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English below. Cette édition propose une nouvelle traduction à partir du sanskrit, évitant le biais dualiste des commentateurs traditionnels. L’auteur a traduit les mots sanskrits en respectant leur sens littéral, sans s’appuyer sur les interprétations dualistes, se fiant à son discernement nourri de plus de cinquante ans d’observance spirituelle où la méditation a une place privilégiée.

Nouvelle traduction moniste des Yoga Sūtra pré-Vyāsa : une exploration profonde unissant conscience et pratique pour redécouvrir le yoga originel. New monistic translation of Pre-Vyāsa Yoga Sūtra: a deep exploration uniting consciousness and practice to rediscover original yoga.

 

English text after French text

 

Le PDF du livre entier gratuit

 

Le YogaSûtra avant Vyasa

 

 

 

Les Yoga Sūtra de Patañjali, recueil de 195 aphorismes compilés entre 100 av. J.-C. et 300 apr. J.-C. selon la datation standard, forment une œuvre intemporelle guidant vers la libération intérieure.

 

Organisés en quatre chapitres — Samādhi Pāda (« de l’intégration méditative »), Sādhana Pāda (« de la pratique »), Vibhūti Pāda (« des réalisations spirituelles »), et Kaivalya Pāda (« de la Libération ») —, ces sūtras distillent une sagesse universelle, transcendant les cadres religieux ou philosophiques.

 

À l’époque de Patañjali, le yoga était une voie autonome, influencée par des traditions comme les Upaniṣads, une quête de l’unité au-delà des dogmes, distincte de l’hindouisme structuré ou du Sāṃkhya dualiste. Ce dernier, bien que souvent associé aux Yogasūtras par des commentateurs postérieurs, n’est pas contemporain de leur rédaction initiale.

 

Patañjali semble réinterpréter ces influences dans un cadre intégratif, potentiellement moniste, où la séparation entre puruṣa (conscience pure) et prakṛti (création manifestée) est une illusion temporaire liée à l’ignorance (avidyā) (David Gordon White, The Yoga Sūtra of Patañjali, 2014).

 

Rien ne prouve que Patañjali ait souscrit au dualisme du Sāṃkhya. Le sanskrit, par sa richesse, permet une lecture moniste, inspirée des Upaniṣads, où puruṣa et prakṛti sont des expressions d’une réalité unique, l’Unité ineffable, proche du « Tao » du Tao-Te-King.

 

Cette édition propose une nouvelle traduction directement à partir du sanskrit, évitant les biais dualistes des commentaires traditionnels. L’auteur a traduit les termes sanskrits en respectant leur sens littéral, s’appuyant sur plus de cinquante ans d’observance spirituelle, centrée sur la méditation, et sur des expériences personnelles de nirbīja samādhi (parfois appelé nirvikalpa samādhi dans d’autres traditions).

 

Note : ces expériences, bien que revendiquées, ne sont pas certifiées, et quel serait l'organisme certificateur ? et reposent sur la parole de l’auteur, qui jure que c'est vrai !

 

Dans cette perspective moniste, puruṣa (le « voyant », draṣṭṛ) et prakṛti (le « vu », dṛśya, traduit ici comme la création manifestée) ne sont pas irréductibles, mais des facettes d’une seule réalité. Jīva, la conscience individuelle, voilée par l’ego (asmitā) et le faux-ego (mithyāhaṅkāra, perversion du sentiment du soi due à tamas), perçoit un dṛśya illusoire, façonné par les vṛttis (fluctuations de l’esprit, citta) et l’ignorance (avidyā). Ce dṛśya — le monde des phénomènes — est subjectif, propre à chaque jīva, et non une réalité objective.

 

Prakṛti, loin d’être une matière inerte, est une création dynamique, un cocon temporaire tissé par les guṇas (sattva : clarté, raison ; rajas : énergie, passion ; tamas : obscurité, inertie). Ces guṇas qualifient l’esprit (citta) du jīva et façonnent la manifestation, du mouvement subtil (rajas) à la densité matérielle (tamas) (cf. 4.2, transformation des formes). La juste-vue (viveka) dissout cette illusion, purifiant l’esprit pour révéler l’unité.

 

Le faux-ego, influencé par tamas, détourne le jīva de sattva (clarté), favorisant rajas (passion) ou tamas (ignorance). Une conscience éveillée privilégie sattva, purifiant le jīva pour qu’il reflète les qualités de puruṣa. Kaivalya, dans une lecture moniste, n’est pas un isolement dualiste, mais une réalisation de l’unité, où le jīva s’aligne avec l’essence de puruṣa, transcendant les voiles de l’esprit.

 

Cette traduction s’enracine dans le texte sanskrit brut, respectant sa grammaire, sa syntaxe, et l’ordre des mots, sans superposer d’interprétations philosophiques. Elle s’appuie sur des dictionnaires sanskrits neutres (Stchoupak, Nitti et Renou, 1932 ; Monier-Williams, 1899) et sur l’intelligence artificielle (Grok 3, xAI) pour des analyses grammaticales et lexicales, offrant une lecture directe du sanskrit, accompagnée de commentaires clarifiant les concepts clés (citta, jīva, puruṣa, manas, sattva, kaivalya).

 

Bien que le commentaire de Vyāsa (Yoga Bhāṣya, Ve siècle apr. J.-C.) ait imposé un prisme dualiste Sāṃkhya, rien n’indique que Patañjali, individu historique ou groupe d'individus, partageait cette vision. Sa perspective semble plus proche d’une unité sous-jacente, ancrée dans les Upaniṣads (800–300 av. J.-C.), source textuelle du yoga mystique, introspectif et transcendantal, bien antérieur à Patañjali. Cette voie spirituelle, peut-être préexistante à son nom de « yoga », invite à une quête intemporelle.

