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Ce texte rapporte, sans les trahir, les paroles de Jésus, rapportées par l'évangile de Marie, à la manière d'un guru indien. Le fond est fidèle à ses paroles, c'est juste la forme qui a été "indianisée" pour montrer à quel point l'enseignement du Christ et des vrais gurus indiens sont similaires.

 

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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Le blog où se trouvent les satsang est ici

 

 

 

 

Résumé :

 

 

Ce texte est tiré de l'évangile de Marie. Les paroles de Jésus, sans les changer, ont été mises dans la bouche d'un Guru indien pour mieux se rendre compte de l'identité de l'enseignement de Jésus et de La Voie. Pour ce faire, on n'a pas changé le sens des phrases, mais simplement remplacé certains mots par des mots sanskrits.

 

 

Ce jour-là, les disciples étaient assemblés autour de leur Guru qui se tenait silencieux, et Myriam était auprès de lui. Tout le monde regardait le jour se lever sur la plaine et la brume faire comme un voile opalescent. André dit : « Sant ji, pourquoi ne dis-tu rien ? Pourquoi nous avoir réunis aujourd’hui ? » Alors, le Guru, s'adressant à ses disciples, répondit : « Le Darshan ne vous suffit pas ? Et, vous, n’avez-vous rien à demander ?

 

 

Pourquoi serait-ce à moi de vous enseigner ?

Si vous ne demandez rien.

Est-ce moi qui aie besoin de vous ?

Si vous avez soif, demandez à boire ;

c'est à l'assoiffé d'aller à la source

et non à la source d'aller à l'assoiffé ».

 

 

 

Parmi les disciples,

Simon-Pierre se leva et dit :

 

 

 

« Sant ji, chaque jour, nous te suivons et nous écoutons ton satsang, pourtant nous sommes toujours assoiffés. Chaque jour, nous espérons la quiétude et la joie, mais celles-ci ne viennent pas. Dis-nous pourquoi. La force de L’Un n’est-elle pas dans tes paroles ? Plus nous te suivons sur la terre, plus nous sommes troublés ».

 

 

Le Guru leur dit : « Cherchez en vous ». Puis, il se tut. Simon-Pierre parla à nouveau : « L'Un ne connaît pas la confusion. Elle s’est installée dans l’homme par ses oreilles, à cause de tout ce qu'il a entendu ».

 

 

André leva une main et demanda à Simon-Pierre : « Pourquoi interroger le maître puisque tu sais la réponse ? »

 

 

Alors Le Guru se leva et dit : « Toi tu sais, mais lui commence à comprendre… Celui-là veut comprendre, pour enfin connaître et réalise qu’il ne doit pas me singer, mais pratiquer la Sadhàna  (l'agya) car c'est au dedans de lui qu’il trouvera ce qu'il recherche ».

 

 

« C'est au-dedans que se retrouve la joie perdue. C'est au-dedans, aussi, que se trouve la porte vers le Royaume, qui est le véritable monde, satçitananda. Ainsi, la joie sourit à celui qui ne se contente pas d'écouter ma parole, mais qui en fait sa vie, qui met en pratique mon enseignement. »

 

 

Un disciples demanda : « Dis-nous comment faire pour en faire sa vie. »

 

 

 

Alors le maître dit :

 

 

 

 

 

« Commencez par cesser de vous éparpiller, restez centrés. Tout est uni, la dualité est créée par votre regard aveugle à ce qui unit les êtres et les choses. C'est seulement en retournant le regard, vers le dedans de soi, que l'on peut voir ce qui unit toutes choses et que l'on peut rester dedans. Voyez la lumière du Saint-Nom, entendez-le et restez dans sa conscience.

 

 

 

 

 

La pleine conscience ouvre en vous l’œil qui est capable de vous faire voir la lumière intérieure. Cette lumière éclaire le monde à cause de la connaissance (vijnana, ou Veda) qu'elle donne de ce qui a tout crée. L’oreille qui sait entendre ouvre cet œil et le fait grandir. Ainsi, la vérité qui s’ouvre à l’œil et à l’oreille ouvre la route à une autre réalité. La conscience de L'Un fait qu'on le reconnaît en tout et tout nous renvoie à Lui.

 

 

Je vous conseille de rester uni en allant dans ce monde

où règne la confusion, la dualité de la Màyà des hommes.

C’est de cette façon que vous vous placerez en vous.

