English below. Qui vous êtes vraiment : Découvrez votre âme, au-delà du mental et du corps, avec la pratique spirituelle de La Voie. Who you truly are: Discover your soul, beyond mind and body, with the spiritual practice of The Path.
The English text follows the French text
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Je souhaite mettre l’accent sur deux ou trois notions importantes. La première est de savoir qui nous sommes. Eh bien, nous sommes essentiellement l’âme. En disant cela, je ne vous apprends rien. Reste à définir ce qu’est l’âme.
Nous sommes toujours l’âme, jamais autre chose. Nous sommes l’âme habillée d’un corps, mais ce n’est pas parce que nous portons des vêtements que nous sommes ces vêtements ! Les vêtements s’usent, se déchirent, peluchent, mais ils ne sont que des vêtements, pas nous.
Quand nous voyons la photo d’une personne âgée prise à ses vingt ans, nous avons du mal à la reconnaître. Pourtant, pensez-vous que cette personne ait tant changé ? Les pensées ne sont pas nous non plus. Nos sentiments, nos émotions peuvent changer, nous, nous ne changeons pas.
Notre avatar
Parfois, nous souffrons, nous sommes confus, mais si ce sont nos souffrances et notre confusion, ce n’est pas nous. Nous ne sommes pas la souffrance que nous ressentons ! C’est le faux-ego qui nous plonge dans la confusion et la souffrance mentale, mais le faux-ego n’existe pas en lui-même ; il n’est que la conséquence d’un manque, le manque de conscience profonde.
Quand nous dormons, nous rêvons. Qui rêve ? Sommes-nous la personne du rêve ? Vivons-nous vraiment les aventures, positives ou négatives, de cette personne qui nous ressemble dans le rêve ? Non, ce n’est qu’un rêve.
La personne du rêve, celle qui nous ressemble, est un avatar. Sur Internet, on crée un avatar pour le Métaverse : il se promène, rencontre d’autres avatars, boit une boisson virtuelle dans un bar virtuel, mais cet avatar n’est pas nous. C’est la même chose pour le personnage principal de nos rêves.
Il n’existe pas d’être maléfique qui nous habite, fait des bêtises et cause la souffrance. Ce qui nous fait souffrir, les bêtises que nous faisons, c’est nous qui les provoquons, sous l’influence des gunas rajas et tamas.
Quand nous nous identifions à notre mental, à nos pensées, à notre personnalité, à l’image que nous et les autres avons de nous, c’est là que nous rencontrons ce nuage opaque de confusion qui nous pousse à faire des erreurs.
C’est comme si un écrivain s’identifiait à ses écrits. Quand c’est la comtesse de Ségur, ce n’est pas trop grave, mais quand c’est Lovecraft, cela devient problématique ! Il est bon de se rappeler qui nous sommes « pour de vrai » : nous sommes l’âme.
La composition de l’âme
Le mental est un outil, l’un des composants de l’âme incarnée, citta. Cet outil, comme un ordinateur, a un système d’exploitation, des logiciels, des applications, comme un traitement de texte avec lequel nous fabriquons des mots, puis des phrases, qu’elles soient pensées, dites ou écrites.
Quand nous nous identifions au mental, ses problèmes deviennent les nôtres. Mais qui souffre ? C’est nous ! Quand l’âme prend le mental comme référent, elle s’y identifie, et nous devenons jeunes, vieux,cultivésé, ignorants, traumatisés, résilients, etc.
Le mental prend en compte l’utilité sociale de l’avatar : sommes-nous médecin, boulanger, député, chômeur ? Pire, chômeur en fin de droits ? Selon ces critères, nous nous faisons une idée de nous-mêmes. Mais l’utilité sociale n’a rien à voir avec nous : nous sommes l’âme, et nous ne sommes pas sur Terre pour avoir une utilité sociale, même s’il est bon de faire ce qu’il faut dans la vie, de gagner sa vie.
Cette utilité sociale ne nous définit pas au fond. Bien sûr, durant l’existence, nous sommes composés de plusieurs parties : l’âme, le mental, le corps. Mais cet être composite n’existe que pour la durée de l’existence.
