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Ici sont partagées des paroles de Jésus, à en croire les évangiles, et l'éclairage que La Voie donne à ces paroles et c'est fou comme elles ressemblent à l'enseignement de La Voie ! C'est flagrant et il ne reste aucun doute que Jésus était un maître de La Voie, initié en Inde !

 

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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Le blog où se trouvent les satsang est ici

 

 

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Dans "L'évangile selon Myriam de Magdala", Jésus est en compagnie de certains disciples au sommet d'une montagne, le mont Thabor en Galilée, et dispense son enseignement [Entre les crochets sont des explications avec les mots de La Voie] :

 

 

 

Jésus dit :

 

 

 

-C'est au-dedans que l'on retrouve la joie perdue. C'est au-dedans, aussi, que se trouve la porte vers le Royaume [Satçitananda] qui est le véritable monde. Ainsi, la joie sourit à celui qui ne se contente pas d'écouter ma Parole, mais qui en fait sa vie. [réaliser La Voie par la constante Observance].

 

 

 

Nathanaël, le Galiléen demanda :

Disciple cité seulement dans l'évangile de Jean,

 

 

 

 

 

-" Dis-nous comment en faire sa vie ? "

 

 

Alors Jésus répondit :

 

 

 

-Commencez par vous placer en Lui [méditez] et n'allez pas dans la dualité car, en vérité, il n’y a pas de frontière [tout est Un dans la conscience de L'Un]. Seuls les yeux créent la frontière parce qu’ils ne voient pas ce qui unit les choses et qui est en elles [le regard crée la dualité en ne voyant que l'apparence et non ce qui est L'Un en tout]. Seulement en retournant le regard on peut voir ce qui unit toutes choses. On peut alors rester dedans [méditant sur la lumière on peut voir L'Un et y demeurer].

 

 

-L’œil, la lampe du corps, éclaire ce monde qui crée les mondes [par la vision intérieure disparaissent les ténèbres de l'ignorance]. L’oreille, qui sait entendre, agit sur l'ajna chakra. Ainsi la vérité qui s’ouvre à l’œil et à l’oreille, ouvre sur la vérité. L’Un nourrit le multiple et le multiple renvoie toujours à L’Un [L'Un est la vie qui est en toute la création et la création renvoie toujours à la conscience de l'Un].

 

 

-Je vous l’annonce : restez unis, concentrés, en allant parmi la confusion [restez dans le service en allant dans ce monde confus]. C’est de cette façon que vous vous placerez où il faut, en vous. Ceci est la voie de la paix, un point fixe, un centre dans le changement [ce centre de nous dont je vous entretiens souvent].

 

 

 

Siméon parla avec ces mots :

 

 

 

 

 

-" L'Un s’approche dans la quiétude et la joie.

L'Un est stable et unique.

Mais dis-nous comment placer la stabilité dans le changement ? "

 

 

 

Jésus lui répondit :

 

 

 

-En contemplant la vérité derrière l'illusion,

en imaginant le rêve derrière les rêves du monde.

 

 

 

Le disciple André s’étonna

devant tous :

 

 

 

 

" -Faut-il rêver ? "

 

 

 

Alors le Maître lui dit :

 

 

 

-Il faut sortir du rêve de l'illusion, car la joie naît dans le rêve qui a conçu le jeu des rêves et des mondes. Que comprenne celui qui a de l'entendement. Que dorme celui qui se plaît dans la plainte des rêves. Je vous le dis ainsi : L’Un est dans l’éveil au rêve. [l'éveil à la béatitude par la Révélation] ("La vie n'est pas un rêve" Bhaktimàrga 2-1-30)

 

 

 

André demanda encore :

 

 

 

" -Enseigne-nous : le rêve, dont tu parles,

est-il la cessation de la souffrance ? "

 

 

 

Jésus parla à tous en ces termes :

 

 

 

-Le rêve dont je parle est le dépassement du rêve des frontières, qui est l'illusion faite de dualité [la béatitude est dans la conscience du vrai et dans l'union]. Les frontières font la souffrance, car la souffrance est le toi et le moi qui se rêvent deux [alors qu'ils sont unis dans le Tout]. La souffrance est la dualité. Le rêve dont je parle se trouve dans l'Un.

 

 

 

Alors Simon-Pierre interrogea :

 

 

 

 

 

" -Mais la matière et la non-matière font partie du rêve du monde.

Comment sortir des frontières ? Comment quitter la dualité

et retrouver l'Un ? "

 

 

 

Jésus les bénit tous puis leur dit :

 

 

 

-La matière et la non-matière participent au rêve du monde. Elles sont Un. Elles sont le jeu par lequel l’Oubli tisse son œuvre [le faux-ego]. La séparation est un jeu [la Lilà, cette Grâce qui crée l'illusion pour nous offrir la possibilité de la dépasser et la Libération], de même que la souffrance. La souffrance naît de l’orgueil premier qui joue à séparer la matière.

 

 

-Je vous le dis, ce jeu est un sourire de l’Éternel pour nous faire sortir des mondes et nous faire vouloir la réalité. Il faut avoir connu l'oubli de L'Un, dans les frontières du rêve du monde, pour désirer retourner à l'Un de notre propre volonté, en toute conscience.

