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Dans les évangiles, il est dit que Jésus priait et qu'il allait s'isoler pour cela et qu'il revenait de ses prières comme transfiguré... mais qu'allait-il faire seul, pourquoi s'isolait-il ? Que voulait-il cacher à ses proches. Des réponses ici.

Texte de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, Jésus, la prière et la méditation.
Jésus, quand il priait, ne pratiquait pas la prière comme vous la connaissez ; il méditait

 

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Résumé :

 

Jésus, quand il allait prier, s'éloignait de ses disciples, apôtres et autres suiveurs. Dans plusieurs passages d'évangiles, c'est mentionné : ''Au matin, à la nuit noire, Jésus se leva, sortit et s'en alla dans un lieu désert ; là, il priait... '' (Marc 1/35).

 

''En ces jours-là, Jésus s'en alla dans la montagne pour prier et il passa la nuit à prier Dieu '' (Luc 6/12).

 

Pourquoi Jésus faisait-il ça ? Pour avoir la paix ? En vérité, il faisait ça parce que la prière que Jésus pratiquait n'avait rien à voir avec ce que la grande majorité des gens croient. Il ne récitait ni le ''notre père'' ni le ''je vous salue Marie''.

 

Certains mystiques pratiquent une ''prière silencieuse'' que d'aucun nomment l'oraison. Jésus ne pratiquait pas cette prière silencieuse de quelques moines : il pratiquait la méditation apprise en Inde, avant de se faire connaître, vers ses trente ans, quand il a commencé à parler du Royaume au levant.

 

''Jésus était un jour quelque part en prière. Quand il eut fini, un de ses disciples lui dit : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean l'a appris à ses disciples ». '' (Luc 11/1).

 

Je sais que la méditation qu'il pratiquait la nuit, en secret, était celle de La Voie. Comment je le sais ? Parce que je pratique cette méditation depuis 1975 et que je reconnais sa description dans les paroles de Jésus.

 

Vous pouvez lire l'évangile de Jésus ici.

 

Pourquoi, quand Jésus allait prier, ne voulait-il pas que d'autres viennent avec lui ? Parce que la prière que Jésus pratiquait n'était pas celle que l'on croit.

 

'' Jésus était un jour quelque part en prière. Quand il eut fini, un de ses

disciples lui dit : Seigneur, apprends-nous à prier,

comme Jean l'a appris à ses disciples. ''

Luc 11/1

 

Le Jean dont il est question ici est le baptiste. Il avait appris à ses disciples à prier ! Est-ce bien nécessaire d'apprendre à prier ? Les mentions de la prière de Jésus, à l'écart ou la nuit, laissent deviner l'importance de ces temps où il est avec le Père. C'est particulièrement remarquable avant la Passion.

 

'' Arrivé sur place, Jésus leur dit : Priez pour ne pas tomber

au pouvoir de la tentation. "

Luc 22/40

 

'' Quand, après cette prière, il se releva et vint vers les disciples,

il les trouva endormis de tristesse. ''

Luc 22/45

 

Il leur dit :

 

" Quoi ! Vous dormez ! Levez-vous et priez

afin de ne pas tomber au pouvoir de la tentation !  "

Luc 22/46

 

Pourquoi Jésus

allait-il se cacher pour prier ?

 

 

 

Comment faisait-il pour prier toute la nuit, parfois ? Récitait-il le ''notre-père'' des centaines de fois comme on récite un mantra ?... Ou la prière que Jésus pratiquait était-elle d'une tout autre nature que ce que l'on croit depuis le temps d’Irénée, évêque de Lyon, ''inventeur'' des quatre évangiles canoniques ? Si cette vision de la prière était complètement erronée et fondée sur une faute de traduction des évangiles originaux, en même temps que d'un éloignement des vrais enseignements délivrés Jésus ?

 

 

 

Étude étymologique de prier

 

Jésus, pour dire prière, se servait de l'araméen populaire parlé. Il disait slota (ou Slotha, prononcer schloça). Ce mot signifie "tendre un piège". Ce piége, à qui est-il tendu ? Certains pensent à Dieu, à ses paroles, à sa Grâce, mais non, ce piège est tendu au mal, en soi, c'est-à-dire aux pensées, aux émotions. Les évangélistes ont écrit euseveis, prononcer poséfïè, et les traducteurs, pour transcrire les évangiles, sont partis du latin precarius, dérivé de precari (implorer, demander), etc. Habituelle suite en cascade, pour finir par le Sanskrit-védique prcchya : demander et Pṛccháti : demande en passant par l’indo-européen prak/prek. Donc, a priori, l'étymologie donnerait raison aux habitudes chrétiennes de prier en demandant quelque chose à Dieu, comme un enfant récite sa liste de souhaits au père Noël.

 

La prière silencieuse

 

'' Il y a beaucoup de bruits discordants,

Fais silence et entends la perfection du souffle. ''

 

Bhaktimàrga 1-1-25

 

Il faut quand même mentionner qu'il existe une autre prière chrétienne, plus proche de la vérité Christique : l'oraison. L'oraison est dite prière silencieuse et des moines la pratiquent parfois des nuits entières. L'ordre monastique du Carmel pratique l'oraison deux heures chaque jour. 

