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English below. Le vrai chercheur, pas celui qui a déjà ses réponses, n’a pas d’idée préconçue sur la réponse à ses questions, c’est pourquoi il est susceptible d’accepter la réponse qui lui est faite.

 

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Celui qui cherche la vérité n’a que des questions. S’il donne nombre de réponses, c’est qu’il ne cherche pas. Certains se disent chercheurs et peuvent vous citer un nombre impressionnant de mots anciens, sanskrits ou hébreux, voir araméens et les explications qui leur sont attachées.

 

Ces chercheurs là n’en sont point, ce sont des lettrés qui aiment à se dire chercheurs, car ils ne donnent pas, à ce mot le sens qui est le sien : « celui-qui-cherche » mais ils l’entendent comme « chercheur », c’est-à-dire un savant qui a profession de chercher.

 

Ceux qui répondent à : « Qu’est-ce que la paix ? » nombre de réponses, de citations, de concepts n’ont pas la réponse à la question. Ce sont les ignorants qui ont le plus de réponses théoriques, les « ignorants-savants ».

 

« Ce qui est imparfait se fondra dans l'Unité du Tout. Avec peu de connaissances, on gagne la paix ; avec beaucoup de savoirs, on gagne la confusion. Le sage reste dans l'Unité. Il est comme l'eau, qui va toujours au plus bas, et à cause de ça, comme l'eau, il est indispensable à tous. » (Lao-Tseu, Tao-Te-King ou ''L'énergie du Tout'', extrait de 1:22)

 

 

Connaissances

 

 

Il en est qui ont mis des années pour amasser toutes les réponses qu’ils connaissent. Ils ont travaillé dur, penchés au dessus de livres épais. Certains se sont coupé du monde pour étudier alors on peut comprendre qu’ils soient attachés à tout ce savoir accumulé et qu’ils en retirent quelque fierté. Pourtant tous ces livres ont été les briques du mur qui les sépare de la réponse ultime, de celle qui éteint toutes les questions.

 

« Les connaissances apprises et l’intelligence ne sont, pour le Tao, que des fleurs sans parfum. Elles sont souvent source d’erreurs. C’est pourquoi le sage puise au puits du Tao sans s’arrêter aux apparences. Il contemple le fruit plutôt que la fleur. Il ignore l’une et cueille l’autre. » (Lao-Tseu, Tao-Te-King ou ''L'énergie du Tout'', extrait de 2:38)

 

« Une gourde remplie à ras bords de vin ne fait pas de bruit quand on la secoue. S’il ne reste qu’un peu de vin dans la gourde, elle clapote. » (extrait d’un texte zen de Shundo Ayoama)

 

 

Attachement

 

 

Ces gens, pleins de leurs questions savantes, sont attachés, simplement attachés. Ils ne connaissent pas le détachement. Après il est possible de dresser une liste des objets de leur attachement : le savoir, leur statut, la reconnaissance des moins savants qu’eux, leurs habits, leur façon de vivre, leur communauté, leur maison, leur régime alimentaire, les interdits qui jalonnent leur liberté, etc.

 

Cette énumération n’a aucun intérêt ni sens. Il n’y a qu’un seul attachement : l’attachement. Qu’importe les objets où vient se coller cet attachement ; il s’attache à tout. De la même façon il n’y a qu’un seul détachement, le vrai détachement. Comme les ténèbres sont l’absence de lumière, l’attachement est l’absence du vrai détachement. Le détachement, le vrai, pas l’indifférence, ni l’inappétence, ne se décrète pas : on ne se lève pas un jour plein de bonnes résolutions en se disant : « Je vais me détacher ! »

 

 

Béatitude

 

 

Quand on connaît la vraie paix, celle qui n’est pas l’absence de guerre mais un état de la conscience, quand elle est plongée dans la parfaite béatitude, on manifeste toutes sortes de qualités : la sérénité, la tolérance, l’altruisme, l’humilité, l’empathie, la clairvoyance, le détachement. Mais il n’est pas possible d’atteindre la vraie paix en empilant toutes ces qualités les unes sur les autres. La conscience ne se décrète pas, n’est pas affectée. Elle est le fruit de la juste pratique et de la béatitude.

 

Mettez votre conscience dans la béatitude et vous serez béat. Alors votre mental sera impacté positivement mais ces épiphénomènes, ces effets induits, ces vertus, ces qualités sont la conséquence pas le moyen. C’est comme le détachement, le vrai : il ne s’agit pas de jeter dans une poubelle ses biens les plus précieux ni de quitter sa famille, ses amis et son travail pour être détaché. Le détachement ; le vrai, vient quand la conscience s’attache à ce qui libère, à la béatitude, à la vérité.

