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English below. L’harmonie fondamentale guide l’âme vers la paix. Suivez La Voie pour aligner votre conscience avec le vrai bonheur, au-delà des instincts et désirs. Fundamental harmony guides the soul to peace. Follow The Path to align your consciousness with true happiness, beyond instincts and desires.

 

L’harmonie fondamentale guide l’âme vers la paix. Suivez La Voie pour aligner votre conscience avec le vrai bonheur, au-delà des instincts et désirs. Fundamental harmony guides the soul to peace. Follow The Path to align your consciousness with true happiness, beyond instincts and desires.
Chercchez en vous l'harmonie fondamentale, vous trouverez la paix

 

The English text follows the French text

 

Accueil / Le blog "La Voie" / Le blog des satsang

 

L’esprit aspire à l’harmonie

 

 

L’esprit, âme incarnée (citta), recherche l’harmonie. Souvent, l’être humain est influencé par le guna rajas et par des instincts comme ceux de survie, de reproduction ou de territorialité. Beaucoup d’ambitions sociales et de désirs de réussite en découlent. Pour trouver l’harmonie à laquelle l’esprit aspire, il est bon d’agir en tenant compte des véritables besoins de l’âme incarnée.

 

L’objectif ultime de l’Homme, depuis toujours, est la paix, le bien-être, le bonheur et l’harmonie. Personne n’aime la difficulté, l’inconfort ou la tristesse, même si certains se complaisent dans le pathos, sous l’influence du guna tamas, prisonniers de la confusion. Comme l’Homme est composé de plusieurs dimensions, il possède plusieurs niveaux de satisfaction, chacun avec ses critères et ses objets.

 

Les gunas sont des caractéristiques dont l’Homme hérite à la naissance, en fonction de la maturité de l’âme (purusha), acquise dans le samsara – cycle des incarnations. Les traces de ces vies passées, les samskaras, conditionnent citta (l’esprit). Sattva est la lumière, la raison, la connaissance. Rajas est l’énergie vitale, la passion, la vanité, le désir. Tamas est l’inertie, l’ignorance, la confusion et les ténèbres.

 

Les instincts

 

L’Homme est façonné par un conditionnement fondamental, celui des trois gunas, qui guide son comportement et engendre une série de besoins occupant une grande part de son temps. Parmi ces besoins, l’instinct de survie est primordial ; il donne naissance à d’autres instincts, comme ceux de reproduction et de territorialité.

 

Comme un robot soumis aux trois lois d’Isaac Asimov, qu’il ne peut transgresser, l’Homme porte l’instinct de survie au plus profond de son cerveau reptilien.

 

La plupart des comportements humains sont motivés par cet instinct de survie, comme le désir de se reproduire pour se perpétuer à travers sa descendance. De ce désir découlent de nombreuses préoccupations et ambitions.

 

L’Homme partage une base commune avec les animaux. Il suffit d’observer ses comportements et de les comparer à ceux des oiseaux, des singes ou d’autres espèces pour s’en convaincre.

 

En Australie, certains oiseaux mâles construisent sur le sol de la forêt une sorte de garçonnière en herbe séchée, formant un arc de triomphe décoré de cailloux et d’objets brillants. Quand une femelle, attirée par ces éclats, s’approche, le mâle surgit et entame une danse de séduction. Il sautille, se gonfle, déploie sa queue… Il semble ridicule et pathétique, quand la femelle s’éloigne sans lui prêter attention.

 

L’Homme suit souvent ses instincts

 

L’Homme agit de même : il travaille toute sa vie, dès l’école, pour acquérir un statut social élevé et ses signes extérieurs – appartement, voiture, montre de luxe, vêtements chics – dans le but d’attirer les femmes et de maximiser ses chances de se reproduire. La femme, elle, cherche souvent à prouver aux hommes qu’elle est leur égale. C’est une différence avec les animaux : on ne verra jamais une femelle oiseau construire une arche ou amasser des cailloux pour séduire les mâles.

 

Le mâle puissant et riche peine à être monogame ; il cherche à disséminer son identité génétique auprès du plus grand nombre de femelles possible. Certaines ambitions découlent de cet instinct de reproduction. Les hommes de pouvoir ont souvent tendance à exercer un droit de cuissage, condamné par la morale, l’opinion publique et la loi. Pourtant, cet instinct, qui ne passe pas par la raison (guna sattva), reste puissant.

 

L’ambition de diriger découle aussi de cet instinct : être le chef, comme le mâle alpha dans une harde de cervidés. Nos sociétés évoluées restent sous-tendues par ces instincts primaires.