Ceci est la voie de la paix, un point fixe,

un centre dans le changement. »

 

 

Simon-Pierre dit alors : « L'Un s’approche dans la quiétude et la joie. L'Un est stable et unique. Mais, dis-nous comment rester dans la stabilité, l'unité dans la dualité sans cesse mouvante ? » Le maître lui répondit : « En contemplant la vérité derrière l'illusion, en voyant l'image du Royaume, qui est comme un rêve derrière l'illusion des apparences. »

 

 

 

Le disciple André s’étonna

devant tous : « Faut-il rêver ? »

 

 

 

Alors le maître lui dit : « Il faut sortir du rêve des mondes, de l'illusion, car la joie naît dans le rêve qui a conçu le jeu des rêves et des mondes, dans la vérité du Royaume... comprenne qui peut. Que dorme celui qui se plaît dans la plainte des rêves de la dualité, de l'illusion. Je vous dis : la pleine conscience est dans l'éveil. »

 

 

 

André demanda : 

« Enseigne-nous : Le Rêve

est-il la cessation de la souffrance ? »

 

 

 

 

 

Le maître parla à tous en ces termes :

« Le rêve dont je parle

est le dépassement du rêve de la dualité qui est l'illusion.

La dualité est la souffrance, car la souffrance est

l'illusion de la dualité qui se croit unie.

Le rêve dont je parle se trouve dans L'Un,

c'est Lui et son Royaume, satçitananda,

aussi, L'Un ne va pas sans L'autre »

 

 

Alors Simon-Pierre interrogea : « Mais la matière et la non-matière font partie du rêve du monde. Comment sortir de la dualité et retrouver L'Un ? » Le maître répondit : « La matière et la non-matière font partie du rêve du monde. Elles sont Un, le jeu par lequel l’Oubli tisse son œuvre. La séparation est un jeu, comme la souffrance.

 

 

La souffrance naît de l’orgueil premier, la vanité du faux-ego qui joue à séparer la matière. Je vous le dis, ce jeu est un sourire de l’Éternel, la Grâce de sa Lilà (le jeu divin) pour nous faire sortir des mondes, de l'illusion de la dualité, et nous faire vouloir la réalité de l'unité. Il faut avoir connu la souffrance de la dualité, de sa confusion pour désirer retourner à L'Un de notre propre volonté, en toute conscience ».

 

Simon-Pierre prit encore la parole :

« Dis-nous, maintenant,

qu’est-ce que la réalité ? »

 

 

 

Le maître dit : « La réalité est ce qui a conçu le jeu des réalités de l'illusion, de la Màyà. La réalité est ce qui vous fera faire, pour vous-même, ce que j'ai fait pour moi, dans la conscience de L'Un : réaliser l'Unité. Elle est imagination dans la confiance. C’est elle qui engendre la connaissance. »

 

 

 

Le disciple interrogea encore :

« Nous avons soif.

Comment atteindre la réalité ? »

 

 

 

L’enseignant parla à tous : « En vous détachant de la dualité et de son illusion. En contemplant la force qui a tout créé. En aimant le monde et ses illusions pour ses jeux qui vous permettent d'aller vers L'Un. Tout dans votre vie est le jeu, la Lilà de L'Un pour vous ramener à lui » Puis il dit encore : « En osant*. »

 

* En osant. Jésus voulait dire : '' en désirant plus que tout retourner au Royaume du Père '' selon l'étymologie latine du mot oser (audère, avideo, avidus, aveo) signifiant '' désirer '', '' être-avide-de ''.

 

 

L’un des disciples se leva alors et questionna : « Dis-nous maintenant : que signifie la matière ? Devons-nous croire qu’elle est éternelle ? » Le maître enseigna :

 

 

 

« Tout ce qui a été inventé, qui a été créé,

tous les éléments composant la nature des mondes

sont interdépendants et mariés en eux,

mais sera désassemblé tout ce qui a été assemblé,

afin que tout retourne à la racine-mère,

ce qui est né de la poussière retournera à la poussière.

Ainsi, que celui qui a de l'entendement entende :

tout ce qui est né mourra,

tout ce qui est apparu disparaîtra. »

 

 

Simon-Pierre demanda : « Puisque tu te dis messager et interprète des éléments et des phénomènes de ce monde, dis-nous donc : Quelle est la nature de la faute ? » Le maître leva la main et dit : « La faute n’existe pas, car c’est vous  qui lui donnez existence.

 

 

Vous faites cela à chaque fois que vous vous pliez aux réflexes de votre réalité construite et trompeuse, de l'illusion de votre aveuglement. Voilà de quelle façon la faute prend forme. Seule votre imagination crée la faute. Voilà aussi pourquoi le bien vous a visité. Le bien a participé aux éléments de vos réalités afin de marier à nouveau celles-ci au tout qui est L'Un. »

 

 

 

 

 

 

Le maître poursuivit et dit : « Écoutez la raison qui fait de vous des malades et aussi des mourants : voyez la vanité, l'illusion de vos actions et vous saurez ce qui vous éloigne de vous. Comprenne qui pourra.

