Encore une bien belle histoire, décidément ! Celle-ci raconte ce qui arrive quand un chercheur rencontre le satsang... Vous savez, ces paroles et écrits inspirés du Saint-Nom, de la fréquentation de la paix du dedans. Certains, écoutant le satsang, voient se réveiller, en eux, la soif de vérité et le reconnaissent, d'autres non.
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Il était une fois
Il y a très longtemps, dans un pays très lointain, au milieu de tous les autres, vivait un homme. Cet homme possédait, comme tous les autres hommes de ce pays, en ce temps-là, un oiseau-du-bonheur dans une cage dorée.
Tous les foyers, toutes les familles possédaient un oiseau-du-bonheur dans une cage dorée et cet oiseau chantait merveilleusement bien. Son chant enchantait ceux qui l'entendaient au point de les rendre heureux et c'est bien pour cela qu'il provoquait un tel engouement.
Cet oiseau était donné avec la maison : quand l'habitant y pénétrait, pour la toute première foi, il y trouvait la cage dorée, avec son oiseau-du-bonheur. Il chantait, il chantait tout son saoul et c'était un bonheur de l'entendre. Il chantait jusqu'à ce que l'habitant du foyer change de maison, ce qui prenait plus ou moins de temps, mais arrivait inéluctablement.
Un problème
Notre héros avait un problème : son oiseau du bonheur ne chantait pas et il n'avait pas le souvenir qu'il eut chanté un jour. Il avait beau faire : le nourrir des meilleures graines et l'abreuver de l'eau la plus pure, l'oiseau se taisait. L'homme en éprouvait un immense chagrin qui faisait son malheur.
Pour tenter d'oublier ce silence l'homme louait les services d'une musicienne qui venait jouer de son instrument à chaque fois que le chagrin se faisait trop fort. La musicienne jouait d'une viole et sa musique était belle, mais le bonheur ne venait pas : l'oiseau-du-bonheur restait silencieux et le bonheur impossible.
Les années passaient ainsi,
dans cette désespérance
Lorsqu'un jour, après un hiver long et rigoureux, le soleil brilla au dehors à en ouvrir la fenêtre. C'est ce que fit notre homme : il ouvrit la fenêtre. L'air du dehors emplit brusquement le dedans de la maison, la lumière avec lui et le bruissement du vent dans les arbres aussi.
Notre homme alla s'appuyer au rebord de sa fenêtre ouverte, le nez au dehors et profita de cet instant magique... Les bambous bruissaient dans la caresse dansante du vent printanier et faisaient une musique apaisante pour le cœur plein d'amertume de notre héros malheureux.
Une autre musique
Puis une autre musique se fit entendre : les trilles d'un oiseau. Ils arrivaient d'on ne savait où ; du dehors et pénétraient au dedans. Ils faisaient une mélodie si belle et si prenante que l'homme, bientôt, n'entendit plus qu'elle et que quelque chose de nouveau se dessina sur son visage : un sourire. Un sentiment inconnu vint le remplir : le bonheur.
Un oiseau dans les branches
Dans un cerisier en fleur, un oiseau s'égosillait, bec dressé vers le ciel. C'était un oiseau-du-bonheur en liberté. L'homme s'émerveilla et tenta de faire venir à lui le chanteur : il l'appela, « Oiseau du bonheur viens à moi ! ». Cet appel fit peur au volatil, qui s'enfuit d'un élan vers le ciel au grand désarroi de l'homme.
Mais qu'elle ne fut pas la surprise de l'homme : dans son dos une musique pareille à celle de l'oiseau se faisait entendre, comme un écho en retard, venu du fond de la maison. L'homme se retourna et vit, dans sa cage dorée son oiseau-du-bonheur, silencieux jusqu'alors, chanter bec levé vers le plafond. Depuis ce jour bénit l'oiseau chantait chaque jour et le bonheur vint s'installer durablement dans ce foyer qui en avait été privé jusqu'alors.
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