-La Genèse. Jean, 1

English below. « 1/Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. 2/Elle était au commencement avec Dieu. 3/Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. 4/En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » (Jean 1 à 4)

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La Genèse. Jean, 1

« 1/Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. 2/Elle était au commencement avec Dieu. 3/Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. 4/En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » (Jean 1 à 4)

D'après Philon d'Alexandrie (ou Philon le juif, 20 av. J.-C., 45 apr. J.-C) le mot grec ancien, que l'on trouve dans la Genèse de Jean 1 : « Logos » signifie : « souffle créateur du divin Hermès ». Il est à noter que le dieu Hermès était le messager de Zeus, sa parole et la personnification du « Feu divin », autrement dit de sa lumière.

On rattache aussi hermès à la Lune, qui reflète, pour les yeux des Hommes, la lumière du soleil. Regarder le soleil en face, on ne le peut pas. Regarder son reflet sur la Lune est possible et plus la Lune gonfle est entière, plus la lumière est forte.

Philon était un exégète de la Bible, de la Thora, dont la parole faisait autorité.

« Philon a laissé une œuvre qui est dans sa majeure partie un vaste commentaire de la Torah. Cette œuvre est une source précieuse de renseignements sur le judaïsme de l'époque et un témoignage essentiel sur l'exégèse alexandrine de l'Ancien Testament. Elle est à la fois la somme et la résultante de ces efforts de la pensée juive affrontée à l'hellénisme, qui ont jeté un pont entre la révélation biblique et la philosophie grecque. » (Encycloepédia Univesalis)

Donc le logos de Jean, ce mot grec, doit être traduit par l'acception du contexte de l'époque durant laquelle l'Évangile a été rédigé en grec. Depuis Philon d'Alexandrie, le mot grec « logos », signifiait aussi « souffle créateur du divin Hermès ».

Si l'on considère que pour les Grecs, Hermès était le messager, la parole de Zeus, Dieu, pour les juifs et les chrétiens, et qu'il servait d'intermédiaire, d'interface entre les Hommes et la lumière de Dieu, on comprend pourquoi au début la lumière de Dieu était avec Dieu, qu'elle était Dieu.

Comme il est difficile d'écrire : « Au début était le souffle créateur du messager de la lumière de Dieu », il faut bien résumer. Aussi, avons-nous le choix entre : « Au début était la lumière de Dieu, la lumière de Dieu était avec Dieu, la lumière de Dieu était Dieu » et : « Au début était la raison (de Dieu ou son dessein), la raison était avec Dieu, la raison était Dieu ».

Lao-Tseu, un buddha (éveillé) Chinois, contemporain de Confucius (milieu du VIe siècle av. J.-C. – milieu du Ve siècle av. J.-C) parlait du « Tao », que l'on peut rattacher au Royaume de Dieu et à Dieu, en même temps roi et royaume, et il parlait aussi des propriétés, des effets de ce Tao sur la Création... ces propriétés, il les nommait « Vertus du Tao ».

« Les premiers philosophes et sages chinois ont également employé cette notion de « logos » pour exprimer la manifestation de l'être suprême (soit Dieu, Tao), ou de la raison suprême (le dessein, la raison de Dieu) ». (Maine de Biran, Journal, 1823, p. 381)

Ainsi, on pourrait traduire Jean, 1 par : « Au début était la vertu du Tao. Cette vertu était avec le Tao, cette vertu était le Tao ». De quels débuts parle Jean 1 ? Les débuts du monde, c'est-à-dire de la Terre. Cette lumière des débuts pourrait être assimilée au « big bang ».

Dire que le logos est le Christ, est une invention chrétienne, patristique, qui ne se base pas sur le sens du mot grec « logos ». Surtout à partir de sa traduction latine : « verbum » ou « verbe ».

Pour les pères de l'église : « Le Logos est Parole de Dieu dès le commencement, deuxième hypostase de la Trinité, intelligence divine organisatrice du monde, incarnée en Jésus, qui la manifeste dans le temps. » (Encycloepedia Universalis)

Aujourd'hui, les prêtres de l'église n'admettent aucune autre traduction du mot grec ancien : « Logos », que celle des pères de l'église, expliquée plus haut. C'est tout de même fort de prendre pour « parole d'évangile » une interprétation inventée de toute pièce par des autorités religieuses. Jésus aurait aussitôt pensé aux Pharisiens.