 

Ceux qui dirigent nos sociétés sont souvent ceux qui ont atteint le sommet de la hiérarchie grâce à leur parfaite adéquation avec cet instinct. Ce sont les mâles dominants, et de plus en plus les femelles aussi. C’est pourquoi les femmes peinent à se faire une place ! Beaucoup, désireuses de réussir, se sentent obligées de se masculiniser pour accéder aux positions dominantes. Ces femmes de pouvoir peuvent avoir du mal à susciter le désir chez les mâles alpha.

 

C’est à celui qui aura la plus belle maison, le plus bel appartement, la meilleure voiture, les vêtements les plus chics. C’est comme l’oiseau qui construit sa garçonnière et y accumule les objets les plus brillants, les cailloux les plus bleus, les herbes les plus hautes… On a bien tort de se moquer des bêtes !

 

L’Homme n’est pas que chair et instincts

 

De l’instinct de survie découle celui de territorialité. Le désir de possession vient du besoin de contrôler son environnement pour s’y sentir en sécurité. De cet instinct naissent le nationalisme et la xénophobie, souvent confondue avec le racisme. Mais l’Homme n’est pas seulement fait de cette composante physique et animale. Sinon, comment expliquer son intelligence ?

 

Même mal utilisée, l’intelligence humaine est remarquable. Sa domination sur la planète ne vient pas seulement de ses pouces opposables ou de son langage articulé ! Cette intelligence n’est pas un simple héritage de son animalité, ni destinée à assouvir ses instincts de survie ou de reproduction.

 

L’Homme n’est pas seulement un corps, avec son cerveau et ses instincts. Il possède d’autres niveaux, avec d’autres besoins, désirs et instincts. L’humain aspire au bonheur, et si l’assouvissement de l’instinct de reproduction suffisait à l’atteindre, tous les parents de familles nombreuses seraient des éveillés, béats.

 

Non, il existe un instinct, une attirance profonde, qui procède d’un autre plan : celle de l’âme pour le milieu dont elle est issue.

 

La mémoire de l’âme

 

Ce besoin de paix et de bonheur vient de ce que l’âme connaît cet état de plénitude ; elle en garde un souvenir confus. Le problème des humains est la confusion : ils mélangent souvent besoins et désirs. Ils ont besoin de manger, mais désirent du foie gras. Ils ont besoin de s’abriter, mais désirent un loft au centre de Paris, New York ou Dubaï.

 

Il faut du temps à l’Homme, souvent plusieurs existences, pour distinguer le besoin du désir, puis les besoins du corps de ceux de l’âme. Plus il accumule d’expériences à travers ses incarnations, plus sa conscience peut trier entre désirs et besoins, et entre ceux du corps et ceux de l’âme.

 

L’harmonie fondamentale

 

L’harmonie fondamentale est la marque de Dieu. Elle se manifeste dans de nombreux domaines : musique, arts divers, danse, cuisine, entente entre deux personnes, etc. Quand la conscience est en harmonie avec son besoin fondamental et que les actes s’accordent avec cette conscience, l’humain est en état de Grâce. Qu’est-ce que l’état de Grâce ? C’est le vrai bonheur.

 

Quand notre conduite s’aligne sur notre vrai « soi », quand citta résonne avec purusha, alors nous sommes heureux. Quand notre comportement, envers les autres et la planète, est en harmonie avec l'harmonie fondamentale, il est respectueux du monde. Les humains ont besoin d'harmonie. C’est le propos de La Voie, de permettre à l'Homme de retrouver cette conscience.

 

« Dans l’Observance, tu vois la Grâce, son harmonie guider ta vie. »


(Bhaktimàrga, 376)

 

« Dans les temps passés, les hommes suivaient le Tao, puis le Tao fut oublié. Les hommes et leur justice devinrent les maîtres. Ce fut le temps de l’intelligence et de l’habileté, et les désirs devinrent sans limites. Quand le calcul et la prudence s’emparèrent de l’esprit des princes, l’hypocrisie et la trahison naquirent. La piété filiale et l’affection furent remplacées par la morale, et le monde sombra dans le désordre. Alors apparut le sage, pour rappeler le secours du Tao. »
(Tao-Te-King, 18)

 