L’énergie qui fait battre votre cœur, fonctionner votre cerveau, vos poumons, vos nerfs, et qui permet à votre colonne vertébrale de vous tenir droit, c’est celle de l’âme, avant celle des mitochondries. Mais l’âme ne crée pas cette énergie.
Dans le Tao-Te-King, ce qui crée cette énergie, donnant et maintenant la vie, est nommé la « vertu du Tao ». Ici, « vertu » ne désigne pas des qualités morales, mais la capacité à produire un effet bénéfique, comme une plante médicinale.
Les besoins de l’âme
Cette « vertu du Tao », ou Saint-Nom, Shabda-Brahman, est la « matière première » de l’âme. Il faut un catalyseur pour que cette matière première soit contenue dans le corps, ait conscience d’elle-même, et dispose du libre-arbitre. Ce catalyseur, c’est l’ego. C’est le mariage du Verbe et de l’ego qui forme l’âme, citta.
Le corps est le scaphandre d’exploration terrestre de l’âme, et le mental (inférieur et supérieur) en est le système d’exploitation. Le mental-inférieur gère les fonctions automatiques : respiration, rythme cardiaque, tension artérielle, régulation thermique, situées dans le bulbe rachidien. Il gère aussi les instincts et émotions primaires : reproduction, survie, territorialité, localisés dans le cerveau reptilien.
Mais le mental ne se limite pas à ces fonctions. Il gère la créativité, le sens esthétique, et il médite, surtout au début, dans la phase de concentration, dharana. L’âme, enfermée dans le corps, utilise ses sens pour voir, entendre, goûter, sentir, toucher le monde. Elle se sert du mental supérieur et de l’appareil phonatoire pour parler, et du mental pour méditer.
La méditation est une fusée à plusieurs étages : le mental est le premier étage. Quand la concentration (dharana) mène à dhyana, l’âme prend le relais.
Si l’âme s’identifie au mental, aux pensées, aux émotions, au corps, au visage, au regard, elle se perd, devient confuse. C’est une cause majeure de souffrances sans raison apparente, de la nescience (l’absence de connaissance). Ce n’est pas de l’inconscience, mais une conscience mal placée, mal identifiée.
Le maître éveillé
L’âme, ainsi perdue, crée des concepts pour se repérer, pour tenir debout. Mais elle n’a pas besoin de ces concepts, ni de connaissances, ni de reconnaissance sociale : c’est la Grâce, la « vertu du Tao », qui la soutient !
L’âme n’a besoin de personne pour être. Bien sûr, pour être un être aimant et aimé, elle a besoin d’autrui, mais c’est dans le domaine existentiel, pas spirituel. Nous sommes des êtres sociaux, et on ne peut vivre isolés, sauf si l’on y aspire, ce qui est un droit. C’est pourquoi, sans vocation à la solitude, il faut vivre une vie d’homme ou de femme socialement intégré.
« Mon âme, mon âme ! » Qui dit cela ? À qui est cette âme ? Si vous vous identifiez à votre âme, vous ne dites pas « mon âme », mais « je ». Pourtant, dire « je » ne suffit pas à s’identifier à l’âme. La première utilité du yoga originel est de faire le ménage, de balayer la confusion.
Certains observent mes faits et gestes, mes paroles, pour vérifier si je suis toujours dans l’équanimité, la sérénité. Ils perdent leur temps : je ne suis pas toujours serein ! Comment le serais-je ? Est-ce même possible ? Je ne parle pas de théorie, mais de la pratique quotidienne.
J’ai atteint le nirvikalpa-samadhi (nirbija-samadhi) il y a longtemps, je le sais, cela m’est arrivé plusieurs fois depuis, et cela fait plus de cinquante ans (en 2025). J’ai une vue juste, une connaissance discriminante ; je vais rapidement en profonde méditation. Mais je ne suis pas toujours d’humeur égale, et la bêtise peut m’agacer, celle des autres comme la mienne.
