Un historique de certains grands courants spirituels fondamentaux pour la conscience humaine et qui ont, pour origine, une graine commune de laquelle se réclame La Voie et la pratique de ses quatre piliers, son agya ou sadhana.
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Résumé :
Parfois certains disent que La Voie est une spiritualité inventée récemment et qui mélange toutes sortes de spiritualités. Quelles spiritualités différentes La Voie mélangerait-elle ? Et existe-t-il plusieurs spiritualités ? Elle reconnaît des traces de la vérité dans certaines paroles de Jésus et dans celles de Lao-Tseu, de krishna et de Guru Nanak, entre autres. Dans l'éveil du Bouddha et dans certains textes du Veda et des Yogasûtra, La Voie reconnaît son enseignement aussi.
Il est à noter que toutes ces doctrines, celle de Jésus y compris, sont issues d'un même périmètre, le « cœur mystique du monde », et ont une même origine. Elles se sont influencé les unes les autres au fur et à mesure qu'elles sont apparues. La plus ancienne doctrine serait celle de La Voie, désignée ainsi depuis peu. Elle a existé bien avant le Yogasûtra de Patanjali. Cette voie a eu beaucoup d'autres noms, mais comme la civilisation Harappéenne, dont elle est issue, ne connaissait pas l'écriture, personne ne connait son nom à l'origine.
À l'époque des Aryas, elle devait se nommer Veda, car ce mot signifie connaissance (vijnana), mais le mot Veda étant déjà utilisé, c'est impossible. Tous les enseignements, que reconnaît La Voie, comme étant issus de son enseignement premier, sont tous nés de la même région du monde, ce cœur mystique dont il est question dans le texte détaillé ci-après. Des références précises sont données, alors pour les plus courageux ou les plus intéressés : bonne lecture !
Certains disent que La Voie est une sorte de mystique syncrétique inventée récemment. Qu'est-ce que ce crime de syncrétisme dont certains l'accusent ? Le dictionnaire Larousse donne cette définition : « Système philosophique ou religieux qui tend à faire fusionner plusieurs doctrines différentes ».
Faire fusionner plusieurs doctrines différentes serait mal ? Quelles doctrines différentes La Voie tenterait-elle de faire fusionner ? Elle reconnaît des traces de la vérité dans certaines paroles de Jésus et dans celles de Lao-Tseu, dans le Tao-Te-King et de krishna, dans le chant de l'éveillé (Bhagavad-Gîtà).
La Voie reconnait aussi la vérité dans l'éveil de Gautama, dans le Manichéisme de Mani, dans le zoroastrisme et dans certains textes du Veda et du Yogasûtra, La Voie reconnaît son enseignement aussi.
Il est à noter que toutes ces doctrines, celle de Jésus y compris,
sont issues de ce périmètre, le cœur mystique du monde,
et ont une même origine.
Elles se sont influencé les unes les autres
au fur et à mesure qu'elles sont apparues.
La plus ancienne doctrine serait celle de La Voie. Cette voie spirituelle a existé bien avant que les Védas aient été compilées et rédigées, bien avant même l'invention de l'écriture. Elle a connu beaucoup d'autres noms, mais comme la civilisation harapéenne, dont elle est issue, ne connaissait pas l'écriture, personne ne sait quel était son nom à l'origine.
À l'époque des Aryens, elle devait se nommer Veda. En effet, ce mot signifie connaissance (vijnana, para, ou non apprise) mais le mot Veda étant utilisé pour désigner les livres fondateurs du védisme et de l'hindouisme, c'est impossible.
Il y eut le zoroastrisme, réforme de la religion mazdéenne, puis le védisme, ensuite le jaïnisme, l’hindouisme, le bouddhisme, en même temps que le taoïsme, le yoga comme décrit par le Yogasûtra et le sikhisme. Toutes ces spiritualités tournent autour du même noyau, de la même vérité.
Pour ce qui est du taoïsme, considéré comme une doctrine chinoise, il a été rapporté que Lao-Tseu, avait disparu des années après s'être dirigé aux confins au sud-ouest de l'empire chinois. Ces confins auraient très bien pu être le nord de notre cœur mystique.
De réunir ces doctrines n'est pas du syncrétisme : c'est de les avoir divisées qui est de l'inconscience. Mais, sont-ce des doctrines différentes ? Le fait qu'elles ne soient pas de la même époque, qu'elles ne soient pas écrites, à l'origine, dans la même langue et qu'elles n'aient pas été révélées par la même personne en ferait des doctrines différentes ?
