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English below. Le diable est le faux-ego qui divise. Découvrez la vérité sur bien/mal : unité yoga, manichéisme, Ahriman. Faux-ego vs. ego vrai, Guidance sur La Voie. #Spiritualité #FauxEgo Devil is false ego that divides. Discover truth on good/evil: yoga unity, Manichaeism, Ahriman. False vs. true ego, Guidance on The Path.  #Spirituality #FalseEgo

 

 

Le diable est le faux-ego qui divise. Découvrez la vérité sur bien/mal : unité yoga, manichéisme, Ahriman. Faux-ego vs. ego vrai, Guidance sur La Voie. #Spiritualité #FauxEgo Devil is false ego that divides. Discover truth on good/evil: yoga unity, Manichaeism, Ahriman. False vs. true ego, Guidance on The Path.  #Spirituality #FalseEgo

 

The English text follows the French text

 

Accueil / Le blog "La Voie" / Le blog des satsang

 

La vérité sur le diable

 

Vous êtes-vous demandé ce que signifiait le mot « diable » ? Voici ce qu’en disent les dictionnaires : « Le Diable, en latin : « diabolus », du grec « diàbolos », issu du verbe « diabàllo », signifiant « calomniateur », il est celui qui divise par la calomnie. Le mot personnifie l’esprit du Mal.

 

C’est extraordinaire, non ? Le diable est celui-qui-divise ! Vous savez peut-être que le mot yoga signifie « Unité », « Union ». Pour se libérer des calomnies du diable, il faut la vérité du satsang et le yoga, c’est-à-dire l’union.

 

Le faux-ego, le diable

 

Le faux-ego, le diable, a à voir avec Mâra, les passions (rajas), la peur de la mort. Il a été le tentateur du buddha Siddhartha, pendant sa méditation. C’est après l’avoir vaincu que le Bouddha est entré en nirvikalpa ou nirbija-samadhi, ce qui l’a conduit à l’éveil. Jésus a connu ça avec le diable, dans le désert.

 

Par l’Observance d’une sadhana juste et d’une méditation profonde, on cherche à connaître l’Unité. Le moment le plus profond de cette unité est l’extase, la conscience de la béatitude. Dans la méditation, si l’on connaît un peu ou beaucoup l’Unité, on sait aussi ce qu’est son contraire : la dualité, la confusion.

 

« Au début, l’Homme était droit, puis le mal est apparu. L’Homme, voyant le mal, sut ce qu’était le bien. Les contraires existent l’un par l’autre, comme l’être et le non-être, la connaissance et l’ignorance, la lumière et les ténèbres. » (Extrait du verset 2 du Tao-Te-King)

 

On connaît aussi ce qui empêche de s’unir, ce qui désunit : les pensées distillées par un mental hors du contrôle de l’âme, générant quelque chose que beaucoup confondent avec l’ego ; le faux-ego. Le faux-ego est le sujet d’un autre texte. Nous verrons plus loin que l’esprit du mal, il y a longtemps, a été nommé « Ahriman » dans le zoroastrisme perse.

 

Celui qui calomnie, le diable est le faux-ego

 

Cette notion de faux-ego est inconnue de la majorité des gens. Tous les côtés négatifs du faux-ego sont habituellement attribués à l’ego. Mais l’ego n’a rien de négatif, au contraire : c’est lui qui donne à l’âme cette conscience d’elle-même, cette capacité à dire « je ». Là encore, c’est le sujet d’un autre texte.

 

À part sur La Voie, dans le Bhaktimarga, là où l’on parle le plus du faux-ego, c’est dans la Bhagavadgitopanishad, un livre spirituel originaire des Indes. Un extrait de ce livre à ce propos :

 

« Si tu es conscient du Satnam, tu franchiras, par la Grâce, tous les obstacles de l’existence. Si toutefois tu n’agis pas animé par une telle conscience, mais par le faux-ego*, tu seras perdu. » (Bhagavadgitopanishad, 377 ou Gītā 18.58)

 

* ahaṃkāra (Sāṃkhya-Kārikā 24) produit le « je » dans prakṛti ; Bṛhad. Up. 1.4.10 le qualifie d’illusion du moi séparé ; Yoga-Sūtra 2.6 + Vyāsa le relie à asmitā = identification erronée. Dans la Gītā 18.58, ahaṅkārāt = cause de perte. « Faux-ego » = rendu fonctionnel : distinct du vrai Soi.