 

 

 

Siméon, plein de sa fougue habituelle,

prit à nouveau la parole :

 

 

 

" -Dis-nous, maintenant, Qu’est-ce que la réalité ? "

 

 

 

Le Maître dit :

 

 

 

-La Réalité est ce qui a conçu le jeu des réalités. La réalité est ce qui vous fera faire pour vous-même ce que j'ai fait pour moi, dans la conscience de L'Un. Elle est Imagination dans la confiance. C’est elle qui engendre la connaissance [non apprise ou vijnana].

 

 

 

Le disciple interrogea encore :

 

 

 

" -Nous avons soif, abreuve-nous encore Rabbi :

comment atteindre la réalité ? "

 

 

 

L’enseignant parla à tous :

 

 

 

-En désassemblant ce qui n’est pas Un [en restant dans l'Unité]. En contemplant la ''matière'' qui invente la cassure [en méditant]. En aimant la cassure pour ses jeux [en aimant la dualité de la création à cause de la Lilà (le jeu) de Dieu]. En aimant ses jeux pour sa route vers le Jeu [en aimant les jeux de L'Un pour sa Grâce]. Tout dans votre vie est le jeu du Père pour vous ramener à lui, en osant.

 

 

 

Jacques, le frère aîné de Jean,

se leva alors et questionna :

 

 

 

 

 

" -Dis-nous maintenant : que signifie la matière ?

Devons-nous croire qu’elle se perpétue indéfiniment ? "

 

 

 

Le Maître enseigna :

 

 

 

-Tout ce qui a été inventé et créé, tous les éléments composant la nature des mondes, sont interdépendants et mariés entre eux. Mais, sera désassemblé tout ce qui a été assemblé, afin que tout retourne à la racine mère, ce qui est né de la poussière retournera à la poussière. Ainsi, que celui qui a des oreilles pour écouter entende.

 

 

 

Siméon, encore lui, demanda :

 

" -Puisque tu te dis messager et interprète des éléments

et des phénomènes de ce monde,

dis-nous donc : quelle est la nature de la faute ? "

 

 

 

Le Maître leva la main et dit :

 

 

 

-La faute n’existe pas, car c’est vous seuls qui lui donnez vie [le péché est une invention du mental sous la direction du faux-ego]. Vous faites cela à chaque fois que vous vous pliez aux réflexes de votre réalité construite et trompeuse [vous créez cette illusion chaque fois que vous partez dans le flot des pensées hors de contrôle]. Voilà de quelle façon la faute prend forme. Seule votre imagination crée la faute, voilà aussi pourquoi le Bien [la conscience du Saint-Nom] vous a visité. Le Bien a participé aux éléments de vos réalités afin de marier à nouveau celles-ci à la Racine-Mère [Satçitananda], au tout qui est L'Un.

 

 

 

Le Maître poursuivit et dit :

 

 

 

-Écoutez la raison qui fait de vous des malades et aussi des mourants [comprenez la cause de votre illusion]. Regardez l'illusion, la vanité de vos actions et vous saurez ce qui vous éloigne de vous. Que comprenne celui qui veut comprendre. De l’attachement à l'illusion, à la dualité, naît une passion contre l’Essence mère et un trouble vient alors à surgir dans le corps [l'attachement à l'illusion du faux-ego crée un refus de l'Unité qui crée des maladies en vous]. Voilà pourquoi, en vérité, je vous annonce : recherchez l’harmonie avec l’Essence et s’il advient que vous êtes en rupture avec l’ordre de celle-ci, inspirez-vous de toutes les images évoquant votre réalité profonde. Ainsi, que celui qui a développé des oreilles apprenne à entendre par l'oreille. [que celui qui a de l'entendement, entende]

 

 

 

Après ces mots, l'éveillé

leur accorda sa bénédiction :

 

 

 

-Que la paix soit avec vous. Que ma paix prenne racine, s’incarne en vous et se multiplie et que personne ne vous égare en disant : « Que la paix soit avec vous » car en vérité, c’est en votre centre que réside celui qui a pour nom Fils-de-l’homme*.[C'est en votre centre que réside ce qui fait de vous votre humanité]

 

* ''fils-de-l'Homme'' : l'expression elle-même est la traduction littérale du grec "uios tou anthrôpou", décalque de l'araméen "bar nasha", mots employés au temps de Jésus comme substitut linguistique pour ''être humain'' ou ''homme'' [wikipédia]

 

 

-Amenez d'autres gens à Lui en allant à Lui, parce que ceux qui ont pour volonté de le chercher le trouvent. Levez-vous donc et faites-vous les témoins de la Parole de votre Royaume, répandez tout autour de vous la Parole [le satsang et le Saint-Nom ou Verbe ou Parole].

 

 

-Gardez-vous bien d’imposer des règles au-delà de celles dont je brandis le flambeau, faute de quoi, vous sombreriez plus encore en esclavage. Je suis Celui qui ravive le souvenir. N'ajoutez ni ne retranchez rien au message que je vous donne.

 

 

 

 

 

 

e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

Le blog des satsang

 

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Tag(s) : #jésuschrist, #vérité, #guru, #lavoie, #spiritualité, #méditation, #bonheur
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