Jésus n'a jamais été chrétien.
Sri Gautama, du clan des Sakya, n'a jamais été bouddhiste
ni Lao-Tseu, taoïste pas plus que Guru Nànak n'a été sikh.
Le christianisme, le védisme, le sikhisme, le taoïsme
sont des doctrines, mais aucune n'a été fondée
par celui dont elles se prévalent.
La Voie ne mélange pas le christianisme, le bouddhisme, le taoïsme et le sikhisme. Elle délivre un enseignement qui existe depuis des millénaires et que les éveillés délivraient en leurs temps.
La connaissance
Il existe de nombreuses doctrines, religions, sectes, mais de vérité, la connaissance, il n'y en a qu'une. Qu'importe son nom, en quelle langue elle a été enseignée, par qui et à quelle époque : la vérité est une et indivisible. Sa connaissance est désignée par le mot sanskrit Veda qui signifie : connaissance (apa ou vijnana).
Elle a toujours existé, enseignée ou non et qu'elle ait été transformée, à chaque fois que le maître vivant mourait, en doctrine et en religion différente ne l'entame ni ne la divise. La forme de la connaissance a souvent changé, mais le fond reste le même.
Jésus en parlait et ce n'est que malgré lui qu'il a été transformé en divinité marchant sur l'eau et ressuscitant les morts. Bouddha n'avait pas de pouvoirs magiques non plus, pas plus que tous les autres êtres-humains. Ils étaient tous des éveillés, des Rishi, des Siddha (yogis-parfaits).
La Voie passe à travers tous ces enseignements comme un fil à travers des perles. C'est cet ancien enseignement qu'elle délivre et si cet enseignement se retrouve, quand on a l'entendement pour le comprendre, dans d'autres ce n'est pas le signe d'un syncrétisme, mais plutôt celui d'une identité.
La civilisation harappéenne
La Voie aurait son origine en Inde,
et cette connaissance ''indienne''
vient de très loin dans le temps.
Elle remonte à des milliers d'années
et aurait été découverte au sein de
la civilisation harappéenne
disparue 1800 ans avant J.C.
Cette civilisation était celle de villes aux bords du fleuve Sarasvatî et des rivières de son bassin hydraulique. Suite à un mégaséisme ce fleuve a disparu, mais la spiritualité de certains de ses habitants est restée. Les harappéens se sont dispersés vers le Cachemire de l'époque et le nord de l'Inde.
À la même époque, un peuple a commencé à s'installer petit à petit, pacifiquement durant des centaines d'années dans cette partie du monde. Il venait d'un empire puissant et civilisé qui se tenait au nord du Pakistan actuel, dans une région nommée Bactriane. Sa capitale était Bactres, actuelle Balkh d'Afghanistan ou Bahlikâ, pour les Indiens.
Ce pays était à l'origine de l'empire perse et de la religion de Zoroastre (Zarathoustra) qui était la première religion monothéiste, réforme d'une religion encore plus ancienne, le mazdéisme. Elle prônait l’humilité, le don de soi et la bonne humeur, clés essentielles d’une vie spirituelle. Ces valeurs sont les nôtres.
Ce peuple Aryen a amené sa religion et sa langue indo-européenne, devenue le sanskrit. Le mot Aryen est la forme française du mot sanskrit Arya signifiant fidèle, noble et désigne les locuteurs de langues indo-européennes. Ils ont rencontré les harappéens et le yoga qu'ils pratiquaient.
Des lettrés, héritiers de la mystique harappéenne, les rishi, leur ont dit un enseignement ancien sous la forme de strophes apprises par cœur qui sont devenues les Vedas, vers 1600 avant J.C, par le mélange fait avec leur propre mystique.
Naissance du védisme
Ainsi est né, le Védisme d'où vient l'hindouisme. Déjà le syncrétisme existait, car si le védisme est un syncrétisme entre l'enseignement de La Voie de la civilisation harappéenne et le zoroastrisme, l'hindouisme est le mélange du védisme et des croyances polythéistes de l'Inde de cette époque.
La fin de la civilisation harappéenne est située vers 1900-1800 ans avant notre ère et les débuts du védisme, l'écriture des Védas, vers 1600-1500 ans avant notre ère. Depuis la fin de la civilisation harappéenne jusqu'à l'écriture des Vedas, par les Aryens, il s'est écoulé entre 300 et 400 ans, comme pour les enseignements du bouddha Gautama plus tard.