 

« Le faux-ego s’attache à la terre et aux sens en oubliant l’essence et la liberté est, pour lui, de pouvoir dire non. » (Bhaktimarga 79)

 

Le faux-ego est la conséquence d’un esprit resté au niveau matériel et psychique. Cette conséquence est l’attachement aux pensées, aux idées, aux concepts et aux sens. Le faux-ego a les plaisirs du monde comme unique centre d’intérêt, les instincts primaires comme seules références.

 

La jouissance obsédée, les abus, la haine, la confusion, la dualité, les concepts, la folie, l’inconscience, l’inconséquence sont ses créations. Quand son « hôte » se plaît aux choses spirituelles, le faux-ego revêt les habits du moine, du prêtre pour mieux distiller ses concepts, sa confusion. On le nomme alors ego spirituel.

 

Complémentarité

 

Dans le manichéisme (religion fondée par le Perse Mani au IIIᵉ siècle de notre ère, syncrétisme du zoroastrisme, du bouddhisme et du christianisme), le mal est à égalité avec le bien, l’un et l’autre font Dieu.

 

Dieu serait donc fait de ces deux pôles : le bien et le mal, comme un rotor possède deux pôles, un positif et un négatif, pour créer l’électricité en tournant. Ce serait cette bipolarité du bien et du mal qui créerait la vie.

 

Chez les hindouistes, cette création de la vie par un « démiurge » bipolaire est personnifiée par Brahma, le créateur, et Shiva, le destructeur. On laissera de côté Vishnou, pour l’instant. Pourtant, Shiva est aussi le bon qui porte bonheur et le « saint-patron » des yogis.

 

La tradition shivaïte de l’hindouisme le considère dans cinq grandes fonctions : il est le créateur, le préservateur, le transformateur, le dissimulateur et le révélateur. Les spiritualités asiatiques ne sont pas avares de ces paradoxes apparents.

 

Chez les judéo-chrétiens, le mal et le bien ne sont pas égaux. On y parle d’anges déchus, de leur chef, etc. Ce sont là, pour nous, des mythes, mais nous sommes en accord avec eux sur le point d’inégalité entre Dieu et le diable, entre le bien et le mal. Sur La Voie, il est de coutume de considérer le bien comme infini et de dire que le mal est à un « epsilon » du bien.

 

Si le mal était un peu plus puissant, il serait égal au bien. Évidemment, le faux-ego n’est pas le mal, pas plus qu’il n’est le diable comme ce mot est habituellement entendu ; il est tout au plus une de ses conséquences.

 

Comme l’être humain n’a pas Dieu en lui, il n’a pas non plus le diable en lui. L’être humain, comme tout le monde, a quelque chose de L’Un en lui et il a aussi la capacité d’être dans le mal. Si l’on considérait que le bien était la lumière, le mal serait les ténèbres et les ténèbres sont l’absence de lumière, pas le contraire.

 

Le bien, qu’est-ce que c’est ? C’est ce qui rapproche l’âme de l’Unité. Le mal est ce qui l’en écarte. Quand l’âme est à la direction du mental, la conscience de l’individu est profonde. Le bien est ce qui unit, le mal ce qui sépare.

 

Le bien et le mal séparés, c’est récent

 

La notion de bien et de mal comme deux choses séparées est récente. Dans les cultes anciens, le bien et le mal étaient tous deux issus d’une même déité, puisque celle-ci était considérée comme contenant tout ce qui existe. La même déité était donc à la fois capable de bien et de mal. Nous sommes, sur ce point, pleinement en accord : l’Un ou le Tao contient tout, donc le mal aussi.

 

Pour revenir à notre panthéon du bien et du mal, il n’est pas inintéressant, d’un point de vue purement esthétique, de savoir que Zarathoustra* a réformé la religion perse « mazdéenne » en remplaçant les dieux existants par deux entités.

 

* Zarathoustra : Zoroastre, plus ou moins 700 ans avant notre ère.

 

L’une était bénéfique, « Ahura Mazda », dieu de la lumière apportant l’ordre, l’autre « Ahriman » ou « Angra Mainyu », était le chef des forces destructrices. Ahriman était sous les ordres d’Ahura Mazda. (P.S. : vous verrez plus loin pourquoi il est question, ici, de la religion mazdéenne.)

 

Cette interprétation donne au dieu bienveillant, Ahura Mazda, le rôle de juge ultime qui laisse les démons tenter l’humanité et n’intervient qu’en dernier recours pour empêcher la victoire du mal. (Ça vient, ça vient…)

 

Le nom de ce Dieu du mal, Angra Mainyu, ou Ahriman signifie : « la pensée angoissée » ou « la mauvaise pensée ». Tiens… Ça ne vous fait pas penser à quelque chose ? Qui distille les pensées angoissées, les mauvaises pensées au mental ? Le faux-ego ! (Qu’est-ce que je vous disais !)