 

Après tout, la définition couramment admise par les mystiques chrétiens de la prière est la suivante : élévation de l'Esprit vers Dieu.  Ce qui nous rapproche encore de ce qu'était la vraie prière pratiquée par Jésus.

 

Béni

 

La prière faisait de celui qui priait quelqu'un de béni. Béni, selon l'étymologie, vient du grec makarios, mot traditionnellement traduit en français par béni ou heureux, dont une traduction pleinement littérale serait : ''qui possède une joie intérieure incapable d’être affectée par les circonstances qui l’entourent ''.

 

 

 

 

Cette définition ressemble à celle d'un éveillé ayant la juste-vue, la conscience chère aux bouddhistes et aux pratiquants des quatre piliers de La Voie qui pratiquent le service toute la journée. C'est agir dans le vrai détachement et en pleine conscience de L'Un.

 

 

L'erreur de traduction originelle

 

Si tout cela venait d'une confusion dans la traduction des textes originaux des évangiles écrits en grec ancien ? Avec les origines des mots du sanskrit en persan, puis en grec et en latin pour finir dans nos langues modernes, les erreurs de bonne foi ont été nombreuses, même au tout début du christianisme. Il existe, en sanskrit-védique (qui est comme le latin une langue ''morte'') deux mots très voisins et qui se ressemblent beaucoup :

 

prktà : mis en contact avec, mêler, unir.

 

prcchya : demander.

 

Les traducteurs des évangiles auraient pris, comme racine,

le mot prcchya en lieu et place de prktà,

ainsi ''mis en contact avec, mêler, unir '' serait devenu demander...

En partant de cette fausse racine, le mot prier,

et sa cascade lexicale, auraient un faux sens.

Prier ne voudrait pas dire : demander, mais s'unir,

 

On peut prier avec des mots aussi

et demander

 

Pour autant rien n'interdit de prier avec des mots, Jésus, Dieu, Marie ou les Saints... ni de leur demander des grâces et/ou faveurs. L'union mystique ne remplace ni n'interdit la prière parlée. Quand on aime, on fait comme on veut !

 

Donc Jésus pratiquait la méditation, comme celle de La Voie, quand il allait "prier" des nuits entières pour s'unir à son Père qui était en lui.  ''Je suis dans mon Père et mon Père est en moi. '' Cela expliquerait bien des choses, par exemple qu'il soit nécessaire d'apprendre à prier et cette exhortation : "Quoi ! Vous dormez ! Levez-vous et priez afin de ne pas tomber au pouvoir de la tentation ! " Qui voulait dire : ''Méditez pour rester hors des rets du faux-égo et de ses tentations, dans le non-agir, le service.'' La Voie donne les moyens de pratiquer la prière comme la pratiquait Jésus et comme il l'enseigna à quelques-uns de ses suiveurs qui devinrent ses disciples.

 

 

NB : Les évangélistes se sont servi du Grec antique pour dire prière et le Grec n'avait aucune origine commune avec l'Araméen. Les scripteurs français, pour écrire prière, se sont servis des versions latines, il faut donc, pour étudier l'étymologie du mot, partir du Latin. Les racines grecques sont différentes encore. Jésus parlait l'araméen, langue d'origine sémite, n'ayant aucune parenté avec l'indo-européen et, par là-même, avec le sanskrit-védique. Il ne parlait pas, ou très peu, le grec antique, langue pourtant parlée par les élites juives de l'époque. Les évangiles, sauf une, ont été écrites en grec, langue ayant une connexion avec l'indo-européen qui se sépare d'un côté vers l'indo-iranien, en direction du sanskrit-védique via l'indo-aryen et de l'autre côté vers l'hellénique.

 

Les choses ne sont pas si simples ; ces différentes langues ont subi de forts ''métissages'' dans l'empire perse à partir du IV siècle avant notre ère, quand il couvrait une surface allant de la Turquie orientale aux rives de l'Indus en passant par l’Irak, la Palestine, etc. À l'époque, on parlait l'araméen de l’Égypte au Pakistan en passant par l'Asie-mineure. L'empire perse se servait de l'écriture araméenne pour écrire des mots persans, d'origine indo-européenne.

 

Toute langue, même morte, a subie des influences diverses. Les mots de la langue française n'ont pas tous la même origine : certains nous viennent du latin, d'autres du grec, d'autres encore du franc, du saxon, de l'arabe et, maintenant, de l'Américain... Avant d'être mortes, les langues étaient vivantes et subissaient des influences diverses. L'étymologie est comme une enquête policière et sujette à caution. Plus on remonte loin dans le temps et plus les ''preuves'' sont discutables et discutées.

 

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Tag(s) : #spiritualité, #prière, #jésus, #hansyoganand, #bonheur, #LaVoie, #méditation, #yoga, #évangile
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