Mais, ces mélanges n'ont pas fait disparaître la source.
La Voie, la connaissance a continué d'être enseignée
à un très petit nombre de disciples.
La majorité embrassant les doctrines de la majorité,
Védisme, hindouisme, bouddhisme, etc.
L'hindouisme porte les traces de l'héritage védique avec sa Trimùrti, l'ensemble des trois formes revêtues par le Dieu suprême pour créer et gérer la vie. Historiquement, la Trimūrti succède à la trinité védique ; Agni, Vâyu et Sûrya, les trois aspects du Feu sacrificiel. Un de ses livres, la Bhagavad-Gîtâ, incorporé dans le Mahabharata, délivre l'enseignement de la Voie.
Sur La Voie, nous désignons ce Dieu suprême par le mot « Un » ou L'Un. Il est l'équivalent de « Brahman » ou de « Dyaus ». Dans les Veda, Brahman existe depuis et pour toujours. Il est en toute chose, mais transcende toute chose, il est la source divine de toute Vie. C'est l'Absolu divin : tous les dieux de la religion hindoue ne sont que ses facettes, des incarnations du Brahman.
L’Atharva-Véda indique qu'Ishvara (le Seigneur Suprême) est une épithète de Brahman. Ishvara peut complètement être identifié avec la Vérité suprême Brahman. Voici comment Brahman est défini dans la Bhagavad-Gîtâ : « L'univers tout entier est pénétré de Dieu, dans sa forme non manifestée. Tous les êtres sont en lui, mais lui n'est pas en eux tout entier. Dieu est la source même de toute création. De même que dans l'air souffle le vent, en l'Un se tiennent tous les êtres. » (bg 9:4, le chant de l'éveillé 8.4)
L'Un
Sur le Bhaktimàrga (le livre de La Voie) voici comme il est décrit :
1.1.1
Dieu est en même temps Roi et Royaume, non né, éternel et régnant sur tout.
1.1.2
Infiniment grand et infiniment petit, il y a de Dieu partout et en tout.
1.1.3
En voyant toutes choses et tous les êtres réunis, au comptage impossible, tant il y en a, tu ne vois de Dieu qu'une infime partie.
1-1-4
Infini le contenant, infini le contenu, en toutes choses et en chacun, il y a une partie de Dieu et chaque partie de Dieu est comme Dieu tout entier.
1-1-5
Le regard du sage voit Dieu en toutes choses, tandis que l'Homme, aveuglé par l'illusion, ne voit que des formes variées. Dieu est dans le multiple et la multitude est en Dieu, comme des gouttes de pluie dans le ciel.
1-1-6
Le Saint-Nom ne peut se dire, l'écouter c'est entrer au Royaume de la béatitude.
1-1-7
Dieu est le dehors et le dedans, l'eau de la rivière et son lit, le vent et le ciel, le vide et le plein, l'avant, le maintenant, le demain et le toujours.
1-1-8
Tout naît du non né venu de nulle part. Tout débute en Dieu et tout s'y retrouve à la fin, revenu au point de départ.
1-1-9
De toutes choses, ici et ailleurs, visibles et invisibles, passées, présentes et à venir, Dieu est l'origine et la fin.
1-1-10
Dieu est l'espace, le soleil et les planètes. Il est le feu et l'eau, la terre et la pierre, le fleuve et l'océan. Il contient tout, ce qui reste immobile, ce qui bouge, ce qui nage, ce qui rampe, ce qui court et ce qui vole, mais rien de tout ça ne le contient tout entier.
1-1-11
Dieu est depuis et pour toujours tout entier dans l'instant.
1-1-12
Dieu est le un et le deux, le Créateur, la Création et la créature, le Roi et son Royaume, le ciel et la Terre, le dehors et le dedans.
1-1-13
L'être créé a de Dieu en lui, mais Dieu tout entier n'est pas en son dedans.
1-1-14
Dieu est cause et conséquence, graine avec et sans fruit, non-agir et repos.
1-1-15
Le Saint-Nom est l'action de Dieu en tout contenu, la vie de toutes choses et de chaque créature.
1-1-16
Le Saint-Nom est la Parole que l'on ne peut dire ni écrire, mais qu'entendent ceux qui sont attentifs.
1-1-17
Dieu est nectar, lumière et les deux sons du Saint-Nom, il est aussi musique et, dans l'Homme la soif de vérité et l'aptitude.