 

Initialement, Ahura Mazda, le Dieu suprême, crée deux esprits qui s’opposeront : « Spenta Mainyu », l’esprit du Bien, l’Esprit-Saint, et « Angra Mainyu », l’esprit du Mal. Pour nous, le Saint-Nom (ou la vertu du Tao) est cet esprit du bien et le faux-ego est celui du mal.

 

Les deux sont utiles pour que naisse le mouvement, la vie. Le mal, en l’homme, se manifeste. Il est suscité par une conscience « défectueuse ». Quand la conscience de l’homme est placée au mauvais endroit, dans la dualité, le multiple des apparences, les forces du faux-ego apparaissent.

 

Quand elle se place au bon endroit, en ce centre que l’on apprend à connaître sur La Voie grâce aux techniques appropriées, le bien, l’Harmonie fondamentale, le Saint-Nom — Shabda-Brahman — se manifestent. C’est la Guidance. C’est l’enseignement de La Voie. Si cet enseignement vous attire, vous pouvez poser toutes les questions qui vous viendront. Il y sera répondu.

 

Le diable est un égrégore, le résultat de toutes les pensées, les volontés, les actes unis dans le mal, c’est-à-dire dans l’absence du bien.

 

#Spiritualité #FauxEgo #UnitéYoga #SaintNom #Bhakti

 

Si vous avez des questions, posez les ici : lavoie.eu@gmail.com

 

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The Truth About the Devil

 

Have you ever wondered what the word “devil” means? Here is what dictionaries say: “The Devil, -diable- in Latin: ‘diabolus,’ from Greek ‘diàbolos,’ derived from the verb ‘diabàllo,’ meaning ‘slanderer,’ he is the one who divides through slander. The word personifies the spirit of Evil.

 

It is extraordinary, isn’t it? The devil is the one-who-divides! You may know that the word yoga means “Unity,” “Union.” To free oneself from the devil’s slanders, one needs the truth of satsang and yoga, that is, union.

 

The False Ego, the Devil

 

The false ego, the devil, is related to Mâra, the passions (rajas), the fear of death. It was the tempter of the buddha Siddhartha during his meditation. It was after defeating it that the Buddha entered nirvikalpa or nirbija-samadhi, which led him to awakening. Jesus experienced this with the devil in the desert.

 

Through the Observance of a proper sadhana and deep meditation, one seeks to know Unity. The deepest moment of this unity is ecstasy, the awareness of bliss. In meditation, if one knows Unity a little or a lot, one also knows its opposite: duality, confusion.

 

“At the beginning, Man was upright, then evil appeared. Man, seeing evil, knew what good was. Opposites exist through each other, like being and non-being, knowledge and ignorance, light and darkness.” (Excerpt from verse 2 of the Tao-Te-Ching)

 

One also knows what prevents union, what divides: thoughts distilled by a mind out of the soul’s control, generating something many confuse with the ego; the false ego. The false ego is the subject of another text. We will see later that the spirit of evil was long ago named “Ahriman” in Persian Zoroastrianism.

 

The Slanderer, the Devil Is the False Ego

 

This notion of false ego is unknown to most people. All the negative sides of the false ego are usually attributed to the ego. But the ego has nothing negative; on the contrary: it is what gives the soul self-awareness, the ability to say “I.” Again, this is the subject of another text.

 

Apart from on The Path, in Bhaktimarga, where the false ego is discussed the most, it is in the Bhagavadgitopanishad, a spiritual book from India. An excerpt from this book on the subject:

 

“If you are aware of Satnam, you will overcome, by Grace, all obstacles of existence. However, if you do not act animated by such awareness, but by the false ego*, you will be lost.” (Bhagavadgitopanishad, 377 or Gītā 18.58)

 

* ahaṃkāra (Sāṃkhya-Kārikā 24) produces the “I” in prakṛti; Bṛhad. Up. 1.4.10 qualifies it as the illusion of the separate self; Yoga-Sūtra 2.6 + Vyāsa links it to asmitā = erroneous identification. In the Gītā 18.58, ahaṅkārāt = cause of loss. “False ego” = functional rendering: distinct from the true Self.

 

“The false ego clings to earth and the senses, forgetting the essence, and freedom, for it, is to be able to say no.” (Bhaktimarga 79)

 

The false ego is the consequence of a mind remaining at the material and psychic level. This consequence is attachment to thoughts, ideas, concepts, and senses. The false ego has worldly pleasures as its sole center of interest, primal instincts as its only references.

