est Satçitananda le Royaume dont parlait Jésus. ''
Bhaktimàrga 2-5-13
Il existe là une incohérence, ou tout au moins un paradoxe. Comment, sans croire en l'existence de l'âme transcendant l'existence du corps physique, peut-on, dire qu'un des sept éléments, formant l'être, se détache des autres et connaît le nirvàna, sur la route de l'éveil et aller jusqu'à se réincarner ?
Un paradoxe
Ce paradoxe s'explique par le vocabulaire. Le mot âme est remplacé par celui d'Esprit. Les bouddhistes pensent que l'Esprit ou mental, est un sixième sens (Manas) indépendant du cerveau de telle sorte que si l'on transplantait deux cerveaux d'une personne à une autre chacun resterait lui. Le Dalaï-lama dit que : « Le niveau de conscience le plus élevé échappe au support matériel. La conscience est indépendante des particules physiques. »
Cette description ressemble à celle que l'on pourrait donner de l'âme. Comment expliquer le samsàra, les incarnations multiples, en niant la transcendance d'une partie des sept constituants de l'être humain ? Si ces sept agrégats sont bien, comme le dit le bouddhisme, impermanents, indissociables et interdépendants, comment justifier que l'Esprit puisse quitter le corps ; seul, pour aller s'incarner ailleurs et poursuivre sa route vers la Libération ?
Le bouddhisme est une école attachée à des théories écrites dans des livres. Dans les Suttas, les bouddhistes vénèrent les paroles du bouddha Gautama. Mais, les paroles de cet éveillé ont été transmises oralement pendant près de 450 ans, avant d'être mises par écrit et encore, sur des supports végétaux qui ont presque tous disparu, sauf un, retrouvé sous terre, dans un pot d'argile. Alors, on peut douter de la vérité de ces paroles.
La pleine conscience est possible grâce à la juste-vue, chère au bouddhisme, donnée par la fréquentation de l'Unité ! Le bouddhisme se sert de concepts, figés sur des pages et des pages, pour tout expliquer et encadrer une pratique dont le but n'est pas très lisible à cause de tous ses paradoxes et incohérences.
Les écritures nous parlent de deux types de connaissance : ''para" et "apara'' ou "jnana" et "vijnana". "Apara" ou "jnana" serait la connaissance des choses physiques, perceptibles par nos sens et que l'on trouve dans les écritures. Para ou vijnana serait celle, plus profonde, que l'âme trouverait dans l'Unité, celle de la spiritualité.
Le mot connaissance non apprise désigne les ''choses'' de la spiritualité vraie. Un autre mot désigne la connaissance spirituelle non théorique : "Veda", à ne pas confondre avec les Védas, qui sont des écritures.
C'est seulement para, ou vijnana qui peut conduire à la réalisation de soi sur le plan spirituel. Le mot connaissance désigne aussi la pratique. Nous avons nommé notre pratique : "La Voie", mais le maître, que les Aryas avaient surnommé "le sombre", ou le krishna, pour parler de la même voie disait "connaissance".
La connaissance dont il est question sur La Voie
est la connaissance révélée, venue du plus profond
grâce à l'Observance de l'agya
et à la pratique des piliers.
La lecture ne donne pas l'expérience
de la paix intérieure
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Vous pouvez passer toute votre vie à lire tous les écrits bouddhistes de toutes les différentes écoles bouddhistes sans avancer sur la route de la Réalisation. Les choses apprises tournent sur elles-mêmes et l'on se perd à ces jeux dignes de la thora et de la Kabbale.
Les écrits ne suffisent pas
Le bouddhisme est fondé sur le socle de l'éveil
vécu par sri Gautama
qui n'a pas connu l'éveil en passant sa vie à lire :
il s'est assis sous son figuier
et il est entré en méditation profonde (Dhyàna)
jusqu'au nirvikalpa-samadhi et à l'éveil,
motivé par un grand besoin, une grande soif
de se fondre dans l'Unité.
Sri Gautama n'était pas bouddhiste
et l'enseignement, la pratique
qui l'a amené à l'éveil n'était pas bouddhiste,
pas plus que le maître qui l'a initié (Mahavira).
"La méditation est contemplation. "
Bhaktimàrga 2-5-3
Plusieurs centaines d'années (450) plus tard des descendants de descendants de descendants de disciples qui avaient connu bouddha vivant et avaient écouté ses sermons (satsang) ont mis noir sur blanc les lointains souvenirs de l'enseignement du maître disparu. Cet enseignement s'était, au fil du temps, transformé en concepts et bouddha en Dieu.
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Que penserait sri Gautama, à votre avis, s'il revenait aujourd'hui et suivait les enseignements délivrés dans une lamaserie du Tibet ? Reconnaîtrait-il ce qu'il a vécu ? Pourrait-il, en suivant cet enseignement, aller s’asseoir sous un arbre et connaître l'éveil en pratiquant la méditation enseignée ?
La vérité est en tout
Si vous cherchez un chemin de vie, que vous aimez faire tinter les cymbales, tourner les moulins à prière, faire brûler les encens, alors le bouddhisme vous donnera ce que vous cherchez. C'est une voie noble et belle, mais la vérité ne s'y rencontre que parce qu'elle est déjà présente en chaque homme et quand cessent les études, quand la conscience s'approfondit. La vérité est en soi et celui qui la trouve dans une religion ne la trouve pas grâce à la religion, mais malgré elle ; parce qu'il l'avait déjà en lui.
Les réponses et la réponse
Si vous avez soif de vérité, ne placez pas votre espoir dans les études. Vous pouvez lire des livres à propos de la spiritualité, comme un passe-temps, une source d'inspiration, mais aucun écrit n'a jamais remplacé la pratique.
Il existe une réponse unique à toutes les questions.
Elle ne se trouve dans aucun livre. Même le Bhaktimàrga,
qui chante les louanges de la vérité, ne donne aucune réponse.
La seule réponse qui vaille est celle qui permet à une personne
de poser sa conscience au bon endroit, en elle
et de l'y garder autant qu'elle le veut.
Pour dissiper les ténèbres de l'ignorance
il faut la lumière de la connaissance.
La connaissance et les graines
Le mot connaissance, initialement, ne désignait pas les connaissances intellectuelles. La racine du mot est sanskrite et elle est la même que celle du mot jnana, celui du jnana-yoga, le yoga de la connaissance. À vrai dire, il s'agit plutôt de vijnana, jnana étant plus la connaissance livresque. Du sanskrit ce mot est passé au perse, puis au grec et au français en passant par le latin.
Le mot connaissance signifiait, au départ, « connaître » et sous-entendait : la gnose de Shiva (ou Shiva-jnana), c'est-à-dire vivre ce que révélait Shiva. Cette connaissance n'a rien à voir avec les connaissances théoriques, avec le savoir. Cette connaissance est le fait de voir et de comprendre, de réaliser. La voie spirituelle a besoin de réalisation, de faire.
La connaissance ne s'apprend pas, elle se reçoit. La Révélation, l'agya, ses quatre piliers portent cette connaissance en germe. La pratique, l'Observance fait grandir cette graine. Cette même graine qu'il faut semer en faisant attention aux oiseaux et aux ronces, celle dont parlait le Christ dans le Nouveau Testament, cette graine qui donne un arbre dont les fruits sont reconnaissables.
''Vous les reconnaîtrez (les vrais ou faux prophètes) à leurs fruits.
Cueille-t-on des raisins sur des épines,
ou des figues sur des chardons ? ''
L'évangile de Jésus 23:17
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