 

 

 

 

 

De l’attachement à l'illusion, à la dualité naît une passion contre l’Unité, l'Unité ou Royaume et un trouble vient alors à surgir dans le corps. Voilà pourquoi, en Vérité, je vous dis: recherchez l’harmonie avec l’Essence du Tout et si vous êtes en disharmonie avec elle, inspirez-vous de tout ce qui vous rappellera votre essence pour y revenir en conscience. Ainsi, que celui qui a développé son entendement entende »

 

 

La bénédiction

 

 

Après ces mots, l'éveillé leur accorda sa bénédiction : « Que la paix soit avec vous. Que la paix que je connais prenne racine, s’incarne en vous et se multiplie, ayez conscience de la béatitude. et que personne ne vous égare en disant ''Jai satçitanand'' et en vous montrant les écritures, car en vérité c’est en votre centre que réside cette paix, la seule véritable.

 

 

Amenez d'autres gens à Lui en allant à Lui, parce que ceux qui ont pour volonté de le chercher le trouvent. Levez-vous donc et faites-vous les témoins de la Parole du Royaume, répandez tout autours de vous la parole, offrez le satsang aux âmes qui cherchent.

 

 

Gardez-vous bien d’imposer des règles autres que celles que je vous ai dites, celles qui dessinent la Sadhàna de votre ascèse ou l'agya faute de quoi, vous sombreriez plus encore en esclavage. Je suis celui qui ravive le souvenir. N'ajoutez ni ne retranchez rien au message que je vous donne. »

 

 

Après avoir prononcé ces paroles, le maître les quitta. Ses disciples ressentirent la solitude et la peine. Certains pleurèrent abondamment en disant : « Faut-il vraiment se rendre chez ceux qui ne veulent pas croire, et leur donner satsang ? Ceux-là sont dans les ténèbres de l'ignorance et n’ont pas épargné notre maître, alors comment nous écouteraient-ils ? »

 

 

 

 

Ce fut pour cela que Myriam se leva, qu’elle les embrassa et leur annonça : « Pourquoi demeurez-vous dans le doute et la souffrance ? je vous le dis, son essence de lumière ne nous quitte pas, c’est Elle qui nous protégera. Louons-Le, celui qui nous a restaurés et préparés, car voilà qu’il nous demande de redevenir de véritables humains pleins d'humilité et de dévotion. »

 

 

 

 

 

Par ces paroles de satsang,

Myriam orienta le cœur des disciples vers le bien,

et ceux-ci s’ouvrirent un peu plus aux paroles du maître.

 

 

Simon-Pierre s’adressa tout haut à Myriam : «Toi qui es sœur de chacun de nous, nul n’ignore que le maître t’aime autrement qu'il aime les autres femmes, selon les paroles qu’il t’a confiées, enseigne-nous maintenant. Dis-nous les mots que ta mémoire privilégie et auxquels nous n’aurions pas eu accès.»

 

 

Myriam leur dit : « Ce que vous n’avez pas été capables d’entendre, c’est bien moi qui ai pour charge de vous l’annoncer ; j’ai eu cette vision du maître et voici que je lui ai dit :  maître, pourquoi te vois-je là, sous cette forme ? et il me répondit au-dedans de moi : Toi, la bien-aimée, tu n’oublies pas ton centre lorsque je parais. Tu ne regarde pas, tu vois et tu apprends à être, alors écoute : là où se tient l'esprit, là réside l’inestimable joyau, celui qui s’appelle la Porte, c'est à dire le passage vers L'Unité.

 

 

Aussitôt, je lui dis au-dedans de moi : « Mon maître et bien-aimé, celui qui peut contempler ton apparition au sein du temps, dis-moi s’il voit avec le regard de son âme ou s’il respire ta présence par son esprit. »

 

 

Jéus me répondit : « Il ne me reçoit ni par l’âme ni par le mental, mais par la porte de l'esprit, qui apprend à voir et à laisser venir le souffle ». Cette porte c'est dhyàna et la clé de sa serrures c'est dhàrana.

 

 

 

Je lui demandai encore :

'' Parle-moi de cette Porte.