 

Qu’est-ce que la béatitude, satçitananda ? Ce mot sanskrit signifie : « parfaite conscience de la béatitude » et désigne ce que Jésus nommait « le Royaume ». Cet état ne peut ni se décrire ni s’expliquer. C’est un « endroit » où règne la béatitude.

 

Qu’est-ce que la béatitude ? Bonne question ! C’est la qualité du Royaume : le Royaume est béatitude. Comme l’océan est mouillé, le Royaume est béatitude et quand on se plonge dans l’océan on est mouillé. Pareillement : quand on se plonge dans la béatitude on est béat.

 

« Laissez venir à moi les petits enfants, car le Royaume est pour ceux qui leur ressemblent. » (Matthieu 19:14)

 

 

Humilité

 

 

Si on plonge les pieds, les jambes, le torse, puis tout le corps, même la tête, on sera béat différemment : paisibles, sereins, détachés, contents, heureux, pleins d’amour, équanimes, dévots en pranam*, voir en samadhi*…L’océan est là, le « pourcentage » de soi qu’on y plonge dépend de soi, pas de l’océan. L’expérience que l’on a de l’océan dépend de l’intensité du don de soi qu’on lui consacre, la « quantité » de soi qu’on y plonge.

 

* Pranam : prosternation.

 

* Samadhi : état de très profonde méditation où l’individualité s’efface pour laisser la place à l’Unité.

 

Le vrai chercheur, celui qui cherche, pas celui qui a déjà ses réponses, n’a pas d’idée préconçue sur la réponse à ses questions, c’est pourquoi il est susceptible d’accepter la réponse qui lui est faite, mais tant de réponses sont faites, alors ? Comment reconnaître la bonne ? C’est là où l’évolution de la conscience entre en jeu. « Que celui qui a des oreilles pour entende entende, que celui qui a des yeux pour voir, voit… ».

 

« Moi (Lao-Tseu) je reste comme un nouveau-né, le regard tourné vers le dedans, détaché. Les Hommes amassent les biens. Je suis comme un ignorant qui a tout perdu. Les Hommes cherchent à briller. Je reste dans l'ombre, insondable et flottant comme feuille dans le vent. Je ne suis pas comme tout le monde, parce que je bois à la source de Tout. » (Lao-Tseu, Tao-Te-King 1:20)

 

La musique de la vérité se joue en chacun, seuls ceux qui s'en souviennent y prêtent l’attention qu’elle mérite, puis la reconnaissent. Cette acuité mémorielle est le fruit de l’intensité de leur recherche. Si on cherche vraiment, pas un pouce de terrain n’échappera à notre regard, à notre vigilance. Si on cherche par posture, par habitude sans avoir vraiment soif ni faim, alors notre attention sera faible et on ne trouvera pas.

 

Si on croit déjà savoir, on ne cherche pas. Pour trouver il faut chercher. Pour chercher, il faut savoir que l’on n’a pas trouvé. Ceux qui sont pleins de savoirs ne cherchent pas et ne trouvent pas. Ils trouvent et collectionnent les savantes questions, qu’ils s’échangent entre collectionneurs sur des forums dédiés, mais la réponse, l’unique réponse à toutes les questions ; ils ne la trouvent pas et quand on leur dit qu’elle existe ils refusent de l’entendre et vilipendent les porteurs de la bonne nouvelle.

 

Ceux là, les « esprits-forts » à qui on « ne-la-fait-pas » crient à la secte, au prosélytisme, quand on leur dit que la vérité est en eux, mais nous ne faisons aucun recrutement. Nous nous adressons à ceux qui se souviennent, encore un peu, de la musique que fait la béatitude en eux. La musique du Royaume se joue en chacun. Il suffit de se taire, d’écouter pour l’entendre.

 

Aussi si vous cherchez, rassurez-vous : l’objet de votre recherche, la réponse à votre questionnement existe. Si on a une question c’est que la réponse existe. Cette réponse existe, elle se trouve en acceptant de ne rien savoir et d’avoir besoin que l’on nous dise et de demander : « s’il vous plaît ; donnez-moi la réponse. »

 

Combien d’humilité il faut pour demander, n’est-ce pas ? Ceux qui font la manche, dans la rue, ont un besoin vital d’argent, sinon ils ne demanderaient pas. Si vous avez un besoin vital de la réponse à vos questions alors vous n’hésiterez pas à faire la manche, sinon vous ne le ferez pas.

 

Pour avoir cette conscience, cette humilité, il faut se rendre à l’évidence : nous avons besoin de paix, d’amour et nous ne les trouvons nulle-part. C’est pourquoi les riches d’argent ne demandent jamais la paix ni l’amour : ils croient encore qu’ils pourront se les acheter. Le temps qu’ils se rendent compte que non, il est trop tard ; leur existence touche à sa fin.