Cela ne vous concerne pas ! Mon enseignement est vrai, juste, et vous pouvez le suivre s’il vous guide bien et porte de bons fruits dans votre vie. On reconnaît un maître à son enseignement.
Savoir discerner
Certains pensent qu’un maître éveillé a une lumière bleue ou violette sortant du chakra couronne, qu’il lévite légèrement, sourit constamment, et aime tout le monde en les serrant dans ses bras. Mais un maître éveillé fait ce qui lui plaît, ou plutôt ce qu’il doit, sans correspondre aux concepts spirituels de chacun.
Je tombe parfois dans la bêtise du mental, mais je m’en rends compte vite, je m’en sors et reviens au centre. C’est comme une personne daltonienne qui chausse des lunettes révélant les couleurs : elle les discerne soudainement.
La juste vue, c’est discerner instantanément ce qui est juste de ce qui est faux, sans réfléchir. Mais cela ne change pas le caractère, pas plus que les lunettes ne changent celui du daltonien. Il voit les couleurs, mais reste lui-même.
Discerner si votre conscience est au bon endroit est crucial pour vous y replacer quand elle s’égare, causant souffrance ou confusion. Pas besoin d’être éveillé pour cela : pratiquez régulièrement les quatre piliers de l’agya de La Voie. Avec le temps, votre capacité à discerner s’affinera, lentement ou rapidement selon chacun.
Ne soyez pas dupe
L’enseignement que je donne peut pour ordonner le mental. Il est fait de concepts, des concepts valides, mais un concept reste un concept ; après, il faut pratiquer. La vie dans le monde des Hommes ne favorise pas toujours l’équanimité, et croire qu’on peut s’isoler totalement est une illusion. Viser l’équanimité vous met sur une fausse piste, car vous ne l’atteindrez jamais. Le faux-ego aime vous égarer ainsi.
Le corps a ses raisons que l’âme ignore. Ses réactions, ses hormones, influencent souvent votre comportement plus que votre raison. Ceux qui ont un problème de thyroïde savent combien les hormones dirigent le corps et le mental, sans que la raison y puisse grand-chose.
C’est pourquoi les angas de l'agya demandent de prendre soin de la santé du corps et du mental. Vivre une vie spirituelle sans s’en occuper est une impasse. La magie n’existe pas, pas plus que les miracles, sinon YouTube en serait plein. Quoique, avec l’IA, on en voit maintenant ! Il faut se rendre à l’évidence et sortir des rêves qui vous figent. Si un maître vous promet de faire fondre la neige par la méditation, ignorez-le : ce n’est pas le but de la méditation.
Pourquoi vouloir dominer le corps par l’esprit ? Pour vous vanter ? Si vous cherchez la vanité, c’est un mauvais départ pour la spiritualité. Pour faire fondre la neige, achetez un chalumeau !
Vous ne pouvez pas être toujours bien, ni toujours gentil. C’est impossible, et quiconque prétend le contraire ment. Mais vous pouvez toujours avoir l’attention, la Grâce du Seigneur sur vous, et son énergie, la « vertu du Tao » ou Saint-Nom, pour vous soutenir. Ce que vous pouvez faire, c’est ne jamais être dupe, savoir qui vous êtes, où vous en êtes, et comment revenir au centre, faire un « reset ». C’est l’enseignement de La Voie.
Que vous soyez bien ou mal n’est pas l’essentiel. Si vous êtes mal à cause d’une conscience mal placée et que vous blâmez les autres, c’est dommage. Comment soigner un trouble avec un mauvais diagnostic ? Vous, observant, méditez sur le Saint-Nom (la « vertu du Tao ») dès que vous y pensez. Non, pour atteindre un but – où voulez-vous aller ? – mais parce que vous aimez cela, parce que votre vie est meilleure quand vous le faites.
Si vous avez des questions, vous pouvez les poser ici :
lavoie.eu@gmail.com
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I wish to emphasize two or three key concepts. The first is to understand who we are. Well, we are essentially the soul. In saying this, I’m not telling you anything new. It remains to define what the soul is.
