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English below. Ce texte est l'intégralité du chapitre quinze du Dhammapada, recueil des paroles du Bouddha. Cette traduction est nouvelle et diffère souvent d'autres traductions. Il nous semble qu'elle est fidèle aux propos de sri Gautama, considérant l'essence de son enseignement.

Chapitre quinze du Dhammapada, recueil des paroles du bhddua Gautama, par sri Hans Yoganand, spirituality, spiritualité.

 

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Le Dhammapada est le recueil des Paroles du Bouddha.

Chapitre XV du Dhammapada

 

 

Le bonheur

 

197. Heureux* vivons-nous sans haine parmi les haineux. Au milieu des Hommes qui haïssent, nous demeurons sans haïr.

 

* Le bonheur du mystique (sukha, opposé à duhkha, la souffrance) vient de la méditation. Il s'agit d'un bonheur associé à un état de profonde tranquillité (upeksà). Dans les premières étapes de dhyàna (méditation profonde), cet état de profonde tranquillité est associé à la joie. Il est à remarquer que le mot « sukha » se réfère aussi au plaisir.

 

198. Heureux, vivons-nous en santé parmi les souffrants. Au milieu des souffrants, nous demeurons en bonne santé.

 

199. Heureux, vivons-nous sans désirer les plaisirs des sens parmi ceux qui les désirent. Au milieu de ceux qui les désirent, nous ne les désirons pas.

 

200. Heureux, vivons-nous, nous qui n’avons pas d’attachements. Nous sommes nourris de béatitude, comme les dévas radieux.

 

201. La victoire engendre la haine. Le vaincu vit dans la souffrance. L'Homme de paix est heureux, abandonnant victoire et défaite.

 

202. Il n’y a pas de feu comparable à la convoitise, pas de crime comparable à la haine, il n’y a pas de mal comparable au désir des sens, pas de bien-être plus haut que la paix du nirvana.

 

203. La faim est la plus grande des maladies, le conditionnement*, le plus grand mal. Conscient de cette réalité, l'observant connaît le nirvana, la parfaite conscience de la béatitude.

 

* Aux trois gunas.

 

204. La santé est le plus grand des avantages, la satisfaction est la plus grande richesse, les gens loyaux font la meilleure famille, le nirvana est la conscience de la béatitude.

 

205. Ayant goûté la saveur de l'abri parfait* et de la paix, l'observant est sans chagrin ni souillure, savourant le goût de la haute joie du dharma**.

 

* L'Observance du dharma, la communauté (sangha) des observants (bikkhus) et l'enseignement du maître.

** la sadhana de la doctrine du buddha.

 

206. Excellente est la vue des aryas* ; leur compagnie est toujours bénéfique. Ne fréquentant pas les insensés, on restera heureux.

 

* Mot d'origine sanskrite, la langue des aryas, blancs venus des plateaux iraniens et de la Bactriane, importateurs du védisme (originel) et signifiant « nobles ». Le bouddhisme a donné à ce mot un sens équivalent à « saint ». Ce mot, ici, désigne donc des personnes saintes, des mahatmas.

 

207. En vérité, celui qui marche en compagnie des insensés s’attriste pour longtemps, l’association avec eux est toujours douloureuse, telle l’association avec un ennemi. Heureuse est l’association avec un sage, comme l'est la rencontre avec des proches.

 

208. En vérité, les aryas* (Bràhmanas, saints) ont la connaissance**, sont sages, instruits, sincères et respectueux, il est alors bien de suivre de tels hommes vertueux et intelligents, comme la Lune suit le chemin des étoiles***.

 

* Le mot « arya », signifiant « noble », ne désigne pas seulement l'ethnie de Gautama, mais, en Pali et, pour le bouddhisme, il désigne aussi l'équivalent des saints chrétiens. C'est pour cela qu'ici, il prend un « s » au pluriel.

 

** Connaissance non apprise ou « Veda » (pas le recueil d'écritures).

 

*** Métaphore parlant du samsara et du principe védique des chemins du ciel.

 

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Chapter XV of the Dhammapada


Happiness

 

197. Happy* do we live without hatred among haters. In the midst of men who hate, we remain without hatred.


* The happiness of the mystic (sukha, opposite to duhkha, suffering) comes from meditation. It is a happiness associated with a state of deep tranquility (upeksà). In the early stages of dhyàna (deep meditation), this state of deep tranquility is associated with joy. It should be noted that the word «sukha» also refers to pleasure.


198. Happy, let us live healthy among the soufrants. In the midst of the soufrants, we remain healthy.


199. Happy, let us live without desiring the pleasures of the senses among those who desire them. Among those who desire them, we do not desire them.


200. Happy, let us live, we who have no attachments. We are nourished with bliss, like the radiant devas.


201. Victory breeds hatred. The vanquished lives in suffering. The man of peace is happy, abandoning victory and defeat.


202. There is no fire comparable to covetousness, no crime comparable to hatred, there is no evil comparable to the desire of the senses, no well-being higher than the peace of nirvana.


203. Hunger is the greatest disease, conditioning* the greatest evil. Aware of this reality, the observer knows nirvana, the perfect consciousness of bliss.

 

* To the three gunas.


204. Health is the greatest benefit, satisfaction is the greatest wealth, loyal people make the best family, nirvana is the consciousness of bliss.


205. Having tasted the taste of perfect shelter* and peace, observing it is without sorrow or stain, savoring the taste of the high joy of dharma**.


* Dharma Observance, the community (sangha) of the observants (bikkhus) and the teaching of the master.

 

** the sadhana of the Buddha doctrine.


206. Excellent is the sight of the aryas*; their company is always beneficial. Not frequenting the foolish, one will remain happy.


* Word of Sanskrit origin, the language of Arya, white people from the Iranian plateaus and Bactria, importers of Vedism (original) and meaning "noble". Buddhism has given this word an equivalent meaning to “holy”. This word here, therefore, refers to holy persons, mahatmas.


207. In truth, those who walk in the company of the foolish are saddened for a long time; association with them is always painful, as is association with an enemy. Happy is the association with a sage, as is the meeting with relatives.


208. In truth, the aryas* (Bràhmanas, saints) have knowledge**, are wise, educated, sincere and respectful; it is then well to follow such virtuous and intelligent men, as the Moon follows the path of the stars***.


* The word "arya", meaning "noble", not only refers to the ethnic group of Gautama, but in Pali and, for Buddhism, it also refers to the equivalent of Christian saints. That’s why here, it takes an "s" in the plural.

 

** Knowledge not learned or “Veda” (not the book of records).


*** A metaphor about samsara and the Vedic principle of the paths of heaven.

 

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