L'enseignement de Jésus est venu d'Asie, de l'Inde plus précisément, en passant par la Perse sur un axe logistique direct d'échanges commerciaux et culturels. Cet enseignement a pris mille huit cents ans pour venir au Christ, depuis la fin de la civilisation de l'Indus.
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Des croyants emplis d'amour pour Jésus disent de lui qu'il était le fils de Dieu, mais n'était-il pas simplement un homme ? Après tout, Dieu fit l'homme à son image. Même quand les docteurs de la foi reconnaissent l'humanité de Jésus, ils continuent de le dire fils de Dieu : « Le Fils de Dieu se fait homme pour faire des hommes des enfants de Dieu » (Saint-Bernard -1091/1153- moine cistercien et docteur de l'Église). Jésus n'était-il pas nommé aussi : « le fils de l'homme » ? Cette expression vient du grec "uios tou anthrôpou" qui est une "déqualque" de l'araméen "bar nasha", mots employés, à l'époque de Jésus pour dire "être-humain".
« Alors on verra le Fils de l'homme venir dans les nuages avec beaucoup de puissance et de gloire » (évangile selon Marc, 13/26). Le fils de l'homme était un homme, « un chien ne fait pas des chats » et cet homme vivait parmi ses frères, les hommes, dans un pays, à une époque qui a eu, sur sa pensée, des influences importantes.
Jésus aurait vécu plus ou moins trente-trois ans, en tant qu'homme, selon les chrétiens et trois ans comme Messie apparent aux yeux des hommes d'Israël. Sa vie messianique commença à sa majorité spirituelle qui était de trente ans chez les juifs de cette époque.
La Galilée
Jésus vivait dans une région particulière d’Israël : la Galilée. Voici un extrait d'un livre intitulé: « la vie de Jésus » qui la décrit bien : « En Galilée une nature ravissante contribuait à former cet esprit beaucoup moins austère, moins âprement monothéiste que dans le reste d'Israël et imprimait, à tous les rêves de la Galilée, un tour idyllique et charmant. La Galilée était un pays très vert, très ombragé, très souriant. Au Printemps, les prés étaient recouverts d'un tapis de fleurs aux couleurs vives.
« Des tourterelles fines et rapides, des merles bleus si légers qu'ils posent sur une herbe sans la faire plier, des alouettes huppées, qui viennent presque se mettre sous les pieds du voyageur, de petites tortues de ruisseaux, dont l'œil est vif et doux, des cigognes à l'air pudique et grave, dépouillant toute timidité, se laissent approcher de très près par l'homme et semblent l'appeler.
« En aucun pays du monde, les montagnes ne se déploient avec plus d'harmonie et n'inspirent de plus hautes pensées. Jésus semble les avoir particulièrement aimées. Les actes les plus importants de sa carrière divine se passent sur les montagnes ; c'est là qu'il était le mieux inspiré.
« Si l'on excepte Tibériade, bâtie par Antipas en l'honneur de Tibère (vers l'an 15) dans le style romain, la Galilée n'avait pas de grandes villes. Le pays était « néanmoins fort peuplé, couvert de petites villes et de gros villages, cultivé avec art dans toutes ses parties.
« Aux ruines qui restent de son ancienne splendeur, on sent un peuple agricole, nullement doué pour l'art, peu soucieux de luxe, indifférent aux beautés de la forme, exclusivement idéaliste. La campagne abondait en eaux fraîches et en fruits ; les grosses fermes étaient ombragées de vignes et de figuiers ; les jardins étaient des massifs de pommiers, de noyers, de grenadiers. Le vin était excellent, s'il en faut juger par celui que les juifs recueillent encore à Safed, et on en buvait beaucoup.
« Cette vie, contente et facilement satisfaite, se spiritualisait en rêves éthérés, en une sorte de mysticisme poétique confondant le ciel et la terre. Laissez l'austère Jean-Baptiste dans son désert de Judée, prêcher la pénitence, tonner sans cesse, vivre de sauterelles en compagnie des chacals ! Pourquoi les compagnons de l'époux jeûneraient-ils pendant que l'époux est avec eux ? La joie fera partie du Royaume de Dieu. » ( « La vie de Jésus », éditions Calman-Lévy, 1863 par Ernest Renan -1823/1892- écrivain, philologue, philosophe et historien).
Le reste de la Palestine, occupée par les Romains, ou sous leur influence, était plus aride, plus urbain et agité de soubresauts politiques provoqués par des sectes de zélotes, sadducéens et autres Pharisiens. Il régnait sur le pays un esprit de fin du monde, un nihilisme millénariste. Chez les Esséniens, par exemple, une secte « eschatologique » (tenant des discours sur la fin du monde prochaine) prônait l'ascétisme et la pureté rituelle en attendant la fin du monde.
Les Galiléens voyageaient peu et vivaient dans de grosses fermes confortables, quoique rustiques, entourées de jardins et de vergers. Ils allaient une fois par an à Jérusalem pour des fêtes religieuses. Cette époque était une période de joie familiale pour Jésus.
Protégé des mauvaises influences
A cause de ce mode de vie, les Galiléens ne subissaient pas les influences extrêmes et tordues des autres régions d’Israël, comme la Judée, par exemple. C'est la raison de l'originalité de l'enseignement du Christ, ce juif qui ne ressemblait pas aux autres rabbins, tant par son enseignement que par son comportement, même s'il respectait les us et coutumes juives de son temps (La Voie enseigne le respect que l'on doit aux lois du pays et de l'époque où l'on vit ).