 

Obsessive enjoyment, abuses, hatred, confusion, duality, concepts, madness, unconsciousness, inconsistency are its creations. When its “host” takes pleasure in spiritual things, the false ego dons the monk’s or priest’s robes to better distill its concepts, its confusion. It is then called the spiritual ego.

 

Complementarity

 

In Manichaeism (religion founded by the Persian Mani in the 3rd century CE, a syncretism of Zoroastrianism, Buddhism, and Christianity), evil is equal to good; both make God.

 

God would thus be made of these two poles: good and evil, like a rotor has two poles, positive and negative, to generate electricity by turning. It would be this bipolarity of good and evil that creates life.

 

Among Hindus, this creation of life by a bipolar “demiurge” is personified by Brahma, the creator, and Shiva, the destroyer. We will set Vishnu aside for now. Yet Shiva is also the good that brings happiness and the “patron saint” of yogis.

 

The Shaivite tradition of Hinduism considers him in five major functions: he is the creator, the preserver, the transformer, the concealer, and the revealer. Asian spiritualities are not stingy with these apparent paradoxes.

 

Among Judeo-Christians, evil and good are not equal. They speak of fallen angels, their leader, etc. These are myths for us, but we agree with them on the inequality between God and the devil, between good and evil. On The Path, it is customary to consider good as infinite and to say that evil is an “epsilon” from good.

 

If evil were a little more powerful, it would be equal to good. Obviously, the false ego is not evil, nor is it the devil as the word is usually understood; it is at most one of its consequences.

 

Just as humans do not have God in them, they do not have the devil in them either. Humans, like everything, have something of the One in them and also the capacity to be in evil. If good were considered light, evil would be darkness, and darkness is the absence of light, not the opposite.

 

What is good? It is what brings the soul closer to Unity. Evil is what distances it. When the soul directs the mind, the individual’s awareness is deep. Good is what unites, evil what separates.

 

Good and Evil Separated Is Recent

 

The notion of good and evil as two separate things is recent. In ancient cults, good and evil both came from the same deity, since it was considered to contain all that exists. The same deity was thus capable of both good and evil. We fully agree on this point: the One or the Tao contains everything, including evil.

 

To return to our pantheon of good and evil, it is not uninteresting, from a purely aesthetic point of view, to know that Zarathustra* reformed the Persian “Mazdean” religion by replacing the existing gods with two entities.

 

* Zarathustra: Zoroaster, roughly 700 years before our era.

 

One was beneficent, “Ahura Mazda,” god of light bringing order, the other “Ahriman” or “Angra Mainyu,” was the leader of destructive forces. Ahriman was under Ahura Mazda’s orders. (P.S.: you will see later why the Mazdean religion is mentioned here.)

 

This interpretation gives the benevolent god, Ahura Mazda, the role of ultimate judge who lets demons tempt humanity and intervenes only as a last resort to prevent evil’s victory. (It’s coming, it’s coming…)

 

The name of this god of evil, Angra Mainyu, or Ahriman means: “anguished thought” or “evil thought.” Hey… Doesn’t that remind you of something? Who distills anguished thoughts, evil thoughts to the mind? The false ego! (What did I tell you!)

 

Initially, Ahura Mazda, the supreme God, creates two opposing spirits: “Spenta Mainyu,” the spirit of Good, the Holy Spirit, and “Angra Mainyu,” the spirit of Evil. For us, the Holy Name (or the virtue of the Tao) is this spirit of good and the false ego is that of evil.

 

Both are useful for movement, life to arise. Evil in man manifests. It is aroused by a “defective” awareness. When man’s awareness is placed in the wrong place, in duality, the multiplicity of appearances, the forces of the false ego appear.

 

When it is placed in the right place, in that center one learns to know on The Path through appropriate techniques, good, fundamental Harmony, the Holy Name — Shabda-Brahman — manifest. This is Guidance. This is the teaching of The Path. If this teaching attracts you, you can ask any questions that come to you. They will be answered.

 

The devil is an egregore, the result of all thoughts, wills, acts united in evil, that is, in the absence of good.

 

#Spirituality #FalseEgo #UnityYoga #HolyName #Bhakti

 

 

If you have any questions, you can ask them here:

lavoie.eu@gmail.com

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Tag(s) : #Diable, #Devil, #Bien, #Mal, #Good, #Evil, #Spiritualité, #Spirituality, #LaVoie, #ThePath, #HansYoganand
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