Même sans avoir été initié à La Voie, tout le monde peut avoir des éclats de profonde conscience qui fait toucher la béatitude. Ces éclats viennent d'un coucher de soleil, d'une personne aimée et aimante, d'une journée de saine fatigue qui se termine, etc.
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Des gens ne se satisfont pas des évidences du monde : ils se posent des questions sans trouver de réponses satisfaisantes. Parfois des éclairs de conscience viennent déranger leurs concepts et apportent un ressenti qui les comble et puis ce ressenti disparaît. Ces gens savent que la réalité de la société humaine n'est pas la seule, parce qu'ils ont vécu, de façon souvent fugace, un état de bien-être qu'ils n'ont pas su nommer, ni retrouver à la demande. Cet état leur a fait découvrir qu'autre chose est possible qui fait taire toutes questions. Ces personnes ne savent nommer ni qualifier ce qui leur est arrivé, mais elles savent que c'était bon, que c'était la paix.
La recherche
Alors, elles cherchent à retrouver cette paix rencontrée, non pas qu'elles se sentent en guerre, mais parce que rien de ce qu'elles ont connu ne leur a jamais apporté cette pleine satisfaction ressentie au détour de l'instant.
L'existence, dans le monde de la dualité n'est pas forcément ni un pensum ni une souffrance et la dégustation d'un bourgogne aligoté, en même temps que d'un bon pain tiède et croustillant, servant d'assiette comestible à un époisses parfaitement affiné, n'est pas à négliger.
Ce n'est pas parce que le monde de l'humanité peut aussi se montrer merveilleux et que l'existence n'est pas forcément faite de souffrances. Ne négligez pas ce qui se trouve au-delà de ces éclairs de conscience qui viennent parfois mettre, sur une journée, leur inégalable lumière. Hélas, il est vrai que la souffrance est un bien meilleur moteur pour un chercheur que le bonheur. La confusion rajoute à la souffrance et les questions affluent sans qu'une réponse ne vienne satisfaire la quête.
Des questions sans réponse
Alors le chercheur se met à douter de lui-même,
il regarde le monde à travers
les verres déformants de sa subjectivité.
Plus on se pose de questions, plus on a de réponses
et plus ces réponses appellent d'autres questions.
" Quand un chercheur trouve il est bouleversé par la Grâce."
Bhaktimàrga 1-3-22
Parfois, une réponse juste vient à vous et vous la rejetez tout en admettant sa justesse. Pourquoi ? Parce qu'il y a en chacun de nous un acteur peu désireux d'aventures. Cet acteur a calculé la moyenne de ses souffrances et de ses joies et parce qu'il les connaît bien et qu'elles le rassurent, il s'en est accommodé. L'inconnu fait peur.
Alors, vous cessez de chercher, allant de bons moments en moins bons, comme on saute d'une pierre à l'autre pour traverser une rivière. La recherche devient une marotte et vous vous promettez que : ''Quand j'aurai le temps, quand j'aurai réglé mes problèmes, je reprendrai ma quête''.
C'est comme ce poète désespéré que ses écrits n'aient pas trouvé ses lecteurs et qui met à la retraite ses rimes et ses pieds. Mais la paix est têtue et revient se rappeler à vous, au détour d'une belle journée passée entre amis ou d'un bel instant de solitude.
Pourquoi changer ?
Parce que vous ne vous détestez pas, vous ne voulez pas changer comme si de vivre la vraie paix devait faire de vous quelqu'un d'autre ! Les concepts ont transformé la spiritualité en ascèse où les privations devraient purifier l'âme et l'existence au quotidien. La culture judéo-chrétienne vous a habituée à la souffrance comme un mal nécessaire.
" Qui s'impose une ascèse sévère, mais non conforme à la sadhana,
est guidé par l'ego-spirituel et torture l'âme comme le Malin fait. "
Bhaktimàrga 2-2-23
En vérité il ne s'agit pas de changer quoique ce soit ! Changer quoi ? Votre ego ? Votre caractère ? Votre âme ? L'ego et l'âme ne peuvent être changés. Ils sont tous deux à leur place. Sur lui, comme sur elle, vous n'avez aucun pouvoir. Ce qu'il s'agit de faire c'est de changer votre point de vue, de placer votre conscience où la vision devient claire et exempte d'illusion.
La confusion, le manque de profondeur de la conscience
transforme l'ego en ennemi intérieur,
alors que sans lui vous ne seriez ni ne resteriez incarné.
" L'âme vient de l'Être-Suprême, la Grâce lui donne chair
et la marie à l'ego pour qu'elle prenne conscience
et puisse dire « je » en toute liberté. "
Bhaktimàrga 1-2-12
Si vous voulez vraiment changer quelque chose en vous, alors changez votre état de conscience et si vous ne savez pas comment faire, demandez par le mail de contact.
e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com