« Celui qui reste dans le non-agir est silencieux. Une bourrasque ne dure pas ; une averse non plus. Qui produit ces choses ? Le ciel et la Terre. S’ils ne font rien qui dure, comment l’Homme le pourrait-il ? Celui qui suit assidûment le Tao s’identifie à lui. S’il se livre à la morale, il s’identifie à la morale. S’il se livre au mal, il s’identifie au mal. S’il ne vit que pour les plaisirs et les biens, il souffrira des fruits de ses actes. Celui qui s’identifie au Tao gagne l’harmonie. Celui qui manque de constance voit sa confiance diminuer jour après jour. » (Tao-Te-King, 23)

 

« Celui pour qui la conscience du Tao est solidement ancrée est comme un nouveau-né qui n’a peur de rien. Ses os et ses nerfs sont fragiles, mais quelle force dans ses petites mains ! Il ne connaît pas encore l’amour charnel, pourtant sa virilité se manifeste. Il crie toute la journée, et sa voix reste claire, tant il est dans l’harmonie. Connaître l’harmonie, c’est connaître le Tao et sa lumière. Abuser des plaisirs est néfaste. Être fort, c’est soumettre le désir au souffle. Trop d’énergie dépensée éloigne du Tao, et la fin devient proche. » (Tao-Te-King, 55)

 

« Après avoir reçu la connaissance de la nature réelle de l’âme, l’initié peut maîtriser le mental, ce qui lui permet de se détacher du fruit de ses actes. Alors, il goûte aux délices de l’harmonie. Pour l’initié pratiquant la vraie voie, aucun effort n’est vain, aucun bienfait acquis n’est perdu ; chaque pas le rapproche de la Libération. Résolu dans l’Observance, il n’a qu’un but : rester dans l’harmonie. Celui qui manque de constance connaît la confusion. » (Bhagavadgitopanishad, 1.7 / Bhagavad-Gita, 2.39 à 41)

 

 

Si vous avez des questions, vous pouvez les poser ici :

lavoie.eu@gmail.com

 

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The Spirit Aspires to Harmony

 

 

The spirit, the incarnated soul (citta), seeks harmony. Often, humans are influenced by the guna rajas and instincts like survival, reproduction, or territoriality. Many social ambitions and desires for success stem from this. To find the harmony the spirit longs for, it’s wise to act with regard for the true needs of the incarnated soul.

 

The ultimate goal of humanity, since time immemorial, is peace, well-being, happiness, and harmony. Almost no one enjoys hardship, discomfort, or sadness, though some indulge in pathos, trapped in confusion under the influence of the guna tamas. As humans are made of multiple dimensions, they have various levels of satisfaction, each with its own criteria and objects.

 

The gunas are characteristics humans inherit at birth, based on the maturity of the soul (purusha), gained through the samsara—the cycle of incarnations. The traces of past lives, the samskaras, shape citta (the spirit). Sattva is light, reason, and knowledge. Rajas is vital energy, passion, vanity, and desire. Tamas is inertia, ignorance, confusion, and darkness.

 

Instincts

 

Humans are shaped by a fundamental conditioning, that of the three gunas, which guides their behavior and creates a range of needs that occupy much of their time. Among these, the instinct for survival is paramount, giving rise to other instincts like reproduction and territoriality.

 

Like a robot bound by Isaac Asimov’s three laws, which it cannot transgress, humans carry the instinct for survival deep within their reptilian brain.

 

Most human behaviors are driven by this survival instinct, such as the desire to reproduce to perpetuate oneself through offspring. From this desire spring many concerns and ambitions.

 

Humans share a common foundation with animals. One need only observe their behaviors and compare them to those of birds, monkeys, or other species to see this.

 

In Australia, some male birds build a kind of bower on the forest floor, made of dried grass shaped into a triumphal arch, decorated with pebbles and shiny objects. When a female, drawn by the glint, approaches, the male emerges and begins a seductive dance. He hops, puffs up, spreads his tail… He seems ridiculous and pathetic when the female walks away, ignoring him.

 

Humans Often Follow Their Instincts

 

Humans do the same: they work their whole lives, starting from school, to gain high social status and its outward signs—apartments, cars, luxury watches, chic clothes—to attract women and maximize their chances of reproduction. Women, meanwhile, often seek to prove their equality to men. This is a difference from animals: you’ll never see a female bird of paradise build an arch or gather pebbles to lure males.

 

The powerful, wealthy male struggles to be monogamous; he seeks to spread his genetic identity to as many females as possible. Some ambitions stem from this reproductive instinct. Men of power often tend to claim a kind of droit de cuissage, condemned by morality, public opinion, and law. Yet this instinct, bypassing reason (guna sattva), remains potent.