Suis-je à son seuil ? ''

 

 

 

 

Alors il déposa en moi cette réponse : « En vérité est à son seuil exact celui qui ne se soucie pas de toutes ces choses et qui veut seulement être en toute conscience. Ainsi, celui qui se regarde lui ne le voit pas Lui. L'esprit est une mort parce qu’il est réveil, mort de l'illusion, instant le voile de l'illusion se déchire et où la vérité apparaît où l'on voit les apparences comme la Lilà de Dieu qui cherche à nous y faire revenir.

 

 

Sa porte est un sourire entre la dualité et l'Unité. Par l'esprit, l’essence humaine contemple l'Un qui engendre le monde matériel, fait de dualité, par amour. La libération vient par cette porte. »

 

Puis, le maître me dit encore : « Le retour à la conscience est permis parce qu'on la quitta un jour. On connaît la Libération après avoir connu la prison. Ainsi en est-il, il faut mourir de plusieurs morts avant que la séparation d'avec l'Un devienne si insupportable que le désir d'y revenir devienne plus fort que l'illusion. ».

 

 

Alors je demandais au-dedans de moi :

dis-moi comment

atteindre cette porte.

 

 

 

La vision s’approcha et dit : « Je te dirai comment passer cette porte car le réveil ne connaît pas de demi-mesure. En vérité, le réveil naît du souvenir de l’oubli et de la dénonciation de l’oubli dans les actes. Atteindre l'esprit s’obtient par l’amour. La manifestation de l’amour s’obtient par l’exigence'' dans l'Observance de l'agya qui est la Sadhàna de votre ascèse.

 

 

 

Voilà ce que le maître me confia

et que vous n’avez pu entendre.

 

 

 

Simon-Pierre montra Myriam à tous et dit : «Qui est cette femme ? Quel est son mérite pour avoir reçu l’enseignant ? Nous avons toujours soif. Parle-nous encore, toi notre sœur qui le connaît. »

 

 

Myriam baissa son voile sur ses yeux et parla : « Voici autre chose qu’il m’enseigna, mais seuls comprendront ceux qui ont déjà le germe de cette compréhension en eux, le maître me dit encore : L’exigence est pureté et discipline. Elle traverse les mondes avec l’être qui cherche le cœur qui se cache dans le cœur, parce qu’elle est aussi volonté. Les faibles ne peuvent même pas entrevoir la porte de l'esprit. »

 

 

« Ils ne désirent pas l'exigence mais regardent les autres et leur donnent le nom de faibles. Les Hommes qui jouent entre eux simulent la soif tandis que leur terre est sèche. Comment vivre dans la sécheresse et le refus de l’eau ? C’est ainsi que vous naissez à la mort, par la faiblesse du vouloir. »

 

 

André parla plus fort que les autres disciples. Il dit à Myriam en la montrant du doigt : « Pourquoi devrions-nous te croire ? Pourquoi Jésus t’aurait-il nourrie ainsi, toi qui es une femme ? »

 

 

Myriam lui répondit : «C’est des femmes que viennent les naissances. Pour quelle raison la naissance à la vérité ne viendrait-elle pas de la femme ? ».

 

 

Le disciple Simon-Pierre se leva alors et trouva ces mots pour tous : «Notre sœur, ces paroles nous étonnent et nous font peur. Néanmoins, dis-nous encore car nous savons tous que le maître t’a aimée. »

 

 

 

Alors, Myriam dit : « L'éveillé m’enseigna le voyage de l’âme. C’est le voyage des écorces vers la sève, celui qui dessine la clé de la porte de l'esprit. L’âme visite les mondes de la colère où règnent Dvesa et Ràga . Elle découvre un premier état qui la retient. Il se nomme ténèbres et il est amour de la prison, c'est le lieu d'Avidyà et de Nidrà. Ténèbres dit à l’âme : pourquoi m’as-tu aimée, toi qui est étincelle ? »

 

 

Lorsqu’elle entendit cette question,

l’âme prononça à haute voix ces mots :

« Je t’ai aimée parce que tu étais séparation

et que la séparation est le sommeil

Nidrà qui est né de l’orgueil

et que seule cette séparation nous permet les retrouvailles. »

 

 

Alors l’âme partit à la rencontre du deuxième état, la convoitise. En se voyant traversé, celle-ci lui demanda : « Je ne vois pas comment tu as pu descendre alors que je te découvre maintenant dans l’ascension. Dis-moi le pourquoi du mensonge qui naît de l’orgueil et de l’envie, puisque tu es parcelle et nourriture de mon être ? »

 

 

L’âme répondit : « Parce que moi je t’ai devinée et que toi, tu n’as pas su reconnaître ma vérité. Tes yeux n’ont pas voulu apprendre à me distinguer même si j’étais mêlée et unie à toi comme à un vêtement. »

 

 

Lorsqu’elle eut dit cela, l’âme alla son chemin plus nue et dans la joie jusqu’à ce qu’elle traverse le troisième état, celui qui a pour nom ignorance.

