English below. Le pràna inspiré aurait cinq souffles, dont le pràna lui-même, qui irait dans les yeux, les oreilles, la bouche et le nez. D'autres niveaux allant en d'autres endroits, comme l'apàna, qui irait vers les organes d’excrétions et de génération (reproduction), etc.
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Le pràna : son histoire
« #Pràna est un mot #sanskrit. La signification de ce nom intègre simultanément les notions de #souffle, de principe vital du souffle et de sa manifestation organique dans la #respiration. Qui pense souffle vital respirant énonce le mot pràna ». (Wikipédia)
Si vous analysez l’étymologie du mot « #âme », en français, vous verrez que ses racines grecques et hébraïques, qui sont « Nèphèsh », pour l’Hébreu, et « Psukhê », pour le Grec, donnent les mots « respirer » ou « un respirant ». L'âme serait donc la substance qui respire, faisant de l'Homme et de l'animal des êtres qui respirent. Il est à noter que selon cette définition, les animaux ont une âme, ce avec quoi nous sommes d'accord.
Vous savez que le mot pràna, voulant dire « souffle » ou « respiration » est, selon certains, l'énergie vitale universelle qui imprègne tout et que les êtres vivants absorbent par l'air qu'ils respirent. De là à en conclure que le pràna est l'oxygène contenu dans l'air, il n'y a qu'un pas que ne pouvaient pas faire les anciens, à une époque où cet élément était inconnu.
Il est à noter que lorsque l'on inspire de l'oxygène pur, cela a comme effet de nous faire « planer » et rire, souvent. Il ne faut pas faire de dichotomie entre la spiritualité et les phénomènes physiques ni mettre en opposition les choses de l'âme et celles du monde physique.
Le pràna intéresse tous les tenants de la spiritualité, de la mystique profonde, surtout d'origine indienne. Sur #LaVoie du #YogaOriginel, nous avons notre compréhension du pràna par notre pratique régulière de la #méditation.
On entend parler du pràna depuis l'émergence d'une civilisation indienne #védique très ancienne dont les origines sont le sujet de polémiques entre les tenants de l'invasionnisme des #Aryens venus des steppes, et d'autres qui ne croient pas en un choc culturel soudain et drastique causé par la survenue de ces peuples asiatiques qui auraient apporté subitement leur langue, le sanskrit et rédigé les #Védas, mais c'est là une autre histoire.
On fait mention du pràna dans les #Upanishad, les #PrashnaUpanishad qui appartiennent à l'#AtharvaVéda et font partie des douze Upanishad majeures (#MukhyaUpanisad). Les écrits mentionnant le pràna auraient été rédigés vers huit cents ans avant notre ère.
Situation historique
Il faut vous situer cette époque plus généralement, afin que vous appréhendiez ce qu'elle pouvait être, comparée à la nôtre, à nos connaissances scientifiques et à notre culture. L'époque est l'âge de fer, qui apparaît vers 800 av. J.-C (premier âge de fer ou #Hallstatt). Un second âge du fer commença vers 500 av. J.-C (second âge du fer ou #LaTène).
Pour nous, l'âge de fer est celui des #Celtes, cavaliers originaires de l'Europe centrale qui fabriquaient des armes en fer. Les objets décoratifs continuaient d'être en bronze, comme à l'âge précédent. La religion des Celtes était polythéiste sous l'autorité des druides.
En Gaule, la ville de Marseille allait être fondée 200 ans plus tard par des Grecs venus de Phocée, cité de la Grèce antique sise sur le bord de la mer Égée, d'une côte actuellement turque orientale, la ville d'Ismir.
En Afrique du Nord, les Phéniciens fondaient la ville de Carthage et la cité de Rome sera fondée en 753 av. J.-C.
La Gaule était composée d'une mosaïque de tribus celtes exerçant leur autorité sur soixante territoires.
L'Inde commençait d'établir des routes commerciales intenses avec l'Irak et l'Iran actuels, ou Babylone et la Perse, et les bords du Gange commençaient à connaître une ère de prospérité par la riziculture intensive.
En Israël, le peuple juif, en cette période, connaît une histoire agitée : en 722 av. J.-C., le royaume du nord est détruit par les Assyriens. (chute de Samarie). En 587 av. J.-C. le royaume du sud-est détruit par les Babyloniens.(chute de Jérusalem). Exil en Babylonie du peuple de Juda.