 

The ambition to lead also comes from this: to be the chief, like the alpha male in a herd of deer. Our advanced societies remain underpinned by these primal instincts.

 

Those who lead our societies are often those who’ve reached the top of the hierarchy through their perfect alignment with this instinct. They are the dominant males, and increasingly females too. This is why women struggle to find their place! Many, eager to succeed, feel compelled to masculinize themselves to access dominant roles. These women of power may find it hard to spark desire in alpha males.

 

It’s a race to have the finest house, the best apartment, the top car, the chicest clothes. It’s like the bird building its bower, amassing the shiniest objects, the bluest pebbles, the tallest grasses… We’re wrong to mock the beasts!

 

Humans Are More Than Flesh and Instincts

 

From the survival instinct comes territoriality. The desire for possession stems from the need to control one’s environment to feel safe. From this instinct arise nationalism and xenophobia, often mistaken for racism. But humans aren’t just made of this physical, animal component. Otherwise, how do we explain their intelligence?

 

Even when misused, human intelligence is remarkable. Our dominance over the planet doesn’t come solely from opposable thumbs or articulated language! This intelligence isn’t merely a legacy of our animality, nor meant to satisfy survival or reproductive instincts.

 

Humans are not just a body, with its brain and instincts. They have other levels, with other needs, desires, and instincts. Humans aspire to happiness, and if fulfilling the reproductive instinct were enough, every parent of a large family would be an awakened, blissful being.

 

No, there is an instinct, a deep pull, from another plane: the soul’s longing for the realm it came from.

 

The Soul’s Memory

 

This need for peace and happiness comes from the soul’s knowledge of a state of fullness; it holds a vague memory of it. The human problem is confusion: they often mix needs and desires. They need to eat but desire foie gras. They need shelter but crave a loft in central Paris, New York, or Dubai.

 

It takes time for humans, often many lifetimes, to distinguish need from desire, then the body’s needs from the soul’s. The more experiences they gather through incarnations, the better their consciousness can sort desires from needs, and the body’s needs from the soul’s.

 

Fundamental Harmony

 

Fundamental harmony is the mark of God. It manifests in many domains: music, visual arts, dance, cooking, harmony between two people, and more. When consciousness aligns with its fundamental need and actions accord with that consciousness, humans are in a state of Grace. What is the state of Grace? It’s true happiness.

 

When our conduct aligns with our true “self,” when citta resonates with purusha, we are happy. When our behavior toward others and the planet aligns with fundamental harmony, it respects the world. Humans need harmony. This is the purpose of The Path: to help humans rediscover this consciousness.

 

« In Observance, you see Grace, its harmony guiding your life. »


(Bhaktimàrga, 376)

 

« In ancient times, men followed the Tao, then the Tao was forgotten. Men and their justice became masters. It was the era of intelligence and cunning, and desires knew no bounds. When calculation and caution seized the minds of princes, hypocrisy and betrayal arose. Filial piety and affection were replaced by morality, and the world sank into disorder. Then came the sage, to remind us of the Tao’s aid. » (Tao-Te-King, 18)

 

« One who remains in non-action is silent. A gust doesn’t last; nor does a downpour. Who creates these? Heaven and Earth. If they do nothing lasting, how could humans? One who diligently follows the Tao identifies with it. If they yield to morality, they identify with morality. If they yield to evil, they identify with evil. If they live only for pleasures and possessions, they’ll suffer the fruits of their actions. One who identifies with the Tao gains harmony. One who lacks constancy sees their confidence wane day by day. » (Tao-Te-King, 23)

 

« One whose consciousness of the Tao is firmly rooted is like a newborn unafraid of anything. Their bones and nerves are fragile, yet what strength in their tiny hands! They don’t yet know carnal love, yet their vitality shows. They cry all day, and their voice remains clear, so great is their harmony. Knowing harmony is knowing the Tao and its light. Abusing pleasures is harmful. Strength lies in submitting desire to the breath. Too much energy spent drifts us from the Tao, and the end draws near. » (Tao-Te-King, 55)

 

« Having received knowledge of the soul’s true nature, the initiate can master the mind, detaching from the fruits of their actions. Then they taste the delights of Grace’s harmony. For the initiate practicing the true path, no effort is wasted, no gained benefit is lost; each step brings them closer to Liberation. Steadfast in Observance, their sole aim is to remain in harmony. One who lacks constancy falls into confusion. » (Bhagavadgitopanishad, 1.7 / Bhagavad-Gita, 2.39-41)

 

 

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