We are always the soul, never anything else. We are the soul clothed in a body, but wearing clothes doesn’t make us the clothes! Clothes wear out, tear, fray, but they are just clothes, not us.
When we see a photo of an elderly person taken at twenty, we struggle to recognize them. Yet, do you think that person has changed so much? Thoughts aren’t us either. Our feelings, our emotions may change, but we do not.
Our Avatar
Sometimes we suffer, we’re confused, but if these are our sufferings and confusion, they aren’t us. We are not the suffering we feel! It’s the false ego that plunges us into confusion and mental suffering, but the false ego doesn’t exist on its own; it’s merely the result of a lack, the lack of deep consciousness.
When we sleep, we dream. Who dreams? Us? Are we the person in the dream? Do we truly live the positive or negative adventures of that person who resembles us in the dream? No, it’s just a dream.
The person in the dream, the one who resembles us, is an avatar. Online, we create an avatar for the Metaverse: it wanders, meets other avatars, drinks a virtual drink in a virtual bar, but that avatar isn’t us. It’s the same with the main character in our dreams.
There’s no malevolent being inside us causing mischief and suffering. The suffering we experience, the mistakes we make, we cause them ourselves, under the influence of the gunas rajas and tamas.
When we identify with our mind, our thoughts, our personality, or the image we and others have of us, we encounter that opaque cloud of confusion that leads us to make mistakes.
It’s as if a writer identified with their writings. When it’s the Countess of Ségur, it’s not too serious, but when it’s Lovecraft, it becomes problematic! It’s good to remember who we are “for real”: we are the soul.
The Composition of the Soul
The mind is a tool, one of the components of the embodied soul, citta. This tool, like a computer, has an operating system, software, and applications, like a word processor with which we craft words, then sentences, whether thought, spoken, or written.
When we identify with the mind, its problems become ours. But who suffers? We do! When the soul takes the mind as its reference, it identifies with it, and we become young, old, educated, ignorant, traumatized, resilient, and so on.
The mind considers the social utility of the avatar: are we a doctor, baker, politician, unemployed? Worse, unemployed with no benefits left? Based on these criteria, we form an idea of ourselves. But social utility has nothing to do with us: we are the soul, and we’re not on Earth for social utility, even if it’s good to do what’s needed in life, to earn a living.
This social utility doesn’t define us at our core. Of course, during our existence, we’re made up of several parts: the soul, the mind, the body. But this composite being exists only for the duration of existence.
The energy that makes your heart beat, your brain function, your lungs work, your nerves fire, and allows your spine to hold you upright is the soul’s energy, before that of the mitochondria. But the soul doesn’t create this energy.
In the Tao-Te-King, what creates this energy, giving and sustaining life, is called the “virtue of the Tao.” Here, “virtue” doesn’t refer to moral qualities but to the capacity to produce a beneficial effect, like a medicinal plant.
The Needs of the Soul
This “virtue of the Tao,” or Holy Name, Shabda-Brahman, is the “raw material” of the soul. A catalyst is needed for this raw material to be contained in the body, to be self-aware, and to have free will. That catalyst is the ego. It’s the union of the Word and the ego that forms the soul, citta.
The body is the soul’s terrestrial exploration suit, and the mind (lower and higher) is its operating system. The lower mind manages automatic functions: breathing, heart rate, blood pressure, temperature regulation, located in the brainstem. It also handles primary instincts and emotions: reproduction, survival, territoriality, rooted in the reptilian brain.
But the mind isn’t limited to these functions. It manages creativity, aesthetic sense, and it meditates, especially at first, in the concentration phase, dharana. The soul, encased in the body, uses its senses to see, hear, taste, smell, touch the world. It uses the higher mind and vocal apparatus to speak, and the mind to meditate.
Meditation is a multi-stage rocket: the mind is the first stage. When concentration (dharana) leads to dhyana, the soul takes over.
