L'âme ne se souvient pas de toutes ses incarnations, mais elle garde en elle le souvenir de son milieu d'origine, comme une feuille d'arbre garde l'empreinte de la lumière. Ce souvenir la pousse à retrouver cette béatitude qui lui manque et durant chacune de ses incarnations elle aspire à la retrouver.
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Certaines personnes ne se satisfont pas d'exister
selon un schéma de vie préalablement établi
et cherchent le vrai contentement,
la plénitude et l'accomplissement.
Elles cherchent depuis des années.
Elles sont allées voir dans des livres épais
plein de sens cachés
et ont posé des questions, sans trouver de réponse.
Ces personnes sont devenues des chercheurs et se sont attachées à leur recherche, comme certains à leur prison. Elles se sont tellement attachées à leur recherche que, lorsque la porte s'ouvre, elles n'osent pas sortir de leur ignorance, effrayées par la réponse. Quand on est assoiffé, il ne suffit pas d'avoir de l'eau pour étancher sa soif : il est nécessaire de boire.
"Quand un chercheur trouve il est bouleversé par la Grâce."
Bhaktimàrga 1-3-22
Il faut boire
C'est comme d'avoir marché longtemps dans un désert aride et brûlant, de trouver une oasis, avec une source donnant une eau fraîche, de s’asseoir à côté, de ne pas boire et de se lamenter.
C'est comme d'avoir très faim et de lire des livres de recettes. La faim reste et grandit au fur et à mesure qu'on lit les recettes du livre. Si quelqu'un vient et pose devant vous un pain, du beurre et du fromage, mangez et votre faim cessera. Si vous ne mangez pas, comment voulez-vous que votre faim cesse ?
Il est possible aujourd'hui, comme depuis toujours, de trouver la source de toute satisfaction, de la paix et de s'y abreuver, comblant ainsi cette soif de vérité. La source ne viendra pas couler dans votre bouche. C'est à vous de vous pencher. Chercher et trouver ne suffit pas : il faut accepter d'avoir trouvé.
Les connaissances
ne peuvent
vous désaltérer
Les plus beaux mots, les plus belles paroles ne vous donneront rien de concret pour votre évolution spirituelle : il vous faut avancer, frapper à la porte et en passer le seuil. L'âme n'a pas soif de questions, elle a soif d'une réponse et quand elle vous est faite, écoutez-la et venez vous asseoir à sa table.
Il y a ''quelque chose'' en chaque homme et femme qui a soif et faim de cette réponse, qui en a le souvenir. D'où vient ce souvenir ? De la peur de la mort ? Enfant, vous saviez la magie de la vie et voyiez l'avenir comme un astre levant. La raison, c’est la mémoire de l'âme.
La mémoire de l'âme
L'âme, avant la naissance, était dans cette paix que certains nomment le Royaume. L'âme fraîchement incarnée est encore baignée dans la béatitude, le Satori ou nirvanà. Plus vous avancez dans le temps et plus votre conscience se tourne vers le monde matériel et moins elle se souvient du milieu dont elle est issue.
Pourtant, il reste une mémoire-résiduelle de l'état de pré-naissance et c'est cette mémoire qui suscite l'inextinguible soif de vérité et de sens de l'être humain. Les chercheurs ont cette soif à fleur de conscience. D'autres l'oublient et ne vivent que la matérialité du monde.
Ne vous attachez pas à votre recherche, à votre savoir ni à vos concepts. Restez ouverts et que vos oreilles entendent, que vos yeux voient. Si vous avez soif, si vous avez faim : demandez, il vous sera répondu. " Frappez et l'on vous ouvrira, demandez et l'on vous donnera... '' (Matthieu 7/7:11)
L'évangile de Jésus est disponible gratuitement à la lecture
et en PDF téléchargeable ici :
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