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English below. Ce texte est l'intégralité du chapitre seize du Dhammapada, recueil des paroles du Bouddha. Cette traduction est nouvelle et diffère souvent d'autres traductions. Il nous semble qu'elle est fidèle aux propos de sri Gautama, considérant l'essence de son enseignement.

Suite des chapitres du livre des paroles du Bouddha, le Dhammapada, par sri hans Yoganand. Spiritualité, spirituality.

 

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English below

 

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Le Dhammapada est le recueil des Paroles du Bouddha.

 

Chapitre XV du Dhammapada

 

 

XVI. Le plaisir

 

209. S'attachant à ce qui doit être évité et non à ce qu'il faut préserver, abandonnant l’effort, la raison de la vie, celui qui est attaché au plaisir, envie celui qui observe le dharma.

 

210. Ne cherche pas le plaisir, encore moins ce qui est déplaisant, car s'il est douloureux d’être privé de ce qui est plaisant. Il est également douloureux de voir ce qui est déplaisant.

 

211. Donc, ne tenez rien pour cher, car la séparation d’avec ce qui est cher est douloureuse. Les liens n’existent pas pour celui à qui rien n’est cher.

 

212. Penser à ce qui nous est cher engendre chagrin et peur. Celui qui est détaché n'éprouve aucun chagrin et de quoi aurait-il peur ?

 

213. Du plaisir (sexuel) naît le chagrin et la peur. Pour celui qui est complètement libéré du plaisir*, il n’y a pas de chagrin et de quoi aurait-il peur ?

 

* Gautama, le buddha, parlait, dans le Dhammapada, uniquement aux bikkhus ou moines, qui avaient prononcé des vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. Pour les laïques, pratiquant le dharma (Bouddha-dharma), cette notion de plaisir est absente, on parle alors du désir.

 

214. De l’attachement naît le chagrin et la peur. Pour celui qui est complètement libre, il n’y a pas de chagrin et de quoi aurait-il peur ?

 

215. Du désir naît le chagrin et la crainte. Pour celui qui est complètement libéré du désir, il n’y a pas de chagrin et de quoi aurait-il peur ?

 

216. De l'avidité naît le chagrin et la peur. Pour celui qui s’est complètement libéré de l'avidité, il n’y a plus de chagrin et de quoi aurait-il peur ?

 

217. Celui qui est parfait en moralité et connaissance, qui est établi dans le dharma, qui a réalisé la vérité et qui remplit ses devoirs, celui-là, les gens le tiennent pour cher.

 

218. Celui qui a soif de l’ineffable (la béatitude), dont le mental est imprégné par les trois joyaux (l'éveillé, son enseignement et la communauté des disciples ou sangha), dont l’esprit n’est pas lié par les désirs des sens, un tel Homme est : « Celui qui est dans le courant supérieur*. »

 

* Certains expliquent cette expression au regard des différents courants du bouddhisme, tels le petit véhicule, le grand véhicule (Mahàyàna), Therevada, etc. C'est faux, car ces courants n'existaient pas du vivant de Gautama. Le bouddhisme n'existait pas du vivant de Gautama. Le Bouddha n'était pas bouddhiste. Le « courant supérieur » est plus à expliquer comme la soumission au Buddha-dharma.

 

219-220. Comme, après une longue absence, un Homme qui revient sain et sauf chez lui est reçu par ses proches qui lui souhaitent la bienvenue, de même en est-il avec celui qui a bien agi ; lorsqu’il passe dans l'autre monde, ses bonnes actions l’accueillent comme un parent.

 

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Chapter XVI of the Dhammapada


Pleasure

 

209. Focusing on what must be avoided and not on what must be preserved, abandoning the effort, the reason for life, the one who is attached to pleasure, envy the one who observes the dharma.

 

210. So do not seek pleasure, much less what is unpleasant, because if it is painful to be deprived of what is pleasant, it is also painful to see what is unpleasant.

 

211. Therefore, hold nothing dear, for the separation from what is dear is painful. The bonds do not exist for the one to whom nothing is dear.

 

212. Thinking about what is dear to us breeds sorrow and fear. The one who is detached feels no sorrow and what would he be afraid of?

 

213.From (sexual) pleasure comes sorrow and fear. For the one who is completely free from pleasure*, there is no sorrow and what would he have to fear ?

 

* Gautama, the buddha, spoke in the Dhammapada only to bikkhus or monks, who had pronounced vows of poverty, chastity and obedience. For laymen, practicing dharma (Buddha-dharma), this notion of pleasure is absent, we speak of desire.

 

214. From attachment comes sorrow and fear. For those who are completely free of attachment, there is no sorrow and what would he have to fear ?

 

215. From desire (sexual*) comes sorrow and fear. For the one who is completely freed from, there is no sorrow and what would he have to fear ?

 

* Gautama, the buddha, spoke in the Dhammapada only to bikkhus or monks, who had pronounced vows of poverty, chastity and obedience. For laymen, practicing dharma (Buddha-dharma), this notion of pleasure is absent, we speak of desire.

 

216. From greed comes sorrow and fear. For those who have completely freed themselves from greed, there is no more sorrow and what would they fear ?

 

217. He who is perfect in morality and knowledge, who is established in the dharma, who has fulfilled the truth, and who fulfils his duties, the people hold him dear.

 

218. The one who has developed a thirst for the ineffable (bliss), the one whose mind is imbued by the three jewels (the awakened, his teaching and the community of disciples or sangha), the one whose mind is not bound by the desires of the senses, such a person is called « the one who is in the higher stream* ».

 

* Some explain this expression with regard to the different currents of Buddhism, such as the small vehicle, the large vehicle (Mahàyàna), Therevada, etc. This is false, because these currents did not exist during Gautama’s lifetime. Buddhism did not exist during Gautama’s lifetime. The Buddha was not Buddhist. The «higher current» is more to be explained as submission to the Buddha-dharma.

 

219-220. Just as, after a long absence, a man who returns home safely is received by his relatives and friends, who welcome him, so is he with the one who has done well ; when he passes from this world to the other, his own good deeds welcome him when he arrives as a parent.

 

 

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