Jésus a reçu un enseignement en Inde et un baptême dans l'Esprit-Saint et dans le feu. De retour chez lui, il reçut un baptême de Jean-le-baptiste, à en croire l'évangile. Ce baptême qu'il reçut de Jean était un baptême d'eau, comme celui que les prêtres et les pasteurs chrétiens administrent encore aujourd'hui. Jean annonçait que quelqu'un viendrait, qui serait plus puissant que lui, et qui baptiserait non plus d'eau, mais dans l'Esprit-Saint et dans le feu, ce qui est, pour La Voie, le Saint-Souffle ou Saint-Nom et la Lumière. Le mot esprit vient du grec, « pneuma » qui signifie souffle (entre autres origines avec le latin spirare : souffler).
Jean le baptiste
Jésus a eu ses premiers disciples parmi ceux de Jean-le-baptiste, comme Philippe et André qui ramenèrent Siméon (Pierre). Pourtant, malgré cette reconnaissance de Jésus par Jean (ce qui est controversé par de nombreux disciples du baptiste), tous les disciples de Jean ne reconnurent pas Jésus comme Messie et ne le suivirent pas. Une secte importante a longtemps existé, et existe encore ; les « mandéens » qui considèrent Jésus comme un faux-prophète. Ces mandéens ont longtemps vécus en Irak et il en existe maintenant quelques milliers dans le monde qui ne reconnaissent toujours pas Jésus comme messie.
Jean le baptiste était plus sous l'influence d'une théologie dualiste, typique d'autres religions venues d'Iran, comme le « Zoroastrisme », où il y a une séparation nette entre la lumière et les ténèbres, comme bien plus tard dans le « Manichéisme ».
Il est à noter que du cinquième au quatrième siècle avant notre ère, l'Iran appartenait à l'empire Perse qui s'étendait de la Turquie (Lydie, Ionie), jusqu'aux rives de l'Indus, dans l'actuel Pakistan, l'Inde à l'époque, en passant par la totalité de la Palestine de l'Assyrie, Babylone, l'Arménie, Perside, etc. La « civilisation harappéenne », point d'origine de La Voie, était éteinte depuis près de mille trois cents ans avant cet empire de Perse, mais La Voie existait toujours sur place et en Inde.
Les Perses
À l'époque de Cyrus II, dit le Grand (fondateur de l'empire perse achéménide vers 550-530 avant notre ère), les tenants de la religion Zoroastre et les juifs de l'époque, se sentirent unis comme des frères. La Perse était arrivée, en bannissant les Dévas multiples de l'hindouisme, et en les transformant en démons, à fabriquer un monothéisme à partir des religions aryennes qui étaient plus animistes que Déistes.
La tonalité prophétique de plusieurs des enseignements de l'Iran avait beaucoup d'analogie avec certains textes hébraïques d'Osée et d'Isaïe. L'empire perse touchait la Grèce et les philosophes Grecs ont été directement influencés par les philosophies orientales véhiculées à travers ce vaste empire en même temps que les caravanes commerciales.
L'origine de la philosophie se situe en Ionie, au milieu du VIIe siècle av. J-C. A cette époque la Ionie appartenait à l'empire perse. Un héritier célèbre des philosophes présocratiques est Platon. Parmi les philosophes présocratiques citons Thalès, Pythagore, Héraclite et Démocrite.
L'histoire contée dans les évangiles a été inventée par leurs rédacteurs, elle est rédigée sur un modèle de narration connu à l'époque, « la Vita », qui mélangeait le vrai et le merveilleux. Cette histoire du Christ est mythique et a servi à établir la religion chrétienne en collant avec les sensibilités de l'époque là où elle était prêchée, en Grèce, à Rome et en Asie mineure.
Jésus a vraiment vécu et révélé le « Royaume » à ceux qui ont frappé pour demander le baptême dans le Saint-Nom et la Lumière, venus à lui avec un esprit simple, comme celui des enfants. Ce Royaume, le Christ disait qu'il était à l'intérieur.
Jésus le satguru*, le bouddha*
*Satguru: maître-parfait.
*Bouddha: éveillé.
L'enseignement de Jésus est issu de l’Asie, de l'Inde plus précisément, en passant par la Perse sur un axe logistique direct d'échanges commerciaux et culturels. Cet enseignement a pris mille huit cents ans pour venir au Christ, depuis la fin de la civilisation de l'Indus.
Qu'importent les mots, les noms, les concepts et les différentes adaptations que La Voie a opérées, seul compte l'enseignement et, par la Révélation et l'Observance, l'expérience directe que les pratiquants peuvent vivre.
« La Lumière est encore pour un peu de temps au milieu de vous. Marchez, pendant que vous avez la Lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point. Celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la Lumière, croyez en la Lumière, afin que vous soyez des enfants de Lumière. » (Jean ch.12, v.35/36)
« Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les œuvres. » (Jean ch.14, v. 9/10)
L'interprétation de ces versets, selon La Voie est la suivante: « Je suis dans le Père et le Père est en moi... » Je suis dans le Saint-Nom et le Saint-Nom est en moi, à rapprocher du : « Au début était le verbe, le verbe était avec Dieu, le verbe était Dieu... » selon les traductions le Verbe, ou Saint-Nom ou esprit-Saint est nommé : « la parole ».
« Les paroles que je vous dis... » Il s'agit, évidemment, du Satsang. Il y a des centaines d'exemples tels ceux-ci qui montrent en évidence, pour le pratiquant assidu de La Voie que le Christ la révélait en son temps à qui venait à lui pour la lui demander. Ils ne furent pas nombreux de son vivant, même s'il vécu plus longtemps que ce qui est habituellement convenu.