 

Cette nouvelle traduction vous convie à redécouvrir l’essence des Yogasūtras, libre des cadres habituels, pour tracer votre propre chemin vers l’Unité que Patañjali semble montrer du doigt, sans pour autant, révéler le secret de ses techniques de méditation.

 

#YogaSutra, #Monisme, #Spiritualité, #YogaOriginel, #Conscience, #Méditation, #PhilosophieIndienne, #Patanjali, #Yoga

 

 

Si vous avez des questions, posez-les ici : lavoie.eu@gmail.com

 

 

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The YogaSutra before Vyasa

 

 

The Yoga Sūtra of Patañjali, a collection of 195 aphorisms compiled between 100 BCE and 300 CE according to standard dating, forms a timeless work guiding toward inner liberation.

 

Organized into four chapters—Samādhi Pāda (“On Meditative Integration”), Sādhana Pāda (“On Practice”), Vibhūti Pāda (“On Spiritual Realizations”), and Kaivalya Pāda (“On Liberation”)—these sūtras distill universal wisdom, transcending religious or philosophical frameworks.

 

In Patañjali’s time, yoga was an autonomous path, influenced by traditions like the Upaniṣads, a quest for unity beyond dogmas, distinct from structured Hinduism or dualistic Sāṃkhya. The latter, though often linked to the Yoga Sūtra by later commentators, was not contemporary with its initial composition. Patañjali appears to reinterpret these influences in an integrative, potentially monistic framework, where the separation between puruṣa (pure consciousness) and prakṛti (manifest creation) is a temporary illusion tied to ignorance (avidyā) (David Gordon White, The Yoga Sūtra of Patañjali, 2014).

 

There is no evidence that Patañjali subscribed to Sāṃkhya dualism. The richness of Sanskrit allows for a monistic reading, inspired by the Upaniṣads, where puruṣa and prakṛti are expressions of a single reality, the ineffable Unity, akin to the “Tao” in the Tao Te Ching.

 

This edition offers a new translation directly from the Sanskrit, avoiding the dualistic biases of traditional commentaries. The author has translated Sanskrit terms with fidelity to their literal meaning, drawing on over fifty years of spiritual practice, centered on meditation, and personal experiences of nirbīja samādhi (sometimes called nirvikalpa samādhi in other traditions).

 

Note: These experiences, while claimed, are not certified—what certifying body could exist for such matters?—and rely on the author’s word, sworn to be true!

 

In this monistic perspective, puruṣa (the “Seer,” draṣṭṛ) and prakṛti (the “Seen,” dṛśya, translated here as manifest creation) are not irreducible but facets of a single reality. Jīva, the individual consciousness, veiled by ego (asmitā) and false-ego (mithyāhaṅkāra, a perversion of selfhood due to tamas), perceives an illusory dṛśya, shaped by vṛttis (fluctuations of the mind, citta) and ignorance (avidyā). This dṛśya—the world of phenomena—is subjective, unique to each jīva, not an objective reality.

 

Prakṛti, far from inert matter, is a dynamic creation, a temporary cocoon woven by the guṇas (sattva: clarity, reason; rajas: energy, passion; tamas: darkness, inertia). These guṇas qualify the mind (citta) of the jīva and shape manifestation, from subtle movement (rajas) to material density (tamas) (cf. 4.2, transformation of forms). Discernment (viveka) dissolves this illusion, purifying the mind to reveal unity.

 

The false-ego, driven by tamas, diverts the jīva from sattva (clarity), favoring rajas (passion) or tamas (ignorance). An awakened consciousness prioritizes sattva, purifying the jīva to reflect the qualities of puruṣa. Kaivalya, in a monistic reading, is not dualistic isolation but a realization of unity, where the jīva aligns with the essence of puruṣa, transcending the veils of the mind.

 

This translation is rooted in the raw Sanskrit text, respecting its grammar, syntax, and word order, without overlaying philosophical interpretations. It draws on neutral Sanskrit dictionaries (Stchoupak, Nitti, and Renou, 1932; Monier-Williams, 1899) and artificial intelligence (Grok 3, xAI) for grammatical and lexical analysis, offering a direct rendering from Sanskrit to English, accompanied by commentaries clarifying key concepts (citta, jīva, puruṣa, manas, sattva, kaivalya).

 

While Vyāsa’s commentary (Yoga Bhāṣya, 5th century CE) imposed a dualistic Sāṃkhya lens, there’s no indication that Patañjali, whether an individual or a collective, shared this view. His perspective seems closer to an underlying unity, rooted in the Upaniṣads (800–300 BCE), the textual source of mystical, introspective, and transcendental yoga, predating Patañjali. This spiritual path, perhaps existing before it was named “yoga,” invites a timeless quest.

 

This new translation invites you to rediscover the essence of the Yoga Sūtra, free from conventional frameworks, to forge your own path toward the Unity that Patañjali seems to point to, without fully revealing the secret of his meditation techniques.

 

#YogaSutra, #Monism, #Spirituality, #OriginalYoga, #Consciousness,
#Meditation, #IndianPhilosophy, #Patanjali, #Yoga

 

 

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The satsang blog

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Tag(s) : #YogaSûtras, #Patanjali, #Yoga, #YogaOriginel, #OriginalYoga, #meditation, #Vyasa, #HansYoganand, #spirituality, #spiritualité
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