Une version particulière de l'évangile : « L'évangile de Jésus » dit : « 1-1/ Au commencement était la volonté de Dieu. 1-2/ Au commencement, la volonté de Dieu était l'expression unique du Tout. 1-3/ Toutes choses ont été faites par cette volonté, et rien de ce qui a été fait ne l'a été sans elle. 1-4/ La vie vient de cette volonté de Dieu et de sa lumière. 1-5/ Quand la lumière brille, les ténèbres disparaissent. »

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The Genesis. John, 1

“1/In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God. 2/He was with God in  beginning. 3/Through him all things were made; without him nothing was made that has been made. 4/In him was life, and that life was the light of all mankind. " (John 1-4)

According to Philo of Alexandria (or Philo the Jew, 20 BC, 45 AD) the ancient Greek word, found in the genesis of John 1, “Logos” means “the creative breath of the divine Hermes”. It should be noted that the god Hermes was the messenger of Zeus, his word and the personification of the «Divine Fire», in other words of his light.

Hermes is also attached to the Moon, which reflects, for the eyes of Men, the light of the sun. We cannot look the sun in the face. Looking at its reflection on the Moon is possible and the more the Moon swells, the stronger the light.

Philo was an exegete of the Bible, of the Torah, whose word was authoritative.

“Philo left a work that is for the most part a broad commentary on the Torah. This work is a valuable source of information on Judaism of the time and an essential testimony to the Alexandrian exegesis of the Old Testament. It is both the sum and the result of these efforts of Jewish thought confronted with Hellenism, which have created a bridge between biblical revelation and Greek philosophy." (Encycloepedia Univesalis)

Thus the logos of John, this Greek word, must be translated by the meaning of the context of the time in which the gospel was written in Greek. Since Philo of Alexandria, the Greek word  "logos", also meant "creative breath of the divine Hermes".

If we consider that for the Greeks, Hermes was the messenger, the word of Zeus, God, for Jews and Christians, and that he served as an intermediary, as an interface between Men and the light of God, we understand why in the beginning the light of God was with God, that she was God.

As it is difficult to write: "At the beginning was the creative breath of the messenger of the light of God", it is necessary to summarize well. Therefore, we have the choice between: “In the beginning was the light of God, the light of God was with God, the light of God was God” and “In the beginning was reason (of God or his purpose), reason was with God, reason was God”.

Lao-Tzu, a Chinese buddha (awakened) contemporary of Confucius (mid 6th century BC – mid 5th century BC) spoke of the “Dao”, which can be connected to the Kingdom of God and God, at the same time king and kingdom, and he also spoke of properties, effects of this Dao on Creation... these properties, he called them «Virtues of the Dao».

“The first Chinese philosophers and sages also used this notion of “logos” to express the manifestation of the supreme being (either God, Dao), or of the supreme reason (the purpose, the reason of God)” (Maine de Biran, Journal, 1823, p. 381).

Thus, we could translate John, 1 by: "At the beginning was the virtue of the Dao. This virtue was with the Dao, this virtue was the Dao". What beginnings does John 1 speak of? The beginnings of the world, that is, of the Earth. This early light could be likened to the "big bang".

To say that the logos are Christ, is a Christian, patristic invention, which is not based on the meaning of the Greek word "logos". Especially from its Latin translation: "verbum" or "verb".

For the fathers of the Church: “The Logos is the Word (verb) of God from the beginning, the second hypostasis of the Trinity, the organizing divine intelligence of the world, incarnate in Jesus, who manifests it in time” (Encycloepedia Universalis).

Today, the priests of the church admit no other translation of the ancient Greek word: "Logos", than that of the fathers of the church, explained above. It is nevertheless strong to take for "gospel word" an interpretation invented from scratch by religious authorities. Jesus would have immediately thought of the Pharisees.

A particular version of the gospel: "The gospel of Jesus" says: "1-1/ In the beginning was the will of God. 1-2/ In the beginning, the will of God was the unique expression of the Whole. 1-3/ All things were done by this will, and nothing that was done was done without it. 1-4/ Life comes from this will of God and from his light. 1-5/ When light shines, darkness disappears."

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