 

 

Ignorance interrogea aussitôt l’âme : « De quelle façon serpente ton chemin ? N’y a-t-il pas, en toi, une étrange maladie ? En effet, tu es devenue esclave parce que dépourvue de la claire vision. »

 

 

L’âme répondit : « Pourquoi me juger, moi qui par essence ne juge pas, moi qui ai accepté la domination sans avoir dominé ? Nul ne m’a reconnue alors que moi, j’ai vu en moi que la dualité disparaîtra quand l'Unité se fera et que tout, pour moi, sera Un dans le monde des apparences et en moi. »

 

 

Une fois sortie du troisième état, l’âme continua son ascension. Elle mit longtemps à apercevoir le quatrième état. Cet état contenait à lui seul sept autres mondes. Le premier d’entre eux se nommait ténèbres, le second convoitise, le troisième ignorance-entretenue, le quatrième poison-jalousie, le cinquième prison-charnelle ou Abhinivesà, le sixième sagesse-ivre, le septième courroux-de-sagesse.

 

 

Elle s’attarda dans ce quatrième état. Ainsi s’énumèrent les mondes de la colère par lesquels l’âme étouffe d’interrogations, car la colère est venue de la rébellion et la rébellion est ténèbres de la séparation, confusion de la dualité. Colère demanda à l’âme : « Quelle est ton origine, à toi qui a appris à tuer ? Quel est ton but, à toi qui ne te déplaces que dans l’errance ? »

 

 

Alors l’âme répondit : « Tout ce qui m’étouffait a été desséché et tout ce qui me voilait l’horizon, par des frontières, s’est évaporé parce que j’ai voulu le regarder. Ainsi, ma convoitise s’en est-elle allée. Ainsi, suis-je sortie du cercle de l’ignorance et ainsi l’orgueil s’est-il épuisé.

 

 

Voilà, j’ai trouvé l‘issue du décor, l'illusion, par la pénétration d’un autre décor, la lumière intérieure et sa béatitude. Une image s’est effacée par la Grâce d’une autre plus pure et plus unie. C’est maintenant que j’entame mon chemin de quiétude. La quiétude annonce la paix là ou le temps s’immobilise dans l’Éternité. En vérité, mon chemin est un chemin de silence. »

 

 

Après avoir parlé de la sorte, Myriam se tut. Chacun vit alors de à quel point elle avait apprit du maître Puis ce fut à André de s’adresser à ses Frères : « Dites moi ce que vous pensez de ce que cette femme vient de raconter. En ce qui me concerne, je ne crois pas que Sant ji maharaj ait pût dire ça. De telles paroles nous séparent de ce que nous avons pu approcher. »

 

 

 

La réaction des apôtres

 

 

 

Simon-Pierre regarda André et se leva : « Acceptons-nous comme possible qu’une femme ait reçu de semblables paroles de la bouche du maître qu’il lui confia des secrets auxquels nous n’avons pas eu accès ? Devrons-nous changer de regard et de chemin ?... »

 

 

Myriam se mit alors à pleurer et elle dit à Simon-Pierre : « Mon frère en esprit, qu’est-ce que tu traverses ? Penses-tu que j’ai inventé cette vision et qu’à propos de notre enseignant, je dise des mensonges ? »

 

Levi se leva entre tous et dit : « Simon-Pierre, nous t’avons toujours vu fougueux. Pourquoi te retourner maintenant contre la femme de la même façon que nos adversaires ? Si le maître l’a rendue digne de son cœur qui es-tu, toi, pour la rejeter ?

 

 

En vérité, le maître qui la connaît très bien l’a aimée plus que nous parce que son âme a fait un grand voyage. Regardons maintenant notre faiblesse et ne tardons plus à devenir totalement humains, pleins d'humilité. Laissons l’humain prendre racine en nous et pousser comme un arbre, car c’est ainsi que le maître l’a demandé. Partons, sans attendre, annoncer la nouvelle que dans notre âme, il n’y ait d’autre règle que celles dont lui est le témoin. »

 

 

Dès que Levi eut dit ces mots, il y eut silence, puis, les disciples se levèrent ensemble pour aller offrir la Parole.

 

 

 

 

 

e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

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Tag(s) : #jésuschrist, #guru, #vérité, #yogaoriginel, #lavoie
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