 

« Il est plus facile à un fil effiloché* de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer au Royaume. » (Matthieu 19:24 11-20)

 

* La bonne traduction est « fil effiloché », pas chameau. Une erreur de traduction a été faite à cause de la graphie entre différentes lettres, ou façons d'écrire de l'araméen impérial et sa forme hébraïque. La forme du gimel, en araméen impérial ressemble à un fil qui s'effiloche en une multitude de fils plus petits. Cette division d'un fil en une multitude de petits fils permet de comprendre le sens de la trilitère « g-m-l » qui signifie «faire le bien ou le mal». En plus un fil effiloché est difficile à faire rentrer par le chas d'une aiguille.

 

Gimel : troisième lettre des abjads (forme d'alphabet dont les unités de base sont des consonnes) sémitiques, comprenant le phénicien « Gīml », l'hébreu « Gimel », l'araméen « Gāmal », le syriaque « Gàmal » et l'arabe « gīm ».

 

Certains disent : « Je profite dans cette vie, je m’achète mon île déserte et l’amour de belles et jeunes femmes, ou jeunes hommes, la prochaine vie on verra ! ». Riches d’argent et pauvres d’eux-même !

 

En vérité la joie que procure la richesse n’arrive pas à la cheville de celle du Royaume ! Si vous êtes exigeants et voulez le meilleur, cherchez la porte du Royaume, en vous. Soyez un vrai chercheur, un qui n’a pas encore trouvé. Alors vous serez capables de demander et, vous adressant aux bonnes personnes, de recevoir.

 

 

 

 

 

e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

Le blog des satsang

 

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The true seeker

 

 

He who seeks the truth has only questions. If he gives many answers, it is because he does not seek. Some say they are researchers and can quote you an impressive number of ancient words, Sanskrit or Hebrew, see Aramaic and the explanations attached to them.


These researchers are not there, they are scholars who like to call themselves researchers, because they do not give to this word the meaning which is his: «he-who-seeks» but they hear him as «researcher», that is to say a scientist who has a profession of seeking.


Those who answer: "What is peace?" many answers, quotations, concepts do not have the answer to the question. It is the ignorant who have the most theoretical answers, the «ignorant-scientists».


"What is imperfect will merge into the Unity of the Whole. With little knowledge, one gains peace; with much knowledge, one gains confusion. The wise remain in Unity. It is like water, which always goes to the lowest, and because of that, like water, it is indispensable to all." (Lao-Tzu, Tao-Te-King 1:22)



Knowledge


Some have taken years to gather all the answers they know. They have worked hard, leaning over thick books. Some have cut themselves off from the world to study, so it is understandable that they are attached to all this accumulated knowledge and take some pride in it. Yet all these books were the bricks of the wall that separates them from the ultimate answer, the one that extinguishes all questions.


" For the Tao, knowledge and intelligence are nothing more than flowers without perfume. They are often a source of error. This is why the sage draws from the well of the Tao without stopping at appearances. He contemplates the fruit rather than the flower. He ignores one and gathers the other." (Lao-Tseu, Tao-Te-King  2:38)


"A bottle filled to the brim with wine makes no noise when shaken. If only a little wine remains in the bottle, it claps." (from a Zen text by Shundo Ayoama)

 



Attachment

 


These people, full of learned questions, are attached, simply attached. They don’t know detachment. Then it is possible to draw up a list of the objects of their attachment: knowledge, their status, the recognition of those less learned than them, their clothes, their way of life, their community, their home, their diet, the prohibitions that mark their freedom, etc.


This enumeration has no interest or meaning. There is only one attachment: attachment. No matter what objects this attachment comes from; it attaches itself to everything. In the same way there is only one detachment, the true detachment. As darkness is the absence of light, attachment is the absence of true detachment. Detachment, the true, not indifference, not inappetence, is not decreed: one does not wake up one day full of good resolutions and say, "I will detach myself!"



Bliss

 


When we know true peace, that which is not the absence of war but a state of consciousness, when it is plunged into perfect bliss, we manifest all kinds of qualities: serenity, tolerance, altruism, humility, empathy, clairvoyance, the detachment. But it is not possible to achieve true peace by stacking all these qualities on top of each other. Consciousness is not decreed or affected. It is the fruit of right practice and bliss.


Put your conscience in bliss and you will be blissful. Then your mind will be positively impacted but these epiphenomena, these induced effects, these virtues, these qualities are the consequence not the means. It is like detachment, the real one: it is not a question of throwing one’s most precious possessions in a bin or leaving one’s family, friends and work to be detached. Detachment; the true comes when the conscience attaches itself to what frees, to bliss, to truth.