En 539 av. J.-C. c'est l'époque perse : Cyrus, roi de Perse, autorise le retour des Juifs à Jérusalem. En 520-515 av. J.-C., reconstruction du Temple et des murs de Jérusalem.
En Inde, #Mahavira, le réformateur fondateur du #Jaïnisme et #buddha (#éveillé) a vécu, entre 599 et 527 av. J.-C. et Gautama #Siddhartha, qui a été un de ses disciples, avec #Gosala, le fondateur des #ajivikas, étaient ses contemporains.
En 518-515 av. J.-C., les Perses de Darius atteignent les rives de l'Indus, actuellement au Pakistan, et sont mis en contact avec la mystique des héritiers de la civilisation #harappéenne. Les Védas avaient été rédigés 700 ans auparavant.
L'époque du mot pràna
Voilà l'époque du monde où le mot pràna apparaît et où l'on commence à l'utiliser pour décrire différentes choses, en fonction de la culture et de l'ascèse des utilisateurs, locuteurs et scripteurs.
Pour certains, ce mot désigne la respiration, simplement. Pour d'autres, il désigne l'énergie vitale qui est contenue dans l'air inspiré qui viendrait nourrir le corps et ses fonctions de ce qui lui est nécessaire pour vivre.
Il y aurait plusieurs niveaux, qualités de pràna. Certains iraient nourrir les fonctions vitales du corps, d'autres, supérieurs, iraient éveiller la sphère supérieure du mental, lui permettant une conscience du divin contenu dans le corps et l'âme, ou àtman.
Le pràna inspiré aurait cinq souffles, dont le pràna lui-même, qui irait dans les yeux, les oreilles, la bouche et le nez. D'autres niveaux allant en d'autres endroits, comme l'#apàna qui, lui, irait vers les organes d’excrétions et de reproduction.
Méditations sur le pràna
Les #yogas #mystiques méditent sur le pràna, par la technique du #pranayama. Ce dernier mot se compose du mot « pràna », le souffle vital respirant, et du mot « #àyàma », mise en mouvement dirigé, et signifie : « mise en mouvement dirigé vers le souffle vital respirant ».
Nous connaissons bien le pràna, sur La Voie, mais nous ne le nommons pas ainsi. Nous lui donnons le nom de : « #SaintNom » et nous savons où et comment le trouver en nous. C'est l'objet d'une des quatre #techniques de méditation qui nous sont révélées, quand on demande à pratiquer le yoga-originel. Il faut ajouter que le Saint-Nom est dans le pràna, mais que le pràna n'est pas le Saint-Nom. Pour nous, le Saint-Nom dépasse la notion de pràna.
Certains pensent savoir que cette technique, celle dite du Saint-Nom, est similaire au « prànayàmà », ce qui n'est pas totalement faux, mais qui n'est pas vrai non plus. Il y a autant de différences entre la technique du Saint-Nom qu'entre la méditation du Bouddha et celle que pratiquent les #bouddhistes d'aujourd’hui ou qu'entre la #prière que pratiquait #Jésus et celle des #chrétiens d'aujourd'hui.
Le Saint-Nom permet, entre autres, de prédisposer l'esprit à la #contemplation et à la vraie compréhension de la subtile #spiritualité que nous portons en nous, chacun d'entre nous, même les moins portés à la spiritualité.
Si vous avez des questions, vous pouvez les poser ici :
lavoie.eu@gmail.com
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The History Of Pràna
“Pràna is a Sanskrit word. The meaning of this name simultaneously integrates the notions of #breath, the vital principle of breath and its organic manifestation in #breathing. Whoever thinks of vital breath breathing is saying the word pràna”. (Wikipedia)
If you analyze the etymology of the French word “#âme ‘, you'll see that its Greek and Hebrew roots - ’Nèphèsh” in Hebrew and “Psukhê” in Greek - give us the words “respirer” or “un respirant”. The soul would thus be the substance that breathes, making man and animal beings that breathe. It's worth noting that, according to this definition, animals have souls, which we agree with.
You know that the word pràna, meaning “breath” or “respiration”, is, according to some, the universal vital energy that permeates everything and which living beings absorb through the air they breathe. It's only a short step from this to the conclusion that pràna is the oxygen contained in the air, a step that the ancients could not have taken at a time when this element was unknown.
It's worth noting that when we inhale pure oxygen, it often makes us “high” and laugh. Spirituality and physical phenomena should not be dichotomized, nor should the things of the soul be set against those of the physical world.
Pràna is of interest to all those involved in spirituality and deep mysticism, especially those of Indian origin. At #ThePath du #OriginalYoga, we understand pràna through our regular practice of #meditation.
We've been hearing about pràna since the emergence of a very ancient Indian #Vedic civilization, the origins of which are the subject of controversy between proponents of the invasiveness of #Aryans from the steppes, and others who don't believe in a sudden and drastic culture shock caused by the arrival of these Asian peoples who suddenly brought their language, Sanskrit, and wrote the #Vedas, but that's another story.
Pràna is mentioned in the #Upanishads, the #PrashnaUpanishads, which belong to the #AtharvaVeda and are part of the twelve major Upanishads (#MukhyaUpanisad). Writings mentioning pràna are thought to have been written around 800 BC.
Historical Background
We need to give you a more general idea of this era, so that you can grasp what it might have been like, compared to our own, to our scientific knowledge and to our culture. The era is the Iron Age, which began around 800 BC (First Iron Age or #Hallstatt). A second Iron Age began around 500 BC (Second Iron Age or #LaTène).
For us, the Iron Age is that of the #Celtes, horsemen from Central Europe who made iron weapons. Decorative objects continued to be made of bronze, as in the previous age. Celtic religion was polytheistic, under the authority of the druids.
In Gaul, the city of Marseille would be founded 200 years later by Greeks from Phocée, an ancient Greek city on the Aegean coast of what is now eastern Turkey, the city of Ismir.
In North Africa, the Phoenicians founded the city of Carthage, and the city of Rome was founded in 753 BC.
Gaul was made up of a mosaic of Celtic tribes exercising authority over sixty territories.
India was beginning to establish intense trade routes with present-day Iraq and Iran, or Babylon and Persia, and the banks of the Ganges were beginning to experience an era of prosperity through intensive rice cultivation.
In Israel, the Jewish people experienced a turbulent period: in 722 BC, the northern kingdom was destroyed by the Assyrians. (fall of Samaria). In 587 BC, the south-eastern kingdom was destroyed by the Babylonians (fall of Jerusalem). Exile of the people of Judah to Babylonia.
539 BC: the Persian era: Cyrus, King of Persia, authorized the return of the Jews to Jerusalem. 520-515 BC, reconstruction of the Temple and walls of Jerusalem.
In India, #Mahavira, the founding reformer of #Jainism and #buddha (#awakened) lived, between 599 and 527 BC and Gautama #Siddhartha, who was one of his disciples, along with #Gosala, the founder of the #ajivikas, were his contemporaries.
In 518-515 BC, the Persians under Darius reached the banks of the Indus, now in Pakistan, and came into contact with the mysticism of the heirs of the #Harappean civilization. The Vedas had been written 700 years earlier.
The Time Of The Word Pràna
This is the time in the world when the word pràna appeared and began to be used to describe different things, depending on the culture and asceticism of the users, speakers and writers.
For some, it simply means breathing. For others, it refers to the vital energy contained in the inspired air, which nourishes the body and its functions with what it needs to live.
There are several levels and qualities of pràna. Some would nourish the vital functions of the body, while others would awaken the higher sphere of the spirit, enabling it to become aware of the divine contained in the body and soul, or àtman.
The inspired pràna would have five breaths, including the pràna itself, which would go into the eyes, ears, mouth and nose. Other levels would go to other places, such as the #apàna, which would go to the excretory and reproductive organs.
Meditations On Pràna
Mystical #yogas meditate on pràna, using the #pranayama technique. This word is composed of the word “pràna”, the vital breathing breath, and the word “#àyàma”, directed movement, and means: “directed movement towards the vital breathing breath”.
We're familiar with pràna on The Path, but we don't call it that. We call it : “We know where and how to find it within ourselves. This is the subject of one of the four #meditation techniques revealed to us, when we ask to practice original-yoga. We should add that the Holy-Name is in the pràna, but the pràna is not the Holy-Name. For us, the Holy-Name goes beyond the notion of pràna.
Some people think they know that this technique, the Holy-Name, is similar to “prànayàmà”, which isn't totally untrue, but it isn't true either. There are as many differences between the Holy-Name technique as between the Buddha's meditation and that practiced by today's #Buddhists, or between the #prayer practiced by #Jesus and that of today's #Christians.
The Holy-Name helps, among other things, to predispose the mind to #contemplation and true understanding of the subtle #spirituality we all carry within us, even the least spiritually inclined.
If you have any questions, you can ask them here:
lavoie.eu@gmail.com
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