If the soul identifies with the mind, thoughts, emotions, body, face, or gaze, it gets lost, becomes confused. This is a major cause of suffering without apparent reason, of nescience (the absence of knowledge). It’s not unconsciousness but a misplaced, misidentified consciousness.
The Awakened Master
The lost soul creates concepts to find its bearings, to stand tall. But it doesn’t need these concepts, knowledge, or social recognition: it’s the Grace, the “virtue of the Tao,” that sustains it!
The soul needs no one to be. Of course, to be a loving and loved being, it needs others, but that’s in the existential, not spiritual, realm. We are social beings, and we can’t live in isolation unless we’re drawn to it, which is our right. That’s why, without a calling to solitude, we must live as socially integrated men or women.
“My soul, my soul!” Who says that? To whom does this soul belong? If you identify with your soul, you don’t say “my soul,” but “I.” Yet, saying “I” doesn’t mean you identify with the soul. The first purpose of original yoga is to clear the clutter, to sweep away confusion.
Some watch my actions and words to check if I’m always in equanimity, in serenity. They’re wasting their time: I’m not always serene! How could I be? Is it even possible? I’m not talking theory but daily practice.
I reached nirvikalpa-samadhi (nirbija-samadhi) long ago, I know it, it’s happened several times since, and that was over fifty years ago (in 2025). I have right view, discriminating knowledge; I go deep in meditation quickly. But I’m not always even-tempered, and foolishness, others’ or my own, can annoy me.
That doesn’t concern you! My teaching is true, just, and you can follow it if it guides you well and bears good fruit in your life. A master is known by their teaching.
Knowing How to Discern
Some think an awakened master has blue or purple light emanating from the crown chakra, levitates slightly, smiles constantly, and loves everyone, hugging them all. But an awakened master does what they please, or rather what they must, without conforming to everyone’s spiritual concepts.
I sometimes fall into the mind’s foolishness, but I notice quickly, step back, and return to the center. It’s like a colorblind person putting on glasses that reveal colors: they suddenly discern them.
Right view is discerning instantly what’s true from what’s false, without thinking. But it doesn’t change one’s character, any more than those glasses change the colorblind person’s nature. They see colors but remain themselves.
Discerning whether your consciousness is in the right place is crucial to reposition it when it strays, causing suffering or confusion. You don’t need to be awakened for this: regularly practice the four pillars of the agya of The Path. Over time, your ability to discern will deepen, slowly or quickly, depending on the person.
Don’t Be Fooled
The teaching I share can order the mind. It consists of valid concepts, but a concept remains a concept; afterward, you must practice. Life in the world of men doesn’t always foster equanimity, and believing you can isolate yourself completely is an illusion. Aiming for equanimity sets you on a false path, as you’ll never achieve it. The false ego loves to lead you astray like this.
The body has reasons the soul ignores. Its reactions, its hormones, often influence your behavior more than your reason. Those with thyroid issues know how hormones control the body and mind, beyond reason’s reach.
That’s why the angas of the agya require caring for the body and mind’s health. Living a spiritual life without attending to them is a dead end. Magic doesn’t exist, nor do miracles, or YouTube would be full of them. Though, with AI, we see some now! You must face reality and step out of dreams that hold you back. If a master promises meditation will melt snow, ignore them: that’s not meditation’s purpose.
Why try to dominate the body with the mind? To boast? If you seek vanity, it’s a poor start for spirituality. To melt snow, buy a blowtorch!
You can’t always be well or kind. It’s impossible, and anyone claiming otherwise is lying. But you can always have the Lord’s attention, His Grace, and His energy, the “virtue of the Tao” or Holy Name, to sustain you. What you can do is never be fooled, know who you are, where you stand, and how to return to the center, to hit “reset.” That’s the teaching of The Path.
Whether you’re well or not isn’t the main thing. If you’re unwell because your consciousness is misplaced and you blame others, that’s a pity. How can you heal a disorder with a wrong diagnosis? You, the observant, meditate on the Holy Name (the “virtue of the Tao”) whenever you think of it. Not to reach a goal—where would you go?—but because you love it, because your life is better when you do.
lavoie.eu@gmail.com
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