What is bliss, satçitananda? This Sanskrit word means “perfect consciousness of bliss” and refers to what Jesus called “the Kingdom”. This state cannot be described or explained. It is a “place” where bliss reigns.


What is bliss? Good question! It is the quality of the Kingdom: the Kingdom is bliss. As the ocean is wet, the Kingdom is blissful and when we dive into the ocean we are wet. Similarly: when we immerse ourselves in bliss, we are blissful.


« Let the little children come to me, and do not hinder them, for the kingdom of heaven belongs to such as these. » (Matthew 19:14).



Humility

 


If we dive our feet, legs, torso, then the whole body, even our head, we will be blissful differently: peaceful, serene, detached, content, happy, full of love, equanimes, devotees in pranam*, see in samadhi**. The ocean is there, the “percentage” of self that you dive into depends on yourself, not the ocean. The experience you have of the ocean depends on the intensity of the gift of self that you dedicate to it, the “quantity” of self that you dive into.


* Prostration.


** State of very deep meditation in which individuality fades away to give way to Unity.


The true seeker, the seeker, not the one who already has his answers, has no preconceived idea about the answer to his questions, which is why he is likely to accept the answer given to him, but so many answers are given, then? How to recognize the right one? This is where the evolution of consciousness comes into play. “ Whoever has ears, let them hear.”


« I (Lao-Tzu) remain as a newborn, looking inward, detached. Men amass goods. I am like an ignorant who has lost everything. Men seek to shine. I remain in the shadows, unfathomable and floating like a leaf in the wind. I am not like everyone else, because I drink from the source of All. » (Lao-Tzu, Dao-De-Jing 1:20)


The music of truth is played in everyone, only those who remember it pay the attention it deserves, then recognize it. This memory acuity is the result of the intensity of their research. If we really look, not a single inch of ground will escape our gaze, our vigilance. If we search by posture, by habit without being really thirsty or hungry, then our attention will be weak and we will not find.


If you think you already know, you don’t look. To find you have to look. To search, you have to know you haven’t found. Those who are full of knowledge do not seek and do not find. They find and collect scholarly questions, which they exchange among collectors on dedicated forums, but the answer, the only answer to all questions; they do not find it and when told that it exists they refuse to hear it and vilify the bearers of the good news.


Those, the “strong-spirits” to whom we don’t cry out to the cult, to proselytism, when we tell them that the truth is in them, but we don’t recruit. We turn to those who still remember a little of the music that beatitude makes in them. The music of the Kingdom is played in everyone. All you have to do is shut up and listen to it.


So if you are looking, rest assured: the object of your research, the answer to your questions exists. If we have a question, the answer is there. That answer exists, and it’s by accepting to know nothing and needing to be told and asking, “Please give me the answer.”

 

How much humility does it take to ask, isn’t it? Those who are begging on the street have a vital need for money, otherwise they would not ask. If you have a vital need for the answer to your questions then you will not hesitate to beg, otherwise you will not.


To have this awareness, this humility, we must face the facts: we need peace, love and we find them nowhere. That is why the rich of money never ask for peace or love: they still believe they can buy them. By the time they realize that no, it is too late; their existence is coming to an end.


It is easier for a frayed thread* to pass through the eye of a needle than for a rich man to enter the Kingdom” (Matthew 19:24 11-20).


* The correct translation is “frayed thread”, not camel. A translation error was made because of the writing between different letters, or ways of writing of imperial Aramaic and its Hebrew form. The shape of the gimel**, in imperial Aramaic, resembles a thread that frays into a multitude of smaller threads. This division of a thread into a multitude of small threads allows us to understand the meaning of the “g-m-l” trilitary meaning of “doing good or evil”. In addition a frayed thread is difficult to make fit through the eye of a needle.


** Gimel: third letter of abjads (alphabet form whose basic units are consonants) Semitic, comprising the Phoenician «Gīml», the Hebrew «Gimel», the Aramaic «Gāmal», the Syriac «Gàmal» and the Arabic «gīm».


Some say, "I enjoy this life, I buy my desert island and love beautiful and young women, or young men, the next life will see!". Rich in money and poor in themselves!


In truth, the joy of wealth does not come close to that of the Kingdom! If you are demanding and want the best, seek the door of the Kingdom within you. Be a true seeker, one who has not yet found. Then you will be able to ask and, addressing yourself to the right people, to receive.

 

 

 

 


Contact email : lavoie.eu@gmail.com

The satsang blog


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Tag(s) : #Riches, #spiritualité, #évangile, #lavoie, #humilité, #bonheur, #royaume
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