1-1-18
Le Saint-Nom vient de Dieu, Roi et Royaume en même temps.
1-1-19
Dieu, l'Unité, l'harmonie, le Saint-Nom est dans la forme et en dehors de la forme. Il est partout, tout le temps, depuis toujours et à jamais.
1-1-20
Le Saint-Nom est lumière et absence de lumière, sa musique se joue et dit sa volonté au monde tout entier et au-delà, à ceux qui écoutent comme aux sourds.
1-1-21
Dieu n'est jamais né, mais il est à la source de tout, de chaque être et de chaque chose, grande ou petite. Il a mis son Saint-Nom en tout ce qui vit et en tout ce qui semble sans vie.
La fascination d'un yogi pour les Dieux peut être un obstacle dans l'atteinte du Brahman : ''Celui qui se laisse fasciner par un Dieu, si grand soit-il, a plus de peine à conquérir Brahman que le ver de terre qu'attend encore une évolution infinie. C'est pour cela que tout en adorant avec ferveur Shiva, la Mère Elle-même, le yogin ne doit jamais cesser de garder à sa conscience l'unique et prédominante nostalgie de l'Absolu. Alors son adoration de Shiva, de la Mère [Aditi] ou de n'importe quel autre Dieu le conduira au But de sa course.'' (Quelques aspects d'une sādhanā, de Ma Suryananda Lakshmi, Albin Michel, p. 117)
les trois têtes de la Trimùrti sont
Brahma, Vishnu et Shiva
1 : Brahma
Il est le dieu créateur de la matière et de l'univers. Il naît d'une fleur de lotus émergeant du nombril de Vishnu. Brahma serait une émanation de L'Un ou Brahman et le créateur des créatures vivantes. Il serait la personnification de la Création de L'Un. Brahma aurait une épouse, Sarasvatî, à la fois son épouse et sa fille. Le nom Sarasvatî signifie ''qui est comme l’eau ''. Elle est la déesse de la connaissance, de La Parole.
Souvenez-vous de ce que signifie le mot connaissance : il s'agit de deux connaissances différentes : para et apara. Apara, la connaissance des choses ''grossières'', matérielles et intellectuelles et Para ou vijnana, la connaissance mystique, sensuelle, subtile et intérieure ou Veda. Dans le Rig-Veda, Sarasvatî est décrite comme l'origine des mots de vérité et des nobles pensées. Les mots de vérité, sur La Voie, sont le satsang.
Sarasvatî apparaît donc comme la maîtresse du Verbe, celle qui enseigne ce que les Rishi ont transmis. Au nombre de sept, les Rishi auraient été des yogis qui, en état de méditation profonde,(dhyana ou samadhi) entendirent les hymnes du Véda primordial, émanés du Brahman. C'était, en fait, des éveillés qui ont entendu, vu, appréhendé le Véda primordial. Ce Véda primordial est le Royaume dont le Roi est Brahman ou L'Un. On attribua plus tardivement à Sarasvatî la maternité de la langue sanskrite.
Ces Rishi avaient la connaissance ou Veda. Les premiers d'entre eux devaient avoir reçues les quatre techniques de La Voie. Ils étaient les héritiers de la mystique harappéenne. En tout cas pour ce qui est des premiers, mais il se peut que, plus tard, ce terme de Rishi ait servi pour désigner des personnes qui, comme les griots en Afrique, avaient la charge de réciter les Sùkta des Rig-Veda.
L'écriture du Veda a duré longtemps, suffisamment pour que plusieurs générations de Rishi aient été en charge de ça. Tous n'ont certainement pas été des initiés aux quatre techniques de La Voie qui constituaient la base du Veda ou la connaissance (La Voie)
L'origine de la légende de Sarasvatî, épouse de Brahma et déesse du Verbe, vient du fleuve perdu et oublié sur les rives et dans le bassin hydraulique où avait vécue cette civilisation perdue, elle aussi, qui aurait vu le jour vers 5000 ans avant notre ère et aurait cessé vers 1900 ans avant notre ère. Le Véda aurait été écrit vers 1500 ans avant notre ère sous la dictée des Rishi, yogis éveillés héritiers de la mystique harappéenne (origine de La Voie).
La monture de Brahma est le cygne,
qui est capable de reconnaître le bon du mauvais.
En Inde le cygne se dit Hans et il est le symbole
du guide de La Voie, sri Hans yoganand ji
Le fait de discerner immanquablement le bon du mauvais,
le vrai du faux est un des attributs d'un éveillé : la juste-vue.
Ce n'est pas parce qu'un individu a ce discernement qu'il devient un éveillé, mais c'est parce qu'il est un éveillé qu'il possède ce discernement. Je rappelle que l'éveil arrive brutalement, comme un coup de tonnerre dans un ciel d'été, après un Nirvikàlpa-Samadhi, au cours d'une méditation profonde.
La sémantique du nom Veda s'étend donc du sens de "Connaissance, découverte, révélation'' décrivant l'expérience des premiers sages ''védiques'' qui entendirent le son primordial (Saint-Nom ou Verbe) manifesté par le Véda originel, (le Royaume ou Tao) jusqu'au sens de ''science, savoir '' donné aujourd'hui par l'hindouisme à ce mot.
L'Avesta, le code sacerdotal des zoroastriens, rédigé dans une langue indo-iranienne archaïque, vieille d'environ 3000 ans, l'avestique, se montre très proche des textes védiques indiens du Rig-Véda, où l'on retrouve le même type de grammaire que dans le livre saint de Zoroastre.
Certains pensent que
c'est en acquérant de grands savoirs (jnana ou apara)
qu'ils auront la juste-vue et ils pratiquent leur yoga avec cette idée
mais ils se trompent : c'est en trouvant la vérité en soi,
par dhyana, ou méditation profonde sans pensées,
que l'on trouve la vijnana, ou para, la connaissance révélée.
2 : Vishnu
Vishnou (ou Hari) serait celui qui préserverait la stabilité du monde. Il travaillerait main dans la main avec Brahmà. Brahmà crée la vie et Vishnou l'entretient et en protège l'équilibre. Il est aussi le Dieu du temps. Son épouse est Lakhmi. Sa seconde épouse est Bhumi, la Terre. C'est un protecteur des humains et un sauveur. Il ne peut intervenir directement dans les événements, il s'incarne alors en un avatar. Krishna est considéré comme l'un de ces avatars. En règle générale les éveillés ou maîtres-parfaits, sont souvent décrits comme des avatars de Vishnou. Évidemment ce sont des mythes. Dieu est Un et ces trois têtes de la Trimùrti ne sont que des personnifications des pouvoirs de L'Un.
3 : Shiva
Il est le maître des yogis et la force qui participe du dessein de L'Un (Brahman) par la création et l'entretien de l'illusion, la Màyà et de la Révélation du moyen d'aller au-delà de l'illusion par la pratique de La Voie. Shiva serait donc la manifestation du dharma et de l'agya. Il serait le trait d'union entre la Création et l'infini incréé Royaume de Brahman. Il donnerait le regard permettant de voir L'Un dans le multiple. Il ouvre le troisième œil, ajna-chakras ou jnana chakshus, entrouvert, qui perçoit au-delà de la réalité matérielle, L'Un dans le multiple.
Comme vous le voyez, nous sommes loin d'une invention récente sortie de l'imagination d'un illuminé autodidacte ! Mais il y aura toujours des critiques et il ne serait pas sage d'espérer les faire taire par des arguments même factuels. Ce texte n'avait comme propos, après tout, que de faire le lien entre toutes les mystiques essentielles.
En cette époque du monde, qui a durée cinq mille ans, l'origine de la spiritualité indienne était cette région représentée par la carte en illustration. Il s'y est établi La Voie de la civilisation harappéenne, il y a 8000 ans, le mazdéisme en Iran, puis sa réforme monothéiste, le zoroastrisme de Zoroastre (Zarathoustra), il y a 3700 ans. Ensuite est venu le Védisme duquel découle l'hindouisme, le jaïnisme, le Bouddhisme puis le yoga tel qu'il est connu et reconnu depuis les Yogasûtra.
Comme il y a eu un croissant fertile pour l'agriculture, il y a eu le cœur mystique du monde d'où sont issues tant de doctrines importantes. Le Christ, plus tard, a été influencé par cette même mystique qu'il a trouvé lors de ses voyages avant l'âge de trente ans et où il a continué son existence jusqu'à plus de cent ans après l'épisode de la croix.
Cette zone géographique était très importante à l'époque
et en relations étroites avec d'autres parties du monde,
comme la Chine, la Grèce et l'Asie centrale.
C'était le cœur battant du monde tel que nous le connaissons
bien avant le bassin méditerranéen
et les trois